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The Eleventh House - "Level One" (1975)

01 - "Level One" (Mike Mandel)
02 - "The Other Side" (Michael Lawrence)
03 - "Diedra" (Mike Mandel)
04 - "Some Greasy Stuff" (Alphonze Mouzon)
05 - "Nyctaphobia" (Alphonze Mouzon)
06 - "Suite : a-Entrance/b-Repose/c-Exit" (Larry Coryell)
07 - "Eyes Of Love" (Larry Coryell)
08 - "Struttin' With Sunshine" (Larry Coryell)
09 - "That's The Joint" (John Lee)

Bass Guitar – John Lee
Guitar – Larry Coryell
Keyboards – Mike Mandel
Percussion – Alphonse Mouzon
Trumpet, Flugelhorn – Michael Lawrence

Guitar [12 String] on A1 – Steve Khan

Artwork – Bob Heimall
Photography – Ed Caraeff
Engineer – Ralph Moss
Producer – Skip Drinkwater

Rien que de mentionner cette frange particulière de la musique électro acoustique et certains se signent, ou sont secoués de spasmes.
Considéré souvent comme une musique de yuppies, d'amateurs pisses-froid ou de férus de virtuosité onaniste, le jazz rock orthodoxe, devenu fusion, est surtout un style qui a fasciné des cohortes de musiciens
Je pourrais citer quelques albums qui ont conquis quelques réticents à cette musique trop hygiénique. En voici déjà un.

La Onzième Maison (niaiseries astrologiques) est composée de :
Alphonse Mouzon, nouveau Mohammed Ali des drums, lequel déclare à l'époque baguetouiller au moins aussi vite que Billy Cobham en gardant ses boots en peau de reptile, le tout sans transpirer des pieds.
Al Mouzon se recyclera dans le disco rentable et sa production, à l'instar d'un autre monstre des fûts et cymbales Narada Michael Walden.
John Lee avec un son de basse gouleyant plus proche de John Paul Jones que de Miroslav Vitous
Bien que non spécialiste, je pense que l'excellent Michael Lawrence est sous influence Miles, ce qui ne peut guère surprendre avec un trompettiste. C'était ça ou George Jouvin.
Mike Mandel claviériste subtil aux sonorités délicates et cristallines du plus bel effet.
Larry Coryell, guitar hero certifié de son état, tente de doubler dans la montée John McLaughlin tout en "santanisant" pour faire des pauses. Il parvient à faire passer le nouveau concurrent dans le genre Jeff Beck pour Joe Pass le temps de cet album.
La musique de The Eleventh House est définie sur un site spé de hard bop, débrouillez-vous avec ça. Tout ce que je sais, c'est que ça chie dans les enceintes avec ce "Level One". Juste une pièçounette acoustique par Larry pour souffler.
L'album précédent et premier de la Eleventh House est plus cool et moins électrique, je l'apprécie beaucoup. Le suivant, aux allures de follow up mi-réussi, baissera un peu le régime.
Je ne connais à ce jour aucune édition CD de cet album, je surveille depuis bien une quinzaine d'années. Même en import nippon. Le plus grand scandale de l'industrie musicale !

http://www.jheberg.net/download-DD3A351F3429-tehflclo.html
RIP vinyl
pot de masse : diedra
Aller direct sur Upload, la plupart des liens sur les z'ot hébergeurs sont dead

Je l'ai en vinyle, j'écouterai
mon père a pleins pleins de vinyles de jazz rock

Belle initiative ! Parce que ça me gonfle depuis longtemps d'entendre dire que ce genre de zic cumule tous les défauts du pompier et de la boursouflure ! Comme le prog donc !

Il ya dans le genre des trucs inécoutables et d'autres qui devraient être obligatoires pour se décrasser un peu les esgourdes ! Tiens par exemple le premier LP solo de Stanley Clarke ! Ou Bird Of Fire du Mahavishnu...

Mais bon les musiciens souvent on ne les aime que quand ils ne savent pas jouer !

