C’est en Mai 1968 que le public découvre " I just want some poutine" l’album est un succès immédiat.
Ce second album (le premier est introuvable !) est l'un des plus fameux albums de folk-rock saccadé et de rythm’n’blues sorti cette année-là.
L’originalité est constante dans les compositions. Toutes contiennent une part de génie. Malgré ses sessions d’enregistrement décousues, le son est homogène. Le groupe n’est pas techniquement très bon mais les musiciens savent mettre leur musique au service de la voix de Witchy. Cette voix, rendue plus rauque par les tournées et la clope, chante des paroles plus personnelles et moins tourmentées que sur son album précédent, parfois même elles ne semblent pas avoir vraiment de sens, la récente découverte de drogues diverses et variées est parfois la cause de ces étranges associations de mots.
Cet album devient par la même un témoignage de l'époque, un des événements majeurs de l'année.
Il s'agit là du troisième album de Witchy Cow. Sorti en 70, cet album représente l'apogée du groupe.
Avec "Qui a foqué l'chien", Witchy Cow atteint le sommet de son style fusionnel. Le folk y côtoie le blues et un rock tendance trash.
L’album s’écoute d’une traite, sans perdre aucun intérêt tout au long des titres. Chaque morceau paraît plus séduisant que le précédent, dans des styles différents abordés avec un égal bonheur. Certains resteront comme des chefs-d’œuvre d’un rock échevelé, empreint avec raison d’arrogance. Le disque contient aussi ce qui peut etre considéré comme le premier hommage d'un groupe ou artiste envers Hendrix : Little chicken Wing, reprise de la chanson mythique du Voodoo Chile, encore plus belle que l'originale.
Bref, chaque morceau pourrait faire partie d’une discographie idéale, même si de nombreux chefs-d’œuvre de l’album restent inconnus du plus grand nombre.