Les reprises et leurs originales.
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Re: Les reprises et leurs originales.
Tina Turner - Whole Lotta Love (1975 album Acid Queen) ... le Ike joue pas sur la face A il produit néanmoins l'album et il est remplacé avantageusement par Ray Parker Jr il me semble.
C'est soul comme il faut et j'aurai bien vu, si c'était paru qqs années plus tôt, faire de la place à Isaac Hayes pour la BO de Shaft pour une scène langoureuse.
C'est plus sexy que Robert Plant et ce n'est pas une injure de le dire ... je vais m'attirer les foudres de zeppelinophiles patentés
Je vous dispense de l'original quand même faut pas déconner !
C'est soul comme il faut et j'aurai bien vu, si c'était paru qqs années plus tôt, faire de la place à Isaac Hayes pour la BO de Shaft pour une scène langoureuse.
C'est plus sexy que Robert Plant et ce n'est pas une injure de le dire ... je vais m'attirer les foudres de zeppelinophiles patentés
Je vous dispense de l'original quand même faut pas déconner !
Modifié en dernier par gabuzomeuzomeu le lun. 11 oct. 2021 17:28, modifié 2 fois.
L'humour est le seul vaccin contre la connerie… Le con lui n’a jamais trouvé la pharmacie ! (Aphorismes et Blues - Pierre Perret 2020)
Re: Les reprises et leurs originales.
Merci Mister H.Monsieur-Hulot a écrit : ↑lun. 4 oct. 2021 08:33Le mieux est l'ennemi du bien ...
Là c'est bien mieux ;-)
Je ne connaissais que la version dooresque des Hommes en Noir, pure tuerie.
J'ignorais, pour les Beach Boys ! Autre idée, autre univers ; à part les hummings patauds en milieu/ fin, personnellement je la trouve magnifique ...
Une bonne chanson c'est comme un bon filet de veau : sauce tabasco ou à la crème, tout lui va.
Re: Les reprises et leurs originales.
Malgré ses paroles ensoleillées, il y a un élément mélancolique et larmoyant dans You Are My Sunshine. Dans son intégralité, la chanson raconte une histoire d'amour troublée, assiégée par les récriminations et la méfiance, mais réduite à son refrain, c'est une déclaration douce/amère d'un amour pur et simple avec une métaphore puissante en son cœur.
La provenance de la chanson est plus que trouble. Il y a eu deux ou trois versions enregistrées en 1939, dont une par le Rice Brothers Gang. De nombreux historiens pensent que Paul Rice a en fait écrit la chanson en 1937, inspiré par une lettre d'un fan, mais a vendu les droits à Jimmie Davis et Charles Mitchell en 1940. Quelques temps plus tard, Mitchell a vendu sa part à Davis. Cette histoire est la plus fiable. D'autres historiens attribuent le mérite de l'écriture à Davis au début des années 20. Cette version est indémontrable. Pour d'autres, une chanteuse inconnue de Caroline du Sud a écrit la chanson et l'a offerte aux Pine Ridge Boys. Une autre histoire non confirmée, mais au moins cela expliquerait pourquoi ils ont été les premiers à l'enregistrer. Enfin selon le professeur Toru Mitsui, la chanson a été écrite en 1933 par Oliver Hood, un collègue de Paul Rice. Bien que la source fasse autorité, cette théorie ne peut pas non plus être prouvée avec certitude. Actuellement, Jimmie Davis est enregistré comme seul auteur de la chanson.
La provenance de la chanson est plus que trouble. Il y a eu deux ou trois versions enregistrées en 1939, dont une par le Rice Brothers Gang. De nombreux historiens pensent que Paul Rice a en fait écrit la chanson en 1937, inspiré par une lettre d'un fan, mais a vendu les droits à Jimmie Davis et Charles Mitchell en 1940. Quelques temps plus tard, Mitchell a vendu sa part à Davis. Cette histoire est la plus fiable. D'autres historiens attribuent le mérite de l'écriture à Davis au début des années 20. Cette version est indémontrable. Pour d'autres, une chanteuse inconnue de Caroline du Sud a écrit la chanson et l'a offerte aux Pine Ridge Boys. Une autre histoire non confirmée, mais au moins cela expliquerait pourquoi ils ont été les premiers à l'enregistrer. Enfin selon le professeur Toru Mitsui, la chanson a été écrite en 1933 par Oliver Hood, un collègue de Paul Rice. Bien que la source fasse autorité, cette théorie ne peut pas non plus être prouvée avec certitude. Actuellement, Jimmie Davis est enregistré comme seul auteur de la chanson.
