Indispensable ? Non.
...mais c'est un
autre axe de lecture.
J'écoute la musique, la mélodie, le groove...et
dans un second temps, si jamais ça passe pas, alors j'me dis que ça s'passait du côté des paroles. Exemple : j'ai détesté The Wall ("beurk, mes pink floyd essaient de jouer dans la cour des Who, raté !") avant de mater les paroles, suivre l'histoire et d'en faire une des oeuvres les plus importantes de ma vie :')
Parfois, le texte va donner l'axe d'écoute, j'pense à "sweet sixteen" d'Iggy pop : s'il avait chanté l'amoUuuUur, la drogue ou un pamplet politique, j'm'en serais peut être foutu, mais là, de savoir qu'il bave comme un gros porc sur les p'tites 16 ans en bottines blanches qui ne veulent plus d'lui, que ça lui brise le coeur, alors y va picoler pour oublier qu'il est pas normal de les désirer, bordel ça m'rend fou ! Avec le rythme sexuelo-cradingue, le texte a fait tout l'boulot
Enfin, y a aussi la fonction "ça m'fait encore PLUS aimer"...cas typique : le folk et mon Neil young...ses paroles me brisent le coeur et il passe ainsi direct de "artiste que j'adore" --> à "artiste important pour moi, mon ami" huhu...dernièrement, j'ai découvert ce qui s'disait dans "borrowed tune" haha j'avais pas vu qu'il avouait "je chante cette mélodie empruntée, j'l'ai volé au rolling stones, j'suis trop défoncé pour écrire la mienne", j'adoOore :'D
Un des plus gros cas : le "day is done" de Nick drake. Je trouvais déjà la mélodie jolie et triste jusqu'à ce que je mate les paroles...
...montée de larmes.
C'est la musique de reflexion de milieu d'vie quand tu t'aperçois que tu la rate.
Je considère cette musique comme une des perles les plus noires jamais écrites.