Forum de rock6070

Salut ,

Comme je ne sais pas où placer ce topic, en me levant ce matin j'ai eu l'idée d'un sujet pour un prochain numéro suite à la lecture de l'éditon du numéro 5 de Béa.
Sommes-nous des drogués de musique et de vinyle en particulier, je m'explique, il y a des personnes qui achettent de la drogues, parce qu'ils sont physiquement et psychiquement addicts, ils ne peuvent plus s'en passer et on en connait les ravages, il y a d'autres personnes qui achettent tout le temps des vêtements, ou qui ne peuvent pas de passer de leurs jeux videos ou téléphone.
N'étant pas accro ni aux jeux vidéo , aux fringues et aux téléphone, ni aux clopes.....je me suis toujours dit que je n'avait aucune dépendance malgré le fait que j'aime énomément la musique.
Puis,le vendredi matin de la semaine dernière, il m'est arrivé un truc bizarre, j'avais trouvé un vinyle super de funk : the jimmy castor bunch, je l'ai écouté dans le magasin et pris les yeux fermés mais je ne sais pas pourquoi j'avais une impression bizarre.
Puis une heure après en me ballandant , je l'ai fait tomber et il s'est cassé, j'étais bien sur super énnervé et assez triste, j'y ai repensé toute la journée et même encore maintenant, cela ne m'était jamais arrivé auparavant. Puis j'ai réfléchis, et j'ai lû l'édito peu de temps après et j'ai fait le rapprochement parce que je me retrouve totalement dans l'édito. Alors je me suis posé la question: suis-je devenu accro à la musique et à l'achat de vinyles depuis dix ans que j'en achette? Est-ce que je peux m'en passer d'en acheter si je vois quelque chose d'intérressant? Eh bien, je ne suis pas sûr à 100%, psychologiquement, c'est un des symptomes de l'addiction.
Je ne sais pas vous, les forumeurs, comment vous voyez la chose, et votre avis m'interesse, mais je pense que cela pourrait faire l'objet d'un article avec débat.
A vous lire.
Cyril.
Ps, peut-être que ce message devrait être placer ailleurs sur le forum.

C'est un sujet passionant. Je me suis également posé la question qui a fait que j'en suis arrivé à une collection de près de 5000 pièces... et je continue toujours d'acheter. Mon achat est compulsif et jamais prémédité. C'est souvent qu'il m'arrive de me lever le matin en disant, "il faut que je passe chez untel" ou, "il me faut un nouveau disque". Le rapprochement avec la cigarette est assez troublant. Fort heureusement, l'abus de musique n'occasionne aucun autre trouble de santé (sauf si on l'écoute trop fort...)

Je pense qu'interviewer un psychologue à ce sujet pourrait être intéressant pour en comprendre les mécanisme. Qu'en penses-tu ?

C'est un sujet passionant. Je me suis également posé la question qui a fait que j'en suis arrivé à une collection de près de 5000 pièces... et je continue toujours d'acheter. Mon achat est compulsif et jamais prémédité. C'est souvent qu'il m'arrive de me lever le matin en disant, "il faut que je passe chez untel" ou, "il me faut un nouveau disque". Le rapprochement avec la cigarette est assez troublant. Fort heureusement, l'abus de musique n'occasionne aucun autre trouble de santé (sauf si on l'écoute trop fort...)

Je pense qu'interviewer un psychologue à ce sujet pourrait être intéressant pour en comprendre les mécanisme. Qu'en penses-tu ?

oui ça serait intéressant d'avoir l'avis d'un psy.
je peux m'en occuper, j'ai ça en rayons

Ça a l'air interessant . Je suis un peu comme ça aussi . Si c'était pas pour les petit soucis d'argent , je continuerai à acheter des disques à la pelle aujourd'hui .
J'ai moi aussi cassé un disque que je venait a peine d'achetai ; sur le coup j'ai criai de colère et m'en suis voulu comme un fou toute la journée de n'avoir pas fait gaffe en le manipulant .

C'était le premier Big Brother & the holding Co , pressage us sur Mainstrain,tombé à la vertical sur la tranche du disque, brisé net , il a fini accroché au mur , et les morceaux brisé dans un petit sachet dans la pochette .

