Forum de rock6070

Un 6 très subjectif, parce que je n'arrive pas à rentrer dedans. J'espère que ça viendra.

Allez les voteurs, il reste de la place dans l'isoloir

J'ai voté.
Un 10.
Si je ne le mets pas là, je ne le mettrais vraiment pas souvent.

Oui il y a la voix du mâle de l'Oklahoma ou du Texas par excellence, une voix de baryton.
Oui il a co-produit et écrit pour Duane Eddy.
Oui il a produit Nancy Sinatra (est-ce ce qu'il a fait de mieux ???)
Oui il a grandement contribué au son qu'on appelle "Cowboy Psychedelia" ou "Saccharine Underground" (rien que le mot saccharine me donne des frissons !!!)
Oui il a écrit pour Dean Martin ou Frank Sinatra.
Oui il a mis le pied a l'étrier de Phil Spector.
Oui il a été le complice de Gram Parsons.
Oui, hormis cela, il a écrit de bonnes choses.

Il n'empêche... Aujourd'hui, c'est son premier album de 1963 qu'il convient de juger, jauger, soupeser. Et là, après plusieurs écoutes, le verdict doit tomber.

Et là je dois dire que je suis déçu. Autant les longues, très longues intros parlées se conçoivent lors d'une prestation publique, autant sur un album studio elles me font penser à du remplissage. Je n'arrive pas à m'extasier devant ce "concept". Le côté minimaliste de la musique me laisse froid, je ne pénètre pas dans son univers. Pire, cela me hérisse. Et si je dois ajouter que la musique country et moi, ça fait deux... Ah si, un morceau par-ci par-là, soit. Il n'y a que les textes qui me touchent. Alors j'eusse grandement préféré m'en abreuver sur le papier.

C'est donc pour moi un arrière-goût de ratage musical, tout du moins pour cet album. Car je n'oublie pas que c'est cet album que l'on se doit de juger et non pas l'oeuvre intégrale de Lee Hazelwood. Alors ce ne sera qu'un 4/10.

5 pour moi.

Pas grand chose à rajouter encore une fois, beaucoup des critiques que j'ai lues plus haut résument assez bien mon impression vis-à-vis de l'album ...
Je pense aussi qu'il faut accorder une grande importance aux textes pour apprécier pleinement cet album ... ce n'est malheureusement pas mon cas ... non que je dénigre le travail des paroles mais elles ne sauraient à elles seules me faire oublier la (trop) grande sobriété musicale qui règne sur l'ensemble.

Ce reproche mis à part, l'album est plaisant, envoûtant mais il un manque un petit quelque chose ...
Les interludes parlés ne me gênent pas plus que ça mais encore une fois, il faut pouvoir mettre les textes d'un album sur un pied d'égalité avec la musique et je n'en suis pas capable...

Alors là Popenstock : merci !
Je n'arrivais pas à cracher ma Valda, et ça traduit parfaitement ma perception de l'album ; et de l'artiste, même raccourci. J'avais mis la même note. Comme quoi...

Oui il a produit Nancy Sinatra (est-ce ce qu'il a fait de mieux ???)


Tu charries là ? Je ne sais pas si c'est ce qu'il a fait de mieux, mais il l'a très bien fait !

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Lee Hazlewood, avec ce disque, impose une présence indéniable, un univers bien particulier, et le choix de ces western stories fin de cycle me séduit. Un album-héritage de ses années passées à écouter, présenter et faire de la musique.

Sans doute faut-il rappeler, il me semble l'avoir lu, et maxime précisera le cas contraire, qu'il considérait ces chansons comme des démos, et que le label, certainement attiré par l’appât du gain dû à la renommée croissante du bonhomme, a décidé d'en faire un disque. Mais de manière remarquable, l'ensemble est assez homogène, comme dit plus haut, même si les intros parlées peuvent frustrer l'amateur de chansons, car trop systématiques. Elles finissent par lasser. C'est comme en concert, je n'aime pas lorsque l'artiste soliloque un peu trop.
Autre limite, me semble-t-il également, la voix. Paradoxalement, si elle est un point fort du disque, elle s'avère sur un album aussi ramassé, sans surprise. La tessiture et surtout la manière qu'il a de faire traîner les syllabes.
C'est là où Johnny Cash, une référence pour moi, intervient. Elle me paraît également trop calquée sur celle de l'homme en noir. Trop mimétique.

