Forum de rock6070

@ Captain coeurdemiel. Le plaisir est pour moi.

N'hésitez pas en tout cas à le noter. Ce serait intéressant de savoir pourquoi vous n'aimez pas également
Pablo Fanque si tu nous lis. Et si tu ne veux pas le télécharger, tu peux retrouver les morceaux sur Youtube. Écoute Evolution par exemple.


Funky Junky. Là on est dans le bon gros trip FONK, les cuivres rutilent, la basse ronronne. Des bonshommes se partagent le chant, créant toujours un effet de surprise même sur ce titre assez attendu, Michael Greene, Vince "Worm" Wormley ont l'air d'avoir beaucoup écouté les dictions particulières des deux bandes à Clinton, on croirait même entendre Bootsy Collins par moments.
Par ailleurs, ce morceau permet de relever un point fort des compositions, ce sont les breaks et les ponts. Ils permettent souvent la relance du morceau et de mettre les solistes au soleil, euh en lumière.
Les inventions constantes de la guitare de Kevin 'Cornbread' Thornton, il a ici le toucher de George Benson période CTI. Un plaisir de finesse sur un morceau aussi immédiat.

Un excellent album qui me rapelle les plus grandes heures du genre, un bon 8/10 s'impose

En effet, nunu, le disque a le parfum de son année, le jazzfunksoul de cette époque était drôlement excitant.

Composition Seven
Le dernier titre, génialement trouvé, ben quoi, même Fellini a intitulé un de ses films 8 1/2, n'est pas que du remplissage. Ou alors, si c'est le cas, les musiciens se sont bien pris au jeu, puisqu'ils jamment pendant près de 10' pour notre plus grand plaisir.
Place aux percussions latines ici, comme l'annoncent les premiers mots d'appel en espagnol, les congas et les timbales sont à la fête. Six musiciens au moins sont crédités aux rythmes sur l'ensemble de la galette ; ce qui donne cette belle coloration afro-latine.

La ligne mélodique fait penser au fameux Oye Como Va, version Santana, simplissime d'efficacité et qui permet le développement du morceaux avec breaks changement de rythme (après la 3ème minute par exemple) et l'improvisation des musiciens qui passent tous en revue, devant nous, solotent en douceur et nous saluent avec grâce.
"C'est fini !" conclut la voix. Classe !

Ce morceau m'a surtout fait penser à Barretto.

Oui, complètement, Norbates, comment ai-je pu oublier de citer le grand Ray ?
A cette époque, ça fusionnait dans tous les sens.

Je ne connaissais que le premier morceau (présent dans la compil Pulp Fusion vol.6) mais du coup j'avais noté l'album de côté! Voilà donc un ADLS qui tombe à pic =) Je découvre les six autres morceaux :)

1974 était une bonne année pour le jazz-funk (edit: et le funk et le soul-jazz XD) :

Le GCS, c'est pas vraiment du jazz-funk, plutôt du funk tout court.
Tu as mis la pochette du premier... Celui de 1974, je crois que c'est "Release yourself".

Belles contributions, ces disques déposés par vous deux font partie de ceux que j'écoute très régulièrement, c'est une période musicale de la Great Black Music que j'aime particulièrement. Elle me parle bien.

Sur les blogs spécialisés où j'ai été, on cite souvent Magnum comme une pépite oubliée du funk. Si tu aimes ce style, il y en a d'autres qui valent sacrément le coup !

Merci. J'en ai quelques-uns. Hier encore j'écoutais le beau The Counts.
Pas un jour sans une dose de jazzfunksoul.

Plus que deux petits jours pour voter

Graham Central Station, j'adore ! J'ai les vinyles aussi.

Le GCS, c'est pas vraiment du jazz-funk, plutôt du funk tout court.
Tu as mis la pochette du premier... Celui de 1974, je crois que c'est "Release yourself".



Oui j'avoue, mais comme je suis limité dans mes connaissances, j'ai mélangé le funk et le jazz-funk =p

Par contre il me semble que le premier GCS est de 74 et que "Release Yourself" est de 1975...

Oui j'avoue, mais comme je suis limité dans mes connaissances, j'ai mélangé le funk et le jazz-funk =p


Souvent la frontière est assez floue. Ce sont des genres très voisins, beaucoup d'artistes ont navigué dans les deux eaux, George Duke par exemple.
Larry Graham lui-même avec Azteca touche un peu au style, et surtout sa technique du slapping a pas mal influencé les bassistes de fusion ou jazz-funk, Stanley Clarke, Marcus Miller, ou de funk Bootsy Collins.

Ce serait intéressant de savoir pourquoi vous n'aimez pas également
Pablo Fanque si tu nous lis.
Je te lis, loulou, je te lis.
On ne peut pas dire que je n'aime pas cet album parce que je ne l'ai ni téléchargé ni écouté. Donc ostracisme musical vis-à-vis de la funk, comme dit Vox, certes.
Si d'office un style de musique m'insupporte, comme le funk ou le disco, logiquement je ne vais pas aimer l'album en écoute.
Donc je vais émettre des jugements négatifs, critiques.
Or, en ce qui concerne la musique, je suis incapable d'émettre une critique sévère. Capable de donner dans le laudatif, oui, facile, super facile même. Mais la critique, en musique, je n'y arrive pas. Je ne sais pas pourquoi ...