Forum de rock6070

Acheté lundi dans une petite boutique de Lille - rue Solférino pour les lillois.

Enregistrement de 87. Avec Leon Thomas au chant sur 3 titres. Fini le free et retour à un jazz lyrique mais assez standard. Mais de toutes les façons un merveilleux album, soul et blues à souhait et oh combien coltranien. D'ailleurs il interprète Equinox du grand John !

Son olpif (on est dans les années 80) et production de Bob Thiele.

http://www.youtube.com/watch?v=VzLDOaS1Otw

http://www.youtube.com/watch?v=bOQz1R9d ... re=related

Pas mal le Ramon Morris ! Je connaissais pas ! Intéressant également The Awakening ! J'aime bien ! Sur ce label, ya aussi Doug Carn (Revelation, Adam's Apple) à écouter ! Et le Donald Byrd passe très bien ! Ca me confirme le fait qu'il faut que je me procure l'album Black Byrd !

Sinon moi dernièrement, j'écoute Kyle Eastwood (le fiston de Clint) !! Et c'est du très bon jazz, bien étudié mais sans se prendre le chou, moderne, efficace, funky parfois, je vous laisse découvrir si c'est pas déjà fait :



Ah oui, et c'est Eastwood à la contrebasse ;) A noter aussi la présence sur cet album de Ben Cullum (frère de Jamie) et de Manu Katché ;)

Et un bien jazz-funk, et en live en plus, bande de petits veinards :



BIG UP !

Enregistrement de 87. Avec Leon Thomas au chant sur 3 titres. Fini le free et retour à un jazz lyrique mais assez standard. Mais de toutes les façons un merveilleux album, soul et blues à souhait et oh combien coltranien. D'ailleurs il interprète Equinox du grand John !
Son olpif (on est dans les années 80) et production de Bob Thiele.


En effet un bon album !
Vu récemment lors d'un concert londonien retransmis à la TV, toujours opérationnel, il s'économise en délégant à son (excellent) groupe, mais possède toujours le feu sacré, il fait toujours le show et balance encore son ténor de bas en haut ...

Erik Truffaz 4Tet- El Tiempo de la Revolucion, 2012

Toujours fidèle à ses sonorités, le trompettiste, peut-être le plus cool de la sphère jazz, continue de tracer sa route entre pop (une invitée chanteuse ici sur deux titres) et des sons bien actuels, avec quelques thèmes sympas qui rappelle Davis comme souvent et une ouverture grandiose avec le titre qui donne son nom au disque et qui le clôt aussi.

Keith Jarrett - My Song, 1978
Un disque que je découvre avec des compositions de Keith lui-même. Rôle assez important tenu par un fidèle chez ECM, Jan Garbarek.

un fidèle ECM, c'est le moins qu'on puisse dire, c'est grâce à lui que le label a tenu debout au tout début quand il sort son Afric Pepperbird, c'est grace à lui que Jarrett a signé chez eux. Sans lui ECM ne serait pas ce qu'il est.

et c'est le quartet classique de Jarrett à cette époque, la fine fleur du jazz nordique. Cette année, ECM a sorti l'excellent Sleeper, un live de 79 enregistré à Tokyo par ce quartet.

1972 et déjà le premier album chez ECM, il y avait en germe sur cet album solo tout ce qui allait faire de Köln Concert un "Hit" du jazz. Les compositions sont plus courtes mais le style est là, déjà cet album fut une belle réussite commerciale...
Un incontournable de Keith Jarrett avec Survivors' suite et Tales of another (sous le nom de Gary Peacock). J'ajouterai Death and the flower à titre plus personnel.

excellent ce Facing You, de toute façon Jarrett en piano solo, en principe c'est de la qualité.

Pendant ses débuts aux côtés de Charles Lloyd il jouait même free, ce qui aujourd'hui peut paraître étonnant car il a tout d'un classique (c'est le lot de certains surdoués), mais j'aimais bien ses prises de risque d'autrefois...

C'est plus qu'un surdoué Jarrett et comme tous ces gens la, la tête enfle parfois un peu.


Il a joué du classique Keith il me semble, il s'est attaqué au petit Mozart.

Il a joué du classique Keith il me semble, il s'est attaqué au petit Mozart.

Après il s'est dit:"Trop fort, Jarrett"

Donald Byrd - Ethiopian Knights, 1972

Allez, je me fais plaisir, je mets la liste des convives. La ligne de basse qui vient rejoindre la batterie sur le chemin, suivi de la guitare clopin-clopante de The Little Rasti est une merveille. Comme souvent chez Byrd, la veine funky prime dans son jazz.

Bass – Wilton Felder
Drums – Ed Greene
Guitar – David T. Walker, Greg Poree
Organ – Joe Sample
Piano – William Henderson
Producer – George Butler
Tenor Saxophone – Harold Land
Trombone – Thurman Green
Trumpet – Donald Byrd
Vibraphone – Bobby Hutcherson

Jack Dejohnette (batterie, percussions), John Mclaughlin (guitare électrique, guitare classique), Wayne Shorter (saxophone soprano), Sonny Sharrock (guitare électrique), Walter Booker (guitare classique), Miroslav Vitous (contrebasse), Chick Corea (batterie, vibraphone), Airto Moreira (percussions), Maria Booker (chant)

Blue Note / BST 84332 US / 1969

Wayne Shorter uniquement au soprano en 69 avec un groupe fabuleux, on y entend déjà l'esprit du Miles avec lequel il vient d'enregistrer Bitches Brew, mais s'y ajoute un côté free voir psychedelique. Le duo Sonny Sharrock, John Mclaughlin est époustouflant. Chick Corea à la batterie, c'est pas une blague!
Un superbe album (malgré la pochette)!

J'écoute The Little Rasti !

Sorti en 79 chez ECM, Jarrett en solo. De l'orgue d'église, plus précisément enregistré en Allemagne à la 'abbaye bénédictine d'Ottobeuren en Bavière. Comme souvent chez Jarrett ce sont des impros. J'écoute la version entière sorti en LP à l'époque vu que le CD ne reprend qu'une partie du récital.