Forum de rock6070

J'ai juste survolé ce matin, ça m'a accroché l'oreille , j'ai "aimé" ce que j'ai entendu, mais maintenant je vais l'écouter.

Vu la très belle présentation, je m'attendai à autre chose!

Mon premier reproche va à la voix qui, par moment, m'insupporte!
Le deuxième concerne la musique, bien jouée, certes, mais que je trouve trop uniforme!

Ce n'est pas un mauvais disque, mais un disque bien moyen!

4/10

Eh beh .... je disais qu'il était bien parti pour faire un carton. Je ne me suis pas trompé, il va faire un carton. Un rouge.

Beaucoup trop d'arrangements etc. comme évoqué par tout le monde;


tststs, non , non, la paix l'harmonie sur le net c'est pas encore pour aujourd'hui.

Il me semble que nous sommes 3 à avoir relevé la qualité des arrangements sur cet album. Ils participent quand même assez gracieusement à son sauvetage, du moins en ce qui me concerne.
Sinon peut-être sur Pleasure train et the Pirate train ou je les trouve, à l'image de ces 2 morceaux, franchement dispensables et banals.
J'apprécie My friend et Hansy pansy ou le lyrisme est exacerbé (ça change un peu du reste ou ça patauge quand même pas mal).
Artiste maudit ? Ouaih, ben ça s'entend pas sur cet album . C'est quoi un artiste maudit, un type qui n'a pas eu le succès qu'il méritait ? Ben si je me fie à cet album, Ferré Grignard, je maintient ma 1ere impression de sympathie mais ça m'étonne pas qu'il ne soit pas plus connu.

Ps/ Dylan , à la limite sur le morceau manquant, Yama yama hey . mais Dylan en vacance à Tahiti et après un bon coup de soleil.

Mince il faut sauver le soldat Grignard !
9

Well, well, well que dire de cet album...
Bon déjà ce n'est pas un style de musique qui m'accroche particulièrement. Ensuite il y a la voix et la façon de chanter qui sont peu agréables à mes oreilles. Et la prod... Non, mais c'est pas possible des violons sirupeux à ce point sur certains morceaux (les 7, 8 et 10 sont totalement massacrés par cet ajout totalement inutile ici). Dans d'autre cas c'est mieux fait comme sur "hansie pansy" et "captain disaster" même si sur celui-ci l'arrangement des cordes aurait dû être un peu plus orientalisant ce qui aurait mieux collé avec les tablas.
Maintenant au niveau des chansons c'est tout de même bien fait, même si il faudrait sans doute que je lise les textes pour comprendre certains effets sonores par moment ("down in the valley").
Bref en essayant d'être le plus objectif possible, je souligne l'effort et trouve que cela est un peu au dessus de la moyenne. D'où un 6. Avec une meilleure prod j'aurait pu monter à 8...

C'est plutôt hétérogène en fait

Je suis en passe de terminer la deuxième écoute.
Bonne découverte, il y a certains morceaux qui valent le coup.

Je comprends ceux qui n'aiment pas les cordes sur certains morceaux.
Elles sont parfois inadaptées au style des morceaux, peut-être un peu trop lyriques.
Elles collent moyennement à cet album, et conviendraient mieux chez Aznavour.
Trop "variété" en somme, mais je crois que c'est un peu le mal des productions francophones (où a été enregistré cet album d'ailleurs?) des années 60.

Ce sera un 6 ou un 7.

L'album a été réalisé chez Barclay, probablement un choix de la réalisation artistique. Il faudrait connaître les conditions dans lesquelles elles ont été commandées et ajoutées.

Vraiment pas convaincu par l'ensemble.

Le premier morceau commence bien, mood acidhalluciné mais un peu fatigant ce ton geignard à la longue.
C'est quoi qu'il dit à la fin ? Charlie Parker never had to "brain" ?
Une bonne petite popinette suit. À la Donovan. Mignon tout plein.
Dès le troisième morceau ça se gâte. Ce Yama Hey boyscout puis My Friend, un jam improvisé. Un peu n'importe quoi. Les musiciens (le tam-tameux surtout) complètement à la ramasse. Les ravages de la drogue

Le 4ième titre me dit quelque chose Ah ben oui il reprend la même ligne mélodique que le premier morceau (sur une autre clé quand même). Bon point pour les cordes arabisantes.
Puis deux petits country inutiles. Il aurait peut-être du yodeler pour relever la sauce. Très moyen.
Pleasure Train petite chansonnette anodine.
"Ce mec savait vraiment écrire une chanson" nous dit Vox. Ah ?

