[...] Robert Plant's hamster-with-its-ass-on-fire caterwauling. [...]
Quelle belle métaphore, ma foi, que je n'oublierai pas d'appliquer aux prochains égosilleurs que je croiserai, "hé, va donc, toi, qui t'époumonnes comme un hamster avec le boule qui fume"...
J'ai quand même du mal à souscrire à ce point de vue (qui voudrait que la version des Yardbirds soit supérieure à celle du Zep). Mais effectivement, les Yardbirds maîtrisaient vraiment les ambiances psychédéliques, avec infiniment moins de moyens techniques que les musiciens de Led Zep, et ça à mon sens c'est très respectable.
Quelqu'un aurait-il un lien vers une copie complète de "Cumular Limits" ?
Enfin, oui, je me souviens de ton article sur les pillages artistiques de Jimmy Page, que j'avais lu à la même époque que "JP's Dubious Recording Legacy", c'est vraiment du beau travail. Je me rappelle même que c'est à ce moment-là que mon estime pour Jimmy Page en a pris un coup quasi-fatal. Page est quelqu'un qui fait partie de mes références, dont j'ai énormément appris à la guitare (je me suis fait les doigts ado sur les Led Zep I à IV, et c'est resté ma grammaire de base), mais qui, artistiquement, est porteur de quelque chose que je déteste vraiment : ce mélange de frime un peu stérile, de décorum spinaltapien, et surtout, le pillage musical. La première fois que j'ai constaté ça, c'est en écoutant le premier Spirit, avec "Fresh Garbage", dont il était évident à la simple écoute que JP l'avait pompé sur "As Long As I Have You". Déjà dur à avaler, mais quand tu entends "Taurus" trois morceaux plus loin...
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