Re: Les reprises et leurs originales.
à propos de Sunshine, je vous propose cette reprise d' Ain't No Sunshine que je viens de découvrir. La jeune chanteuse (12 ans à l'époque) aurait pu se l'approprier davantage mais ne chipotons pas, on frôle le sublime.
l'original de Bill Withers :
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Joyeux Noël Félix !
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Re: Les reprises et leurs originales.
Chloé "Mme Bashung" Mons - Thunderball (Extrait de "Globe trotter (Ode to Bond)" 12 novembre 2021)
L'original
Tom "l'homme aux chaussettes dans le calbut" Jones - Thunderball Theme Song - (BO du film 1965) ... musique John Barry évidemment
L'original
Tom "l'homme aux chaussettes dans le calbut" Jones - Thunderball Theme Song - (BO du film 1965) ... musique John Barry évidemment
L'humour est le seul vaccin contre la connerie… Le con lui n’a jamais trouvé la pharmacie ! (Aphorismes et Blues - Pierre Perret 2020)
Re: Les reprises et leurs originales.
Bon dimanche à tous.
J'espère ne pas offenser les collectionneurs de vinyles en postant régulièrement ici des YouTuberies. Mais le net regorge du pire... et du meilleur !
Prenez cette bande de potes, Band Geek, qui joue du Yes comme personne.
Toutes leurs reprises sont franchement top. Même si elle ne fait pas oublier Jon Anderson, la chanteuse a la voix pour faire le job. Elle est la femme du leader bassiste qui est aussi accessoirement multiinstrumentiste dans le groupe Blue Öyster Cult. Et les voir jouer tous les cinq ensemble, comme si on y était, en même temps qu'on se laisse embarquer par la musique...
Je ne saurais pas dire quelle est dans leur vidéothèque leur meilleure prestation, mais je vous propose au moins celle-ci, où ils se sont attaqués à un monument : les 18mn de Close to the Edge.
Après, si vous n'aimez pas, vos critiques m'intéressent aussi.
J'espère ne pas offenser les collectionneurs de vinyles en postant régulièrement ici des YouTuberies. Mais le net regorge du pire... et du meilleur !
Prenez cette bande de potes, Band Geek, qui joue du Yes comme personne.
Toutes leurs reprises sont franchement top. Même si elle ne fait pas oublier Jon Anderson, la chanteuse a la voix pour faire le job. Elle est la femme du leader bassiste qui est aussi accessoirement multiinstrumentiste dans le groupe Blue Öyster Cult. Et les voir jouer tous les cinq ensemble, comme si on y était, en même temps qu'on se laisse embarquer par la musique...
Je ne saurais pas dire quelle est dans leur vidéothèque leur meilleure prestation, mais je vous propose au moins celle-ci, où ils se sont attaqués à un monument : les 18mn de Close to the Edge.
Après, si vous n'aimez pas, vos critiques m'intéressent aussi.
Joyeux Noël Félix !
Re: Les reprises et leurs originales.
Probablement la mélodie andine la plus connue au monde. A l'origine, c'est une œuvre théatro-musicale du même nom, dont l'air principal a été composé au début du XXème siècle par Daniel Alomia Robles : C'est une reprise d'une mélodie typique des Andes, agencée en une histoire d'exploitation des indigènes dans les mines du Pérou. Le Condor représente l'aspiration à la liberté de ces populations opprimées.
Dans les années 60, le groupe Los Incas présenta la chanson dans un théâtre de Paris, où se trouvait justement Paul Simon, qui s'y intéressa et voulu acheter les droits d'auteur. Par ignorance ou par appât du gain, ils lui dirent que c'était une vieille chanson du 18ème siècle. Donc à priori pas de problème. Alors, en 1970 Simon et Garfunkel enregistre leur version avec des paroles carrément différentes sur le même thème musical (If i could).
La chanson traduite par Simon et Garfunkel devient un succès mondial. Mais là, problème de droit d'auteur. Armando Robles, le fils du compositeur, assigne alors en justice, le duo américain. Pendant que Marie Laforêt adapte le titre en évoquant un Aigle et non un condor.
Heureusement, des années plus tard, les droits d'auteur furent retournés au fils de Robles. En 2004, El Condor Pasa fut déclarée Patrimoine Culturel du Pérou.
Dans les années 60, le groupe Los Incas présenta la chanson dans un théâtre de Paris, où se trouvait justement Paul Simon, qui s'y intéressa et voulu acheter les droits d'auteur. Par ignorance ou par appât du gain, ils lui dirent que c'était une vieille chanson du 18ème siècle. Donc à priori pas de problème. Alors, en 1970 Simon et Garfunkel enregistre leur version avec des paroles carrément différentes sur le même thème musical (If i could).