N'en demeure pas moins des textes bien ficelés (ils sont abordables pour un français qui maîtrise peu la langue de Clint Eastwood), le choix d'un album assez cinématographico-radiophonique d'un bonhomme qu'on sent libre.

Un 7/10 pour moi.

Merci maxime pour cette proposition.

Oui il a été le complice de Gram Parsons.

Et ce n'est pas honteux, ce type a fait quelques très bons albums, je pense en particulier à son magnifique Grievous Angel

Oui il a été le complice de Gram Parsons.

Et ce n'est pas honteux, ce type a fait quelques très bons albums, je pense en particulier à son magnifique Grievous Angel

Popenstock ne dit pas que c'est honteux, au contraire, il reconnaît que c'est un bon point pour Lee.

Oui il a été le complice de Gram Parsons.

Et ce n'est pas honteux, ce type a fait quelques très bons albums, je pense en particulier à son magnifique Grievous Angel

Popenstock ne dit pas que c'est honteux, au contraire, il reconnaît que c'est un bon point pour Lee.
vu sa dernière phrase et l'emploi de hromis cela, je le comprend pas comme toi

Et ce n'est pas honteux, ce type a fait quelques très bons albums, je pense en particulier à son magnifique Grievous Angel

Popenstock ne dit pas que c'est honteux, au contraire, il reconnaît que c'est un bon point pour Lee.
vu sa dernière phrase et l'emploi de hromis cela, je le comprend pas comme toi

"hormis" dans le langage Popenstockien voulait certainement dire "de plus". Mais s'il passe par là, il précisera sa pensée.

[...]
Aujourd'hui, c'est son premier album de 1963 qu'il convient de juger, jauger, soupeser. Et là, après plusieurs écoutes, le verdict doit tomber.
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Car je n'oublie pas que c'est cet album que l'on se doit de juger et non pas l’œuvre intégrale de Lee Hazelwood.
[...]
Ces remarques me paraissent superflues.
Ce n'est pas parce que j'adore Lee Hazlewood que je mets 10 à cet album.
C'est bien parce que j'adore cet album que je m'intéresse beaucoup à Lee Hazlewood.

Sans doute faut-il rappeler, il me semble l'avoir lu, et maxime précisera le cas contraire, qu'il considérait ces chansons comme des démos, et que le label, certainement attiré par l’appât du gain dû à la renommée croissante du bonhomme, a décidé d'en faire un disque.
Ça je ne sais pas trop.
Cependant, des titres de cet album existaient depuis quelques temps et avaient été publiés.

Après une première écoute j'ai été sensible comme beaucoup, à la beauté de la voix et à la proximité de style avec Johnny Cash, y décelant une sorte de clone. J'ai donc ré-écouté ce bon vieux Johnny en commençant par son premier album de 1956:Johnny cash with his hot and blue guitar, première chanson, première face et déjà un "spoken word", idem dans les albums suivants ponctués d'introductions parlées ou de textes accompagnés à la guitare... c'est dire si c'est intimement lié au genre. Ces écoutes ont surtout mis en avant la singularité de Lee Hazlewood et j' ai mieux compris le choix de cet album en ADLS. Reste l'autre difficulté, indépassable celle-là, la barrière de la langue. Non anglophone je me sens conne un allemand écoutant Brassens, impossible de l'apprécier comme il convient, même si la beauté de Look At That Woman ne demande pas de traduction...
Ce sera donc un neuf pour moi.

Popenstock ne dit pas que c'est honteux, au contraire, il reconnaît que c'est un bon point pour Lee.
vu sa dernière phrase et l'emploi de hromis cela, je le comprend pas comme toi

"hormis" dans le langage Popenstockien voulait certainement dire "de plus". Mais s'il passe par là, il précisera sa pensée.

Je ne dis pas effectivement que c'est honteux, loin de là ! L'énumération est là pour rappeler ce qu'a fait le bonhomme avant d'émigrer en Suède. Et, seulement lorsque ses choix me paraissent discutables, je me permets une appréciation qui n'est jamais que la mienne .
Quant au "hormis cela", il veut effectivement signifier "de plus". Merci à nunu pour l'explication de texte !