Je trouve que Captain Disaster a une petite parenté avec le Rock'n'roll Music de Chuck Berry.
Marrant ces breaks de tablas et cordes.
Le dernier morceau The Lost Affair n'arrangeant rien à l'affaire (justement) je regarde négligemment les notes déjà données et...mazette ! Trois 10 ! Boudiou.

J'ai mis 2 pour l'instant. Je vais ré-écouter et changer la note s'il y a lieu.

Plus qu'un 0 et un 1, et le panel aura fait toutes les possibilités

C'est quoi qu'il dit à la fin ? Charlie Parker never had to "brain" ?

C'est ce que j'entends également. J'ai déjà rencontré cette expression mais je ne suis pas certain d'en comprendre la vrai signification. Pour moi cela voudrais dire :
"Charlie Parker n'a jamais eu besoin de surchauffer son cerveau"

En argot US, "to brain someone" signifie "frapper quequ'un à la tête", je crois...

J'aurais aimé participer, Misterjibe, mais je n'aurai pas le temps cette semaine
Ca pouvait être intéressant, du folk maudit

En argot US, "to brain someone" signifie "frapper quequ'un à la tête", je crois...

Ah OK merci pour l'info.

En fait après avoir réécouté en supprimant le "fade out", j'ai plutôt l'impression qu'il dit:
"Charlie Parker never had to pray"
Ce qui fait peut-être référence au "Mexico City Blues" de Jack Kerouac publié en 1959 et notamment le chorus 241 dans lesquels Kerouac dit
"Charlie Parker forgive me..."
"Charlie Parker pray for me..."

Voici les 3 poèmes autours de Charlie Parker en entier pour ceux que cela intéresse:
Mexico City Blues – 239th to 241st Choruses (Charlie Parker)
(239)
Charley Parker looked like Buddha
Charley Parker, who recently died
Laughing at a juggler on the TV
after weeks of strain and sickness,
was called the Perfect Musician.
And his expression on his face
Was as calm, beautiful, and profound
As the image of the Buddha
Represented in the East, the lidded eyes,
The expression that says "All is well"
This was what Charley Parker
Said when he played, All is well.
You had the feeling of early-in-the-morning
Like a hermit’s joy, or like
the perfect cry
Of some wild gang at a jam session
"Wail, Wop" Charley burst
His lungs to reach the speed
Of what the speedsters wanted
Was his Eternal Slowdown.
A great musician and a great
creator of forms
That ultimately find expression
In mores and what have you.
(240)
Musically as important as Beethoven,
Yet not regarded as such at all,
A genteel conductor of string
orchestras
In front of which he stood,
Proud and calm, like a leader
of music
In the Great Historic World Night,
And wailed his little saxophone,
The alto, with piercing clear
lament
In perfect tune & shining harmony,
Toot as listeners reacted
Without showing it, and began talking
And everybody talking and Charley
Parker
Whistling them on to the brink of eternity
With his Irish St Patrick
patootle stick,
And like the holy piss we blop
And we plop in the waters of
slaughter
And white meat, and die
One after one, in time.
(241)
And how sweet a story it is
When you hear Charley Parker
tell it,
Either on records or at sessions,
Or at official bits in clubs,
Shots in the arm for the wallet,
Gleefully he Whistled the
perfect
horn
Anyhow, made no difference.
Charley Parker, forgive me
Forgive me for not answering your eyes
For not having made an indication
Of that which you can devise
Charley Parker, pray for me
Pray for me and everybody
In the Nirvanas of your brain
Where you hide, indulgent and huge,
No longer Charley Parker
But the secret unsayable name
That carries with it merit /
Not to be measured from here
To up, down, east, or west—
--Charley Parker, lay the bane.
off me, and every body." (241).