Merci Mr Dada et Mr Duschmurtzs pour vos reactions très intéressantes et assez drôles, je pense aussi que l'addiction se fait surtout au niveau psychologique mais surtout par le plaisir de la recherche, de la découverte souvant dûe au hasard d'un disque que l'on cherchait depuis longtemps ou d'un autre qu'on prend parce qu'il nous rappelle vaguement quelque chose qu'on a lû quelque part ou tout simplement au feeling. Mais surtout, je pense que la notion de curiosité a rôle très important, quelque soit le domaine auquel on s'interesse. Et dans le cas des vinyles, c'est sans fin, c'est ça qui est bien. Grâce qux vinyles, non seulement j'ai développé mes goûts musicaux, et je continue toujours à le faire, mais ils m'ont permis de m'interesser au pop art et à andy warhol, à la littérature beat de kerouac, burroughs...., de lester bang, de lire des livres sur le san fransisco des années 60, sur les photos du grand alain dyster sur jimi et sur ses séjours aux US, à Hunter Thompson, de voyager à londres , barcelone...., je parle pas des films et des documentaires sur les rolling stones, ken kessey et le reste. Bref, j'ai découvert tout un univers qui sans les vinyles me serait en partie fermé. Et c'est vrai que ça représente un budget tout ça , mais ça vaut sacrément le coups. Je pense aussi, que la recherche de vinyles nous procure à nous même , ce que des jeux videos ou le dernier Ipad procure à un accro des technologies, il y a en effet la notion de manque à compenser, et pour chacun d'entre nous , la raison profonde en est différente. Il ne se passe pas un matin sans que je n'allume ma platine en prenant le petit dej', et la musique me procure de l'énergie pour la journée, ce matin c'était les O'jays, green on red et une compil de musique psyché du brésil. Donc en résumé, les vinyles sont une drogue douce qui devrait être remboursée par sécu....mais le seul danger si l'on peut dire, est que les jeunes s'intéressent de plus en plus aux vinyles, par mode ou réel intérêt, un peu des deux je pense et c'est super mais ça les pros du marketing l'ont bien compris dans les pub, les fringues etc, le nombre de pubs où je vois une platine vinyle apparaitre, pour faire "in", c'est dingue et le nombre de reéditions format vinyle des nouveaux albums en cd, c'était impensable il y a quelques années encore, j'ai vu le dernier iron and wine en vinyle avant qu'il sorte en cd, d'un côté c'est bien mais de l'autre les prix sont assez, trop? élevés, l'album Hawk d'isobel campbell et mark lenagan à 26euros dans un magasin près de chez moi, c'est trop je pense , pareil pour le nouveau robert plant, je ne parle pas des coffrets exile, des pierres qui roulent, je veux bien que les maisons de disques et les labels jouent sur la sensibilité vinyle des gens, le côté physique de l'objet face au mp3 dématerialisé mais faut pas abuser. Tout ça pour dire que pour ne pas se faire récupérer par les marketeux et publicitaires de tout genres, il faut s'imposer des limites même si parfois c'est difficile, ce qui importe c'est la découverte, la curiosité et le plaisir quotidien que l'on éprouve à écouter de la musique, c'est pour cela que j'achette toujours des cd, que l'on trouve aujourd'hui à des prix très bas même les nouveautés et d'autres qui seraient sans doute introuvables sans les grands sites d'achats en ligne . Tout cela juste parce que je suis accro à la musique et c'est tant mieux. A plus. Cyril
Ps: Green on red, à recommander à tous les amateurs des black keys et de rock balloche du bayou.
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