1973 Gillan claque la porte épuisé par les tournées et le caractère de Blackmore qui lui entame sa carrière d'autiste de la musique et