Celle de l'anarchie !
hein???
D'ailleurs tu fais une allusion partielle au hardcore ci-dessous : plutôt politisée la scène hardcore !!
je ne parlais pas de politisé ou pas politisé, je parlais de l'opposition entre les courants nihiliste et ceux qui ont espoir en quelque chose. La dessus, les hippies n'ont à mon avis rien à voir avec le grunge
D'ailleurs voire les relents punks politisés l'ayant précédé ou accompagné (Dead Kenedy's, Crass, Exploited).
DK et Crass je suis bien d'accord, mais parler de politique avec Exploited là c'est du gros canular, uhuh! A par peut etre quand Watty pose en photo avec ses copains nazis, je vois pas à quel moment il a fait de la politique. Ah si, sur son morceau "sex and violence" peut etre!...
La mouvance punk, tout comme celle hippie, d'ailleurs, se sont nettement développée dans une mouvance gauchiste ...Concernant le grunge, je doute qu'on puisse véritablement parler de rupture à ce niveau, au delà même de la désinvolture politique affichée.
A part que dans le punk et chez les hippies, il y a toujours eu une énorme contre-culture hors des circuits commerciaux, avec de nombreux acteurs vivant réellement en marge du système (on parle là de Crass ou Tromatism, pas de Exploited ou des Pistols, n'en déplaise aux personnes qui résument les mouvements à leurs groupes les plus médiatisés). Bref, des gens qui ont sincèrement oeuvré pour une alternative qu'ils ont chantée. Je me trompe peut être mais je ne pense pas que tout ça ait trop existé dans le grunge qui a complètement disparu dès sa fin commerciale. Ca n'était qu'une histoire de musique.
Concernant le punk, on peut même dire que le « commerce » s'était approprié le style dés le départ dans la mesure ou Mc laren était aussi bien derrière les New York Dolls que les Sex Pistols (cf sa boutique de fringues punk à Londres et dans laquelle il a fait connaissance avec John Lydon qui allait bientôt de venir Johnny Rotten).
je n'aime pas du tout ce truc de résumer tout un mouvement à des icones qui ne sont que médiatiques et qui sont au final complètement déconnectées du mouvement de base. Ca ne m'intéresse pas de savoir avec qui Mc Laren couchait. Par contre, ça m'intéresse de voir qu'aujourd'hui encore il existe des centaines de groupes qui s'autoproduisent, qui vivent dans des squats et qui organisent leurs propres concerts. C'est cela la contre-culture punk, pas le dernier interview de Johnny Rotten...
Et comme si le grunge n'était qu'une question de son !! Si tu veux, me concernant, j'ai découvert ça à l'époque ou les K7 existaient encore st sur du matériel pas toujours très sain ...
je ne sais pas quel âge tu as,
(...)
Le problème, avec certains jeunes zozos qui ont découvert la musique via internet, c'est-à dire dans l'instantané, les développements historiques leur échappent pour peu qu'ils manquent d'un peu de recul.
j'ai moi aussi connu l'époque de la K7, ce n'est pas parce que je sais correctement utiliser les "quote" que j'ai 15 ans...
mais ayant suivi le développement musical depuis les années 60, clair que le grunge apportait quelque chose de neuf en matière de composition et d'émotions.
Disons qu'après le grunge, on a plus jamais vu apparaître un nouveau mouvement d'ampleur lié à la scène rock et affublé d' une certaine teneur « sociale ».
Si l'on parle de mouvement devenu grand public car entièrement récupéré par le système, effectivement on eut dire ça...
De plus , le grunge s'est retrouvé piègé par un paradoxe : mouvement anti-starification par exellence, Cobain était devenue une icône ...
Tous ees mouvements "anti-star" sont amenés à ce paradoxe. Le punk a eu le même problème, sauf qu'il y a toujours eu des groupes intègres comme Crass ou Conflict pour dézinguert la frange commerciale du truc.
(et la fin du mythe Cantat n'a fait qu'enfoncer le clou en france;
et voilà, il ne manquait plus que ça : le "mythe Cantat"!!!.... ou comment résumer tout le rock français en un seul personnage!
C'est bien triste de toujours résumer la musique avec une poignée d'icones....
