Forum de rock6070

Dios, j'ai failli frapper ma meuf, elle s'apprêtait à mettre mes Boris Vian et mes Vernon Sullivan à la trappe !!! .. ben kwoi, tu ne les lis plus depuis au moins 30 ans !!

Merdum, c'est vrai en plus, ça a dû vieillir, non ???

Dios, j'ai failli frapper ma meuf, elle s'apprêtait à mettre mes Boris Vian et mes Vernon Sullivan à la trappe !!! .. ben kwoi, tu ne les lis plus depuis au moins 30 ans !!

Merdum, c'est vrai en plus, ça a dû vieillir, non ???

Michel Gondry va sortir un film tiré de Vian. L'occasion pour les mômes de le relire...

Waou, le Pessoa, je connais, mais tu me donnes envie de lire le Bolaño. Cela tombe bien, cet am, je vais en ville, direction, Gibert ou Sauramps.
Merci Norbates (You're the) Man !

Si ça te plait, tu pourras tenter 2666 du même. Il est un peu moins sexy au départ, la première partie, très Borgesienne, peut paraître un peu vaine. Quand tout s'emboîte, ça devient vertigineux, il faut absolument s'accrocher. C'est un fameux pavé.

Par contre, j'avais essayé de retrouver Les Détectives Sauvages et il n'avait pas été réédité, j'espère que tu arriveras à mettre la main sur un exemplaire. A la bibli il est courant je pense.

Hasard heureux, un article du Télérama de la semaine passée est consacré à Bolaño pour la sortie d'inédits..., il va dans le même sens que toi, citant Borges, notamment, comme influence. Et insistant sur 2666. Va falloir que j'y retourne...

Wouaww .. "4 soldats français" de Jean Vautrin .. entre San Antonio et le tragique, du genre .. " on baigne dans du jus d'hommes, non ? )

4 bouquins et cela se bouquine avec plaisir et surtout, ravi d'avoir échappé au massacre ..

Pour ma part, des grands classiques :

Jean-Paul Sartre : La nausée
Kafka : La métamorphose et autres récits
Arthur Rimbaud : Poésies. Une saison en enfer. Illuminations.
John Kennedy Toole : La conjuration des imbéciles
Maupassant : Le Horla et autres nouvelles
Jorge Semprum : L'écriture ou la vie
Victor Hugo : Le dernier jour d'un condamné
Albert Camus : L'étranger
J.D. Salinger : L'attrape-coeurs
Baudelaire : Les fleurs du mal


Je ne suis pas un fou de littérature, mais je devrais un peu plus m'y pencher, c'est peut-être par manque de temps ou bien par choix de priorités, car j'ai aussi mes périodes de lecture.

Pour ma part, des grands classiques :

Jean-Paul Sartre : La nausée
Kafka : La métamorphose et autres récits
Arthur Rimbaud : Poésies. Une saison en enfer. Illuminations.
John Kennedy Toole : La conjuration des imbéciles
Maupassant : Le Horla et autres nouvelles
Jorge Semprum : L'écriture ou la vie
Victor Hugo : Le dernier jour d'un condamné
Albert Camus : L'étranger
J.D. Salinger : L'attrape-coeurs
Baudelaire : Les fleurs du mal


Je ne suis pas un fou de littérature, mais je devrais un peu plus m'y pencher, c'est peut-être par manque de temps ou bien par choix de priorités, car j'ai aussi mes périodes de lecture.
Je ne connais pas John kennedy Toole ; tu peux m'en dire quoi?

Je ne connais pas John kennedy Toole ; tu peux m'en dire quoi?

Disons tout d'abord que l'auteur est un looser magnifique n'ayant qu'écrit qu'un seul roman, celui-ci. S'étant dit qu'il n'avait aucun talent, il se suicida, et c'est bien dommage (enfin ça l'est toujours), car le bougre possédait une belle patte littéraire. C'est un roman humoristique racontant l'histoire d 'un personnage principal appelé Ignatius.

Je te mets ici le début d'un résumé :

Tout commence par un couvre-chef protégeant un faciès des plus curieux, limité à deux grandes oreilles velues, des cheveux en bataille, une bouche dédaigneuse à demi cachée par une volumineuse moustache, des yeux bleus et jaunes... Voilà posé dès les premières lignes le monument central de ce long roman: un individu formidable dénommé Ignatius J. Reilly.

Cette apparition initiale, si singulière, suffit à déclencher toute une série d’événements rocambolesques tissant des rets implacables dans lesquels vont se trouver pris une foule de petites gens. Ces destins individuels, tragiques mais narrés de telle sorte qu’ils en deviennent drôles, sont retracés à travers une succession de tableaux obéissant chacun à une sorte d’unité d’action au sens classique de l’expression, le plus souvent clos sur eux-mêmes. La cohérence narrative de l’ensemble se résume à un nom: Ignatius, dont la propension à provoquer des catastrophes force le respect.

Jonathan Swift résume en une phrase le talent du bonhomme :

« Quand un vrai génie apparaît en ce bas monde, on le peut reconnaître à ce signe que les imbéciles sont tous ligués contre lui. »

Facile à lire et avec beaucoup d'humour.
Quelques longueurs malgré tout, l'histoire est agréable mais se répète un peu trop.

...dont la propension à provoquer des catastrophes force le respect.
Cette phrase suffirait à résumer la vie de ce Mr.

Il me semble que c'est la mère de l'auteur qui, après le suicide de son fils, a bataillé pour faire publier son roman.

Facile à lire et avec beaucoup d'humour.
Quelques longueurs malgré tout, l'histoire est agréable mais se répète un peu trop.

...dont la propension à provoquer des catastrophes force le respect.
Cette phrase suffirait à résumer la vie de ce Mr.

Il me semble que c'est la mère de l'auteur qui, après le suicide de son fils, a bataillé pour faire publier son roman.

Tout à fait !

Pour ceux qui ont aimé "la conjuration des imbéciles", je conseille vivement la lecture d'un bouquin de Tristan Egolf, "le seigneur des porcheries".

Aaaaah, ce dernier est magistral!
Je l'ai trouvé bien meilleur que la "Conjuration...".

Pour ceux qui ont aimé "la conjuration des imbéciles", je conseille vivement la lecture d'un bouquin de Tristan Egolf, "le seigneur des porcheries".

Egolf a le génie épique et "le seigneur des porcheries" est un véritable chef-d’œuvre de démolition du monde moderne qui n'est pas sans rappeler Céline... Tandis que je trouve 'la conjuration des imbéciles' très surestimé...