C'est Yenyen qui doit s'en souvenir

C'est vrai qu'on peu vite s'emporter pour finalement une simple galette noire brisée.

Je me souviens qu'il y a deux ans, je venais d'acheter le somptueux album FUSION du quartet VANDER-TOP-LOCKWOOD-WIDEMANN. Mis sur le siège arrière de la voiture. Madame Plôm va pour chercher un truc, aussi sur le siège arrière et commence par mettre un genou sur le disque, j'ai hurlé, je crois qu'elle n'a pas compris. J'ai même cru un moment qu'elle avait fait ça de façon prémédité. C'est fou ce qu'on peut vite s'emballer pour ce qu'on appelle une passion mais qui n'est en fait qu'une addiction.

Et puis d'abord, c'est quoi une addiction ? est-ce juste une dépendance physique ? psychologique ? y a-t-il d'autres mécanismes en jeu ?

Il y a aussi un phénomène de "respect", je pense, qui rentre dans notre passion.
Le fait de ne pas prendre soin de l'objet, pas l'objet lui même mais ce qu'il représente, pire de le briser peut être vu comme un manque de "respect".
Vous me suivez?

Il suffit de voir comment tout passionné prend soin de sa collection, ainsi que celle des autres, et ceux quelque soit l'objet.

En tout cas sujet très intéressant et qui nous concerne surement tous

Il y a aussi un phénomène de "respect", je pense, qui rentre dans notre passion.
Le fait de ne pas prendre soin de l'objet, pas l'objet lui même mais ce qu'il représente, pire de le briser peut être vu comme un manque de "respect".
Vous me suivez?


Oui,c'est possible , je suis d'accords sur ce point .

L'emportement arrive souvent aussi en contrepartie du dévouement de trouver - enfin ! - une pièce qu'on a passé des mois, des années à chercher. La déception n'en est que plus grande.

Ça a l'air interessant . Je suis un peu comme ça aussi . Si c'était pas pour les petit soucis d'argent , je continuerai à acheter des disques à la pelle aujourd'hui .
J'ai moi aussi cassé un disque que je venait a peine d'achetai ; sur le coup j'ai criai de colère et m'en suis voulu comme un fou toute la journée de n'avoir pas fait gaffe en le manipulant .

C'était le premier Big Brother & the holding Co , pressage us sur Mainstrain,tombé à la vertical sur la tranche du disque, brisé net , il a fini accroché au mur , et les morceaux brisé dans un petit sachet dans la pochette .

C'est Yenyen qui doit s'en souvenir

Tu parles de ça ?

Nan !!!!!!!! tu l'as retrouver !!!!!!!! ça t'a marquer à ce point ?

Une fois de plus , je suis desolé yenyen . ( p'tain, revoir ça, qu'elle tristesse )

M'en parle pas.

Super intéressant comme sujet et très bonne idée. J'ai déjà commencé à écrire ce que j'en pense aussitôt mais je l'envoie ici ou je le garde pour le prochain VM? A qui?

Ça pourrait être chouette d'en faire un dossier dans VM. Sujet très intéressant en effet. Drogués, sûrement, mais je pense que les vinyles ne sont qu'une conséquence, ils ne nous intéresseraient pas si nous n'aimions pas autant la musique. Drogués surtout dans la mesure où, contrairement à la majorité des gens qui se contentent de ce qu'ils entendent, on a besoin de plus, on part nous-mêmes à la recherche de découvertes, on en redemande. La musique, on le voit ici, accapare en permanence nos pensées, sont l'essence de nos écrits.

Je reconnais assez que j'ai été "dépendant" pendant une très longue période, quand je me suis mis à complèter ma collection de vinyles après quelques années de diète. Mais pas de plaisir coupable. Je n'ai jamais donné dans la collectionnite aigüe : avoir à tout prix tel pressage, picture disc, etc. Mais c'est vrai que rester une semaine sans passer devant des bacs, ça me manquait rapidement. J'ai comparé ma décision d'arrêter complètement d'acheter des disques d'occase, il y a sept/huit ans, à un sevrage.