Chers vous tous,
Ca y est ! Le deuxième numéro de Vapeur Mauve est enfin terminé (il sera en ligne dans quelques jours), mais, avant de laisser éclater votre joie, j’aimerais que vous lisiez attentivement ce sujet.
Je me suis peu exprimé sur Vapeur Mauve durant ces dernières semaines, comme vous l’avez peut-être constaté : c’était voulu. Vous livrer mes sentiments, comme vous allez le lire, signifie obligatoirement une remise en question de l’ensemble des participants du magazine, aussi, avec le numéro deux inachevé, ce n’était pas le moment de le faire.
Aujourd’hui, je me permets de vous annoncer que je me retire de Vapeur Mauve si cela se déroule de la même façon que pour le numéro deux. En effet, pas mal de choses m’ont déplu, remplaçant progressivement mon plaisir par un ras-le-bol et une grande lassitude.
Voici en toute sincérité ce qui m’a heurté durant ces semaines. Je précise que le but de ce sujet n’est pas de lancer des polémiques, mais de trouver des solutions pour qu’un numéro trois puisse exister : sans cela, Vapeur Mauve se fera peut-être, mais sans moi.
Prêts ? Allez, courage, on souffle un bon coup et on y va…
1) Ce sont toujours les mêmes qui se tapent tout le boulot, par "toujours les mêmes" comprenez, le plus fréquemment, Radada et moi. Fort heureusement, certains nous ont aidés pour la création de Vapeur Mauve 2, à savoir Greg, Carcamousse pour les corrections et Elmo pour la mise en page. Quelques autres se sont investis bien entendu, Lou et Laurent notamment (j’en oublie peut-être et je leur prie par avance de m’excuser), mais c’est trop peu. Il faut que tout le monde mette la main à la pâte, pas proposer un article et puis basta ! La plupart ne pensent qu’à écrire leur texte. C’est vrai, c’est la raison principale pour laquelle le magazine a été créé, mais penser ainsi, c’est oublier qu’entre le moment où un article est torché et celui où il parait dans le magazine, des dizaines de manipulations sont nécessaires.
2) Lire sur le forum "vérifier les corrections est une perte de temps", "il faut être plus efficace et productif" et d’autres conneries du genre sont hautement insupportables. Ces critiques stupides et inutiles en ont ajouté à mon ras-le-bol, surtout que ces réflexions émanent d’un membre qui ne fait strictement rien en-dehors de son unique article. Plutôt que de juger le travail des autres, ne serait-il pas plus constructif de s’impliquer davantage dans le magazine, dans sa correction et sa mise en page par exemple ?
3) Se fixer des délais dans le temps est impossible. Pourquoi ? Parce que nous ne sommes pas des professionnels et parce que nous avons une vie en-dehors du forum, aussi tenir des échéances strictes est impossible, alors pourquoi ne pas sortir Vapeur Mauve seulement quand on est prêt ? Il n’y aurait peut-être qu’un ou deux numéros par an (qui sait, peut-être plus ?), mais ce serait fait sans contraintes, avec plaisir.
4) Dans le même ordre d’idée, à l’avenir, il faut absolument éviter d’écrire des articles en fonction d’une date précise. Je m’explique, dans Vapeur Mauve 2, on peut y lire un coup de gueule écrit au mois d’août qui se conclut par "Redonnez-moi ma chance en hiver et je fais un massacre !", sauf que l’article sort en décembre. Quel est l’intérêt aussi de lire des comptes-rendus de concerts vieux de six mois ? Bref, l’actualité, avec les délais flous de sortie du magazine, est à oublier.
5) Certains rédacteurs en font trop. Avant même que le deuxième numéro de Vapeur Mauve soit sérieusement lancé, certains revendiquaient déjà cinq articles pour le numéro trois voire même le quatre. De plus, ce sont malheureusement tout le temps les mêmes rédacteurs qui écrivent tout. Je plaide coupable sur ce point d’ailleurs pour le numéro deux puisque je signe quatre articles, c’est beaucoup trop ! On va dire que c’est le dossier Zappa qui m’a émoustillé et qu’on ne m’y reprendra plus. Je n’ai jamais lu aucune revue dans laquelle les cinq mêmes chroniqueurs écrivent la quasi-totalité des articles. Deux chroniques par personne me semblent un maximum. Cela permettrait aux personnes plus timides de proposer d’autres articles, de varier les rédacteurs et puis cela réduirait un peu le nombre de pages.
6) En effet, le numéro 2 fait 110 feuilles. C’est trop ! Je sais qu’on est libre et qu’on aimerait pouvoir se laisser aller à faire des articles très longs. Une nouvelle fois, je suis en tort, ma chronique sur le Studio Z fait 6 pages, c’est bien, mais c’est trop long pour la correction et la mise en page. Deux possibilités s’offrent à nous, selon moi, soit on continue à faire de longs articles mais il faut en faire moins ou alors si l’on garde le même nombre de rubriques il faut absolument que les articles soient plus courts (2 pages ½ maximum). La deuxième solution semble préférable afin de conserver plus de diversité dans les rubriques.
7) Tiens, les rubriques, encore quelque chose qui me chiffonne : il y en a beaucoup et ce n'est pas un problème en soi, c’est même plutôt chouette, mais pourquoi chaque chronique doit-elle obligatoirement se retrouver dans chaque magazine ? Ne pourrait-on pas alterner ? A cause de cela, dans le numéro deux, nous en sommes arrivés à une situation terrible où personne n'ayant écrit pour une rubrique, quelqu'un a dû s'y coller d’urgence. C’est stupide ! Il aurait été tellement plus simple de laisser, pour cette fois, la rubrique de côté et la reprendre dans le numéro suivant, si un volontaire se proposait.
Mon souhait est de pouvoir me concentrer sur la rubrique cinéma, éventuellement proposer un deuxième article, mais surtout ne pas devoir en faire vingt fois plus que les autres. Jusqu’à présent, cela a été impossible ; il en sera pourtant ainsi dorénavant.
Attention, ce message ne signifie absolument pas que la situation est désespérée. La preuve, je vous apporte déjà sur un plateau en or la solution pour la mise en page. Il est possible que chacun fasse un petit bout de la mise en page, allégeant considérablement ma tâche. Pour cela, rien de très compliqué, foi de nain. Si vous savez faire un copier/coller dans un canevas créé par mes soins dans Word, vous pourrez mettre en page votre article. Cela fonctionnera si tout le monde y met de la bonne volonté.
Pour les autres points soulevés dans ce sujet, je vous laisse discuter en espérant vous voir trouver des réponses.
A vous la parole !
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