Forum de rock6070

C'est le premier du "club des 27", pas le plus connu ni le plus écouté, mais certainement celui qui véhicule le plus de mythes, de légendes où l'irrationnel le dispute à l'imaginaire.

C'est par cet album qu'il se fit connaître, lors de sa première diffusion, en 1961. Pourtant l'enregistrement date de deux sessions de ... 1936 et 1937 ! Ce laps de temps a laissé la place à toutes sortes de supputations, rumeurs, bruits et fantaisies, le réel se mélangeant à la sorcellerie. Il se raconte qu'il côtoyait même "le malin". Il aimait les femmes et certainement les ensorcelait, il serait même mort empoisonné par un mari jaloux, lui qui aimait les femmes à chacune de ses étapes.

Nous sommes là face à l'un des albums fondateurs de notre musique, un incontournable, au même titre que "Let It Bleed" ou "Sergent Peppers", son influence a été considérable. Particulièrement pour ce qui concerne son jeu de guitare, révolutionnaire et jamais entendu alors, certainement le fruit d'un pacte avec le diable! Plus sûrement on remarque sur les quatre photos qui existent de lui, de longs doigts qui lui permettent de jouer des accords inouïs pour l'époque.

Quatre photos ? Je n'en connais que deux, je serais curieuse de voir les deux autres. Il y a quelques années, certains ont cru en découvrir de nouvelle, (et se faire du fric dessus) mais ca reste vérifiable... Ca relève un peu de l'histoire du mec qui aurait retrouvé le crâne de Mozart en creusant dans d'anciennes fosses communes.

Mais finalement toutes ces histoires continuent encore et toujours à faire perdurer le mythe, c'est ce côté insondable qui fait aussi que Robert Johnson, en plus d'être l’un des Pères, est une légende. A défaut de rencontrer le diable à la croisée des chemins, qui ne rêverait pas de vendre son âme à Robert Johnson ? ( Moi j'en rêve en tout cas... )

Un très bon Best-Of, d'un très bon. Slim Harpo, maître du Swamp Blues, forme qui émerge à partir des années 1950 sous l'impulsion de producteurs du sud, tel que JD Miller. Un Blues que je qualifierai d'une exquise nonchalance, l'accompagnement est basique, simple, épuré, les rythmes sont entêtants, voir même obsédants. Et puis ce phrasé à l'harmonica, ca swing, c'est grinçant et élégant. Bref, c'est d'une grandiose simplicité, je ne m'en lasserai jamais.
Ce monsieur a eu également une grande influence sur des groupes comme les High Numbres avant les who, I'm Face en est la parfaite illustration.

Quatre photos ? Je n'en connais que deux, je serais curieuse de voir les deux autres. Il y a quelques années, certains ont cru en découvrir de nouvelle, (et se faire du fric dessus) mais ca reste vérifiable... Ca relève un peu de l'histoire du mec qui aurait retrouvé le crâne de Mozart en creusant dans d'anciennes fosses communes.


Le nombre de photos connues de Robert Johnson est effectivement sujet à caution, comme beaucoup d'éléments le concernant. Voici celles dont on peut penser qu'elles sont de lui. Il existe néanmoins un doute sur l'une d'entre elles...

Ca relève un peu de l'histoire du mec qui aurait retrouvé le crâne de Mozart en creusant dans d'anciennes fosses communes.




C'est le crâne de Mozart enfant qui a été retrouvé

Merci pour le lien, je n'avais pas connaissance de ces clichés, place aux supputations à présent.

Ca relève un peu de l'histoire du mec qui aurait retrouvé le crâne de Mozart en creusant dans d'anciennes fosses communes.




C'est le crâne de Mozart enfant qui a été retrouvé
Et ya même une fois ils ont dit " le crane de mozart est là"

Ca relève un peu de l'histoire du mec qui aurait retrouvé le crâne de Mozart en creusant dans d'anciennes fosses communes.




C'est le crâne de Mozart enfant qui a été retrouvé
Et ya même une fois ils ont dit " le crane de mozart est là"


Bach et Mozart vont au bistrot....
Le barman: " qu'est ce que je te sers Bach?"
Bach: "un baby"
Le barman: "et toi Mozart?"
Mozart:" Un baby comme Bach"

La classe et pis cétou ! surtout le final en claquant des doigts

Howling Wolf Original Folk Blues / 1966

La sainte mère d'Howling Wolf refusait de voir son fils car il jouait la musique du diable et c'est certain elle ne se trompait pas. Un album un peu obscur, sans renseignement sur la pochette (fort belle), peut-être une compile (?), l'ensemble se tient bien, climat lourd et oppressant porté par la voix puissante et rocailleuse du géant. Le petit groupe de musiciens autour assure avec justesse.