La chanson traduite par Simon et Garfunkel devient un succès mondial. Mais là, problème de droit d'auteur. Armando Robles, le fils du compositeur, assigne alors en justice, le duo américain. Pendant que Marie Laforêt adapte le titre en évoquant un Aigle et non un condor.
Re: Les reprises et leurs originales.
Très intéressant. Mercijuthova a écrit : ↑dim. 17 oct. 2021 16:28Probablement la mélodie andine la plus connue au monde. A l'origine, c'est une œuvre théatro-musicale du même nom, dont l'air principal a été composé au début du XXème siècle par Daniel Alomia Robles : (...)
(...) Alors, en 1970 Simon et Garfunkel enregistre leur version avec des paroles carrément différentes sur le même thème musical (If i could).
La chanson traduite par Simon et Garfunkel devient un succès mondial. Mais là, problème de droit d'auteur. Armando Robles, le fils du compositeur, assigne alors en justice, le duo américain. (...)
(Les interprétations de Marie Laforêt sont généralement fort inspirées mais là, on ne peut pas dire que ce soit une réussite ....)
Re: Les reprises et leurs originales.
Let it Be (The Beatles, 1970)
Hier après-midi j'ai butiné du Let it Be sur YouTube. L'original est toujours aussi splendide avec une orchestration enchanteresque !
Quelques grands noms l'ont repris, comme Aretha Franklin que j'adore d'habitude (mais pas sur ce coup là), Ray Charles (bien mais pas ouf à mon goût) etc.
Parmi les sans-grade du net, j'ai quand même flashé sur la reprise d'un certain Matt Hylom. Je l'ai faite écouter à Félix - enfin à ma femme en vrai - qui a grimacé et m'a dit que sa voix lui heurtait l'oreille.
Aujourd'hui en le réécoutant, je me dis que je vous laisserais passer à côté d'une jolie appropriation si je ne le postais pas ici quand même.
Bon dimanche à tous et toutes !
Hier après-midi j'ai butiné du Let it Be sur YouTube. L'original est toujours aussi splendide avec une orchestration enchanteresque !
Parmi les sans-grade du net, j'ai quand même flashé sur la reprise d'un certain Matt Hylom. Je l'ai faite écouter à Félix - enfin à ma femme en vrai - qui a grimacé et m'a dit que sa voix lui heurtait l'oreille.
Aujourd'hui en le réécoutant, je me dis que je vous laisserais passer à côté d'une jolie appropriation si je ne le postais pas ici quand même.
Bon dimanche à tous et toutes !
Joyeux Noël Félix !
Re: Les reprises et leurs originales.
Il y a des chansons devant lesquelles on est obligé de s'incliner. Hotel California des Eagles en fait partie. Sorti en 1976, le morceau s'est alors directement placé en tête des charts américains. Un succès dans la durée puisqu'il s'est écoulé depuis ce jour à plus de 32 millions de copies. Un exploit pour cette mélodie inspirée de We used to know de Jethro Tull qui résonne toujours dans nos mémoires comme un long poème d'amour. Seulement voilà, derrière la description de ce fameux hôtel se cache en réalité des secrets beaucoup moins idyllique qu'ils n'y paraissent...
Si le groupe a choisi le luxueux Beverly Hills Hotel pour illustrer la pochette de son album, ce n'est en réalité pas du tout de cet établissement que Glenn Frey et Don Henley dépeignaient la description. Bien au contraire. En effet, les deux artistes racontent l'histoire de la fuite d'un individu, enfermé entre les quatre murs d'un hôtel, qui s'avère en réalité être un centre de désintoxication. Le texte nous parle de l'impossibilité pour les jeunes musiciens de quitter le monde de la musique californienne. Prisonniers de ces cages dorées, les artistes tombent alors systématiquement dans la drogue ou l'alcool. Une fin bien moins reluisante que celle que l'on imaginait en écoutant cette chanson mythique.
Si le groupe a choisi le luxueux Beverly Hills Hotel pour illustrer la pochette de son album, ce n'est en réalité pas du tout de cet établissement que Glenn Frey et Don Henley dépeignaient la description. Bien au contraire. En effet, les deux artistes racontent l'histoire de la fuite d'un individu, enfermé entre les quatre murs d'un hôtel, qui s'avère en réalité être un centre de désintoxication. Le texte nous parle de l'impossibilité pour les jeunes musiciens de quitter le monde de la musique californienne. Prisonniers de ces cages dorées, les artistes tombent alors systématiquement dans la drogue ou l'alcool. Une fin bien moins reluisante que celle que l'on imaginait en écoutant cette chanson mythique.
