Forum de rock6070

Si tu oses Pet sounds, alors j'ose Forever changes (le groupe vivait dans l'ex demeure de Bella Lugosi, à l'époque, d'ailleurs )

Animals, c'est le seul album du Floyd pré 80 que je ne connais pas. En même temps, le Floyd a toujours véhiculé une dimension mélancolique dans ses morceaux ...

Animals, c'est plus que mélancolique, c'est noir de chez noir. Même dans The Wall, Waters est moins aigri et cynique...

le Foxtrot de Genesis, aussi.

Ah ?

J'aurais dit Pet sounds des Beach boys tellement je trouve cet album malsain mais il est sortit un an trop tôt.



Ça me laisse perplexe, tu pourrais développer - le côté "Malsain" ?

J'aurais dit Pet sounds des Beach boys tellement je trouve cet album malsain mais il est sortit un an trop tôt.



Ça me laisse perplexe, tu pourrais développer - le côté "Malsain" ?

Je vois pas non plus. Ou alors les Monkees sont de dangereux punks satanistes...

La chopette est rigolote, mais les chansons le sont nettement moins.

Ça me laisse perplexe, tu pourrais développer - le côté "Malsain" ?

Je trouve la musique de cette album complètement irréelle, l’exhalation de la joie de vivre trop parfaite pour être vraie, les morceaux trop méticuleusement travaillés. Du coup je ne sais pas mais chaque fois que j'écoute cette album ça m'angoisse et j'ai l'impression que cette album raconte des choses bien plus sombres qu'il n'y paraît. Après je ne suis pas du tout spécialiste des Beach Boys, c'est juste une impression d'écoute.

c'est pas comme si Brian Wilson était un névropathe sévère en plus

Ça me laisse perplexe, tu pourrais développer - le côté "Malsain" ?

Je trouve la musique de cette album complètement irréelle, l’exhalation de la joie de vivre trop parfaite pour être vraie, les morceaux trop méticuleusement travaillés. Du coup je ne sais pas mais chaque fois que j'écoute cette album ça m'angoisse et j'ai l'impression que cette album raconte des choses bien plus sombres qu'il n'y paraît. Après je ne suis pas du tout spécialiste des Beach Boys, c'est juste une impression d'écoute.

J'avais déjà entendu une anecdote racontée par quelqu'un qu'à chaque fois qu'il entendait "God only knows", ça le faisait flipper. On y entend le mal-être adolescent et la solitude la plus noire. "I just wasn't made for these times", rien que par son titre, est plutôt pessimiste. C'est vrai que si on gratte sous le vernis, les paroles, la pochette bon enfant, la musique peut paraître infiniment triste.

Sly & The Family Stone - "There's a riot goin' on", un album sombre et accessoirement un des plus marqués par la drogue.

Animals, c'est le seul album du Floyd pré 80 que je ne connais pas. En même temps, le Floyd a toujours véhiculé une dimension mélancolique dans ses morceaux ...

Animals, c'est plus que mélancolique, c'est noir de chez noir. Même dans The Wall, Waters est moins aigri et cynique...

le Foxtrot de Genesis, aussi.

Ah ?
Je verrais plutôt "The Lamb..." figurer à ce titre. William Friedkin, au sortir de "L'Exorciste" voulait faire un truc avec Genesis, il s'est rabattu en fin de compte sur Tangerine Dream

unclejam cite Diamond Dogs, je pense aussi à Station to Station : pour celui-là, le contexte d'enregistrement est tout aussi glaçant que le disque en lui-même.

La chopette est rigolote, mais les chansons le sont nettement moins.

J'y pensais, mais c'est surtout les paroles (très chargées, il est vrai...) et pas tellement la musique, non ? Procol m'évoque davantage une grandeur passée qu'une véritable noirceur, hormis sur des titres bien précis (Nothing That I Didn't Know, For Liquorice Death, Song for a Dreamer, In the Autumn of My Madness...). Le plus « noir » pour moi serait peut-être Broken Barricades, à cause de l'agressivité de la guitare de Trower.

Oui, à ce titre, on peut dire que c'est un peu tangent.
Procol m'évoque davantage une grandeur passée qu'une véritable noirceur
Les textes sont bien dark. Faut les relire, ce que je viens de faire.

Bien d'accord avec les posts de cette page.
Procol Harum, j'y pensais mais sans bien connaître leur disco.

Pet sounds, c'est clair que ce perfectionnisme cache quelque chose de pas tout à fait sain et en tous cas la tristesse est évidente derrière la sophistication des arrangements. Sans trop faire dans la psychologie et pour connaître un peu la vie de Brian (non, pas celle là), ça semble évident que le gars avait quelque chose à (se) prouver (un peu à l'instar de Michael jackson ...).

Diamond dogs, c'est le seul Bowie que je connaisse pas pré 80 (impression, de déjà lu ?). Et parmi la liste, je penchais presque pour Station to station ou Heroes).

Quand à The lamb lies down, pourquoi pas vu que de toute façon, le Genesis période gabriel véhiculait comme une bonne dose de noirceur, avec sa part de théatralité quand même(sinon, peut-être un peu moins sur selling england by the pound ...)

Par contre White light / White Heat du Velvet Underground (que je me suis partiellement écouté ces derniers temps),il y a quand même un coté hédoniste qui ressort . Et en tous cas un force. Mais le Velvet restent , à mon avis (et à l'instar de la carrière solo de John Cale...) les apôtres du malaise urbain.

Ça me laisse perplexe, tu pourrais développer - le côté "Malsain" ?

Je trouve la musique de cette album complètement irréelle, l’exhalation de la joie de vivre trop parfaite pour être vraie, les morceaux trop méticuleusement travaillés. Du coup je ne sais pas mais chaque fois que j'écoute cette album ça m'angoisse et j'ai l'impression que cette album raconte des choses bien plus sombres qu'il n'y paraît. Après je ne suis pas du tout spécialiste des Beach Boys, c'est juste une impression d'écoute.

Même si la musique a parfois de relent d’exaltation, les paroles narrent quand même l'histoire d'un couple qui n'arrive pas à vivre ensemble, se sépare, se remet ensemble, se trompe.
Cela va crescendo du bonheur à la déception pour finir dans la dépression (Ca commence par "Wouldn't It Be Nice" pour se finir par "Caroline, No". L'opposition de ces deux morceaux est assez énorme. La construction de l'album est parfaite, l'ambiance est plombé petit à petit).

Quelqu'un avait cité "Forever Changes". Là aussi, cela dépend ce que l'on entend par "Darkest Albums". Car si la musique n'est pas du Sabbath, "The Red Telephone" c'est quand même un sommet du glauque niveau parole et atmosphère.

ça nous amène aussi aux 2 albums solo de Syd Barret (comme j'aime pas trop cette chute libre un peu molle...pas trop penché dessus...)
Et concernant les grands amochés de la même époque, le Oar de Skip Spence mériterait peut-être de figurer dans la liste, du moins comparativement à ce qui se faisait à l'époque.
Pour Skip Spence je suis d'accord mais les albums de Syd Barrett je suis plus réservé. Je ne trouve pas que l'atmosphère soit glauque ou oppressante dans ses disques.

Un autre exemple:
Dave Bixby - Ode To Quetzalcoatl - 1969

Un autre exemple:
Dave Bixby - Ode To Quetzalcoatl - 1969

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