Tant que ce n'est pas du déballage de virtuosité, avec juste un feeling basique. C'est ça qui décourage celui qui vient à la rencontre du genre.

J'ai détesté ça à l'époque où ça faisait rage pour les raisons invoquées par Harvest. Ça me paraissait froid sans âme trop technique et puis de la musique sans chant bof. bof.
Et puis j'ai redécouvert le genre il y a quelques années en me trouvant les vinyles de Mahavihnu, Coryell, Retrur to Forever et je dois dire que j'ai revu mon jugement car cette redécouverte m'a amené à fouiller et à découvrir le Jazz tout simplement par l’intermédiaire de Weather Report, Miles Davis etc... Maintenant je me mets à écouter plein de Jazz Mingus, Coltrane et c'est passionnant car il y a tellement de choses à découvrir en ce domaine.
Et puis quand je mets du Jazz pendant plusieurs heures et que j’essaie de réécouter du Rock après, ça me parait des fois un peu trop simpliste et désuet. Je ne sais pas si ça vous fait ça aussi. Et puis il y a des merveilles de finesse et de bon gout que j'écoute en ce moment: les 2 premiers Return to Forever avec Joe Farrell, Flora Purim, Hermeto Pascual et j'adore le son des disques ECM garbarek, Metheny, Dejohnette, Rypdal... Mais est-ce encore du Jazz?

faut dire aussi que vers 1977/1978 le style s'essoufle, la version fusion-jazz se boursoufle un peu outre atlantique
par contre la version neo-free gagne en maturité en europe
en France notamment (cocorico)

A priori, le jazz-rock me soûle très fort. Mais je vais essayer ce disque, pour voir si avec l'âge la tolérance croit. Merci pour la proposition, Algernon.

Jamaaladeen Tacuma a joué avec Ornette Coleman, Jeff Beck, Carlos Santana, David Murray et Olu Dara. C'est un énorme bassiste et s'il penche un peu côté Jazz, il penche surtout côté funky. Ces deux albums là datent de 84 et 87 et peuvent sans risque être catalogués de Jazz-rock. Ornette Coleman et Olu Dara apparaissent sur le premier.

Jamaaladeen Tacuma, je ne connais pas du tout. J'écoute "Sly" sur YT, j'aime beaucoup, très beau jeu élégant et sobre.

Je suis parfois très en colère face à ce style.
Comme le progressif, les musiciens ont un peu exagéré dans le m'as-tu-vu-jouer. Ce n'est pas un cliché mais une réalité. Les egos y sont peut-être même plus développés encore qu'ailleurs.

La musique s'est désincarnée et les spectateurs allaient au concert pour se la raconter, ou pour voir des bêtes de foire. Le zoo ou le cirque auraient suffi.

Alors, il faut faire le tri... Pas évident car il y a vraiment des horreurs qui ont été commises en son nom, et beaucoup de choses que je déteste dans la musique s'y trouvent.

j'avions pas vu ce sujet mais rien que la présence de Larry Coryell et de Al Mouzon donne envie


Après c'est comme tout, un mec comme Pat Metheny par exemple est un type talentueux mai il un peu tendance a en faire trop parfois surtout avec son groupe, quand il joue pour les autres il est plus sobre. le jazz rock faut aimer mais un bon Return to Forever ou un Weather Report de derrière les fagots ça reste sacrément bon.

j'avions pas vu ce sujet mais rien que la présence de Larry Coryell et de Al Mouzon donne envie
ça c'est tout bonnement génial

Moi aussi j'aime le jazz-rock,
on peu ajouter Billy Cobham qui nous à gratifié de quelques standards du genre,
sans auto-satisfaction; j'ai quelques perles en LP que je trouve encore aujourd'hui
plus que pertinentes.

@ suivre Gong

J'aime bien les albums solo de Cobham. "Spectrum" est un classique du genre.

Très bonne idée car il y a du lourd dans ce genre!