Re: Les reprises et leurs originales.
L'histoire de ce hit démarre en 1964. Gloria Jones, une chanteuse de soul, enregistre la version originale de Tainted Love, un titre aux accents "northern soul" très marqués. Côté paroles, une chanson de chagrin d'amour plutôt classique sur une "passion contaminée" qu'il faut fuir. La ritournelle, composée par un membres des Four Preps, un quartet populaire des années 50 à 70, n'est qu'une face B sur un single. Le single est un four et sa face B n'attire alors l'attention de personne.
Presque dix ans plus tard, un fameux DJ anglais, Richard Searling, déniche cette pépite aux Etats-Unis, et l'intègre dans ses sets. La chanson connaît une seconde vie en club. A tel point que Gloria Jones va la réenregistrer pour son album Vixen, qui sort en 1976. Pas de chance : c'est encore un bide.
Leeds, 1977, deux étudiants , Marc Almond et Dave Ball, forment un groupe qu'ils appellent Soft Cell. Rapidement ils signent sur un label et sortent leurs premiers morceaux mais cela ne fonctionne pas du tout. Le label a beaucoup de jeunes à promouvoir et laisse entendre à Almond et Ball qu'ils n'auront pas de seconde chance. Soft Cell qui a introduit quelques reprises dans son répertoire faute de matériel original suffisant hésite entre le Tainted Love de Gloria Jones et une reprise de The Night de Frankie Valli. On ne sait pas trop comment le choix se fait mais Almond arrête finalement son choix sur Tainted Love, qui sort en plein mois de juillet et qui cartonne aussitôt dans sa version originale et, très vite, dans une version étendue où figure au milieu de la chanson principale une reprise de Where Did Our Love Go de The Supremes. Le titre finit single de l'année et en tête des ventes de singles en 1981, lançant une success story qui ne s'est pas tarie depuis.
Presque dix ans plus tard, un fameux DJ anglais, Richard Searling, déniche cette pépite aux Etats-Unis, et l'intègre dans ses sets. La chanson connaît une seconde vie en club. A tel point que Gloria Jones va la réenregistrer pour son album Vixen, qui sort en 1976. Pas de chance : c'est encore un bide.
Leeds, 1977, deux étudiants , Marc Almond et Dave Ball, forment un groupe qu'ils appellent Soft Cell. Rapidement ils signent sur un label et sortent leurs premiers morceaux mais cela ne fonctionne pas du tout. Le label a beaucoup de jeunes à promouvoir et laisse entendre à Almond et Ball qu'ils n'auront pas de seconde chance. Soft Cell qui a introduit quelques reprises dans son répertoire faute de matériel original suffisant hésite entre le Tainted Love de Gloria Jones et une reprise de The Night de Frankie Valli. On ne sait pas trop comment le choix se fait mais Almond arrête finalement son choix sur Tainted Love, qui sort en plein mois de juillet et qui cartonne aussitôt dans sa version originale et, très vite, dans une version étendue où figure au milieu de la chanson principale une reprise de Where Did Our Love Go de The Supremes. Le titre finit single de l'année et en tête des ventes de singles en 1981, lançant une success story qui ne s'est pas tarie depuis.
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Re: Les reprises et leurs originales.
On trouvera l'original sur le disque "Rubber Soul" :
FILLES & MOTEURS, JOIES & DOULEURS.
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Re: Les reprises et leurs originales.
ça date de 2021 et c'est bien sympa ;-)
FILLES & MOTEURS, JOIES & DOULEURS.
Re: Les reprises et leurs originales.
Reprise signée des Innoncents de Merry X'mas Everybody (titre culte de Slade of course ).
Je n'adore pas ce que font Les Innoncents en général, mais là, c'est un vrai coup de maître
Je n'adore pas ce que font Les Innoncents en général, mais là, c'est un vrai coup de maître
Re: Les reprises et leurs originales.
Dans un manuel d'histoire, pour l'année 69, vous lirez qu'on a marché sur la lune. Que De Gaulle démissionne. Ou que Nixon est élu. Mais l'un des événements qui fait basculer le monde, des années 60 à la décennie 70, c'est aussi un son. Une guitare qui exécute quelques notes...
