"De 21h15 à 22h05, le trio Joy As A Toy joue une pop progressive pénible, atroce et exécrable. Un calvaire sonore. Une musique prétentieuse, aux solos bavards et interminables. Les musiciens s’écoutent faire des solos, pensant “bien” jouer alors que justement, perdus dans leurs prétentions de virtuosité, ils jouent super mal tout en ne dégageant aucun feeling. Un fatras mollasson de grossiers assemblages de bœufs musicaux censés former des chansons. On ne prend aucun plaisir à les écouter “se regarder jouer”. On a juste envie que le supplice s’arrête le plus tôt possible.
La pop progressive, c’est horrible, tout le contraire du rock’n’roll. En subissant un tel groupe, on comprend pourquoi le punk est arrivé en 1977, en plein règne du rock progressif —même si au final, quelque part, rien n’a encore changé."[/i]
C'est marrant, je suis sur le myspace de Joy As A Toy, il y a une vidéo live et des extraits audio, je n'y retrouve absolument pas ce que tu rapportes ci-dessus. Par contre je trouve dans leur travail quelque chose qui manque singulièrement au compte-rendu du concert, à savoir de l'humour. Il faudra dire au type qui l'a rédigé que si l'on veut faire le procès du rock progressif de façon intéressante, autant le faire avec un minimum d'esprit. Surtout lorsque l'on ne connait goutte au sujet.

[Edit : n'est pas Nicolas Ungemuth qui veut.]