La plume du critique a intérêt à être sacrément adroite pour aiguiser l'appétit du lecteur qui ne connaît pas l'oeuvre et l'artiste rares qu'il veut faire découvrir. C'est là où souvent le bât blesse. On dégomme facilement, plus vite que son ombre, mais est-on capable de susciter le désir ? De plus, deux points importants : - la ligne éditoriale. Xroads sur ce point ne semblait pas en avoir de clairement définie (le metal y côtoie l'americana...), donnant une impression de fourre-tout pour le commun des lecteurs. - l'iconographie : à ne pas négliger dans l'identification d'une revue et notre attachement à elle, celle de Xroads n'était pas son point fort, au contraire de R&F par exemple qui fait côtoyer le pire (la couv des Chili Peppers et les photos des Stones dans le dernier) au meilleur (celle d'Amy Winehouse, et ses superbes photos à l'intérieur), dernièrement. si en plus, le papier est glacé...
_________________ "I took a dead man's Gibson, gonna write the world's last great song But my muse was out fucking in gutters all night long"
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