Annie Haslam - "Annie in Wonderland" (1977)
1 - Introlise / If I Were Made of Music (Camp) 2 - I Never Believed in Love (Wood) 3 - If I Loved You (Rogers & Hammerstein) 4 - Hunioco (Wood) 5 - Rockalise (Wood) 6 - Nature Boy (Ahbez) 7 - Inside My Life (Camp) 8 - Going Home (Dvorjak / Fischer)
Annie Haslam : chant Roy Wood : guitares, basses, violoncelle, balalaïkas, saxophones, batterie, clarinette basse, trompette, batterie africaine, percussions, ensemble à cordes, moog, piano, clavinet, choeur. Jon Camp : basse, bass pedal et guitare acoustique sur (1), basse sur (2) et (6), basse et choeur sur (7). Dave Donovan : batterie sur (1) et (6) Louis Clark : polymoog et arrangements de cordes sur (5); flûte, arrangements de cuivres et de choeurs sur (8) Dick Plant : choeur
Produit et arrangé par Roy Wood Dick Plant : ingénieur du son.
Coup de coeur de ce début d'été pour cet album, découvert il y a quelques semaines. (Ceux qui ne connaissent pas Annie Haslam, vous faites comme si vous ne connaissiez que ça, si vous voulez être bien vus de la direction) Je me suis d'abord gondolé en voyant la pochette, mais comment pouvais-je me douter que ce pittoresque écrin abrite un bijou à huit perles ? Une pochette qui ferait penser à un char de carnaval, et sur ce char est juchée une véritable Reine du carnaval, éblouissante. Aux commandes du char : Roy Wood, qui chante, produit, arrange, compose et occupe aussi le poste de multi-instrumentiste de luxe. Il est de plus responsable de cette joviale illustration de pochette. Jon Camp, autre membre de Renaissance fait partie de l'aventure, composant deux des titres. En ouverture, "If I were made of music" charme par sa majesté, comme un des plus beaux moments d'un disque de Yes grande époque. Avec "Annie in Wonderland" Annie Haslam s'essaye avec bonheur à plusieurs styles nouveaux sous la houlette de Roy Wood qui se révèle être un excellent catalyseur. Musique progressive au sens large alternant pop, folk, musiques classique, traditionnelle, "world" avant l'heure (le superbe titre "Hunioco"), jazz funky avec une reprise solaire du classique "Nature Boy". Les harmonies vocales sont magnifiques tout au long de l'album. La richesse de la musique n'est à aucun moment étouffante. La voix de Annie est un authentique enchantement, toujours à la limite, s'aventurant très loin, elle en retire le meilleur, comme sur le surprenant "Rockalise", composé par Wood. L'album se clôt avec une émouvante (pléonasme vu la beauté de la chanson) et céleste version de "Going Home", chanson tirée du "Largo" de la "9ème Symphonie" de Dvorak ("Mouvement 2").
Ce disque n'est pas mentionné dans l'article que consacra Béatrice à Annie Haslam dans le Vapeur Mauve n°7, hormis une allusion par son titre. Un choix ? Est-ce que la grande admiratrice de Renaissance considère cet album comme relativement mineur ? Dis-nous Béa...
http://www.jheberg.com/download-CEFA539A5F01-ahaiw.html
_________________ Il est parfaitement superflu de connaître les choses dont on parle. Je dirais même que la sincérité en général dénote un certain manque d'imagination.
Dernière édition par Algernon le Dim Juil 17, 2011 2:49 pm, édité 2 fois.
|