En 1969, pour la première fois en huit ans, les Beatles ne sont plus les premiers du hit-parade britannique. C'est Led Zeppelin. Cette année-là, coup sur coup, le groupe sort deux albums : Led Zeppelin I puis Led Zeppelin II qui s'ouvre avec le massif Whole Lotta Love.
Whole Lotta Love est la chanson qui définit Led Zep - obscène, brutale et géniale. "Au fond de moi" couine Robert Plant, "je vais te donner chaque centimètre de mon amour", ajoutant "je veux être celui qui passe par derrière" pour plus de romantisme. Son chant post-verbal est encore plus sale, surtout quand il se met à dire "love" et donne tout, dans un trou noir d'échos. C'est sans doute la chanson la plus érotique du groupe. Led Zep fait de la chanson une véritable apologie du sexe. Plus rien n'est suggéré, tout est assumé. Led Zep déclare sacré le droit à l'exultation des corps. Pas étonnant quand on sait que ce titre a été imaginé en pleine tournée, dans des chambres d'hôtel et dans la débauche.
Coté anecdote : Ombre au tableau, le fameux bluesman Willie Dixon est furieux : les paroles sont un plagiat de son titre You Need Love. Un procès et une grosse poignée de dollars règleront le différent. Willie Dixon finira par encaisser sa part des droits.
En mode inattendu...
Pour le plaisir...
Et l'inspiration...
En 1969, pour la première fois en huit ans, les Beatles ne sont plus les premiers du hit-parade britannique. C'est Led Zeppelin. Cette année-là, coup sur coup, le groupe sort deux albums : Led Zeppelin I puis Led Zeppelin II qui s'ouvre avec le massif Whole Lotta Love.
Whole Lotta Love est la chanson qui définit Led Zep - obscène, brutale et géniale. "Au fond de moi" couine Robert Plant, "je vais te donner chaque centimètre de mon amour", ajoutant "je veux être celui qui passe par derrière" pour plus de romantisme. Son chant post-verbal est encore plus sale, surtout quand il se met à dire "love" et donne tout, dans un trou noir d'échos. C'est sans doute la chanson la plus érotique du groupe. Led Zep fait de la chanson une véritable apologie du sexe. Plus rien n'est suggéré, tout est assumé. Led Zep déclare sacré le droit à l'exultation des corps. Pas étonnant quand on sait que ce titre a été imaginé en pleine tournée, dans des chambres d'hôtel et dans la débauche.
Coté anecdote : Ombre au tableau, le fameux bluesman Willie Dixon est furieux : les paroles sont un plagiat de son titre You Need Love. Un procès et une grosse poignée de dollars règleront le différent. Willie Dixon finira par encaisser sa part des droits.
En mode inattendu...
Pour le plaisir...
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- Bastard
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Re: Les reprises et leurs originales.
J'aime bien cette version de Whorehouse Blues, extraite de "Born To Raise Hell - A Rockabilly & Psychobilly Tribute to Motorhead In Memory Of Lemmy Kilmister"
Y'a du bon et du moins bon.
Re: Les reprises et leurs originales.
Ecrit par Morrison et Robbie Krieger en un après-midi. Tous deux se baladent au Laurel Canyon, là-haut. La ville en bas. Des passants anonymes aux visages déformés. Des visions. Acides ? People are strange, when you're a stranger... faces look ugly, when you're alone... Hmm, ça sent bon la parano droguée, le flip dépressif. La chanson décrit les effets hallucinogènes sur la perception, mais aussi les sentiments de solitude et de dépression de Morrison...
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Re: Les reprises et leurs originales.
Plus c'est décalé plus c'est bon ... Hayssie Dixie n'ont pas repris les Doors pour en faire un bon bluegrass mais il n'est pas trop tard !juthova a écrit : ↑sam. 13 nov. 2021 17:06Ecrit par Morrison et Robbie Krieger en un après-midi. Tous deux se baladent au Laurel Canyon, là-haut. La ville en bas. Des passants anonymes aux visages déformés. Des visions. Acides ? People are strange, when you're a stranger... faces look ugly, when you're alone... Hmm, ça sent bon la parano droguée, le flip dépressif. La chanson décrit les effets hallucinogènes sur la perception, mais aussi les sentiments de solitude et de dépression de Morrison...
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Comme en fanfare tyrolienne ou à l'accordéon avec un nirvanesque, on attend moins ce titre là !
The Heimatdamisch - Sweet Child o' Mine (Guns n' Roses) (2019)
L'humour est le seul vaccin contre la connerie… Le con lui n’a jamais trouvé la pharmacie ! (Aphorismes et Blues - Pierre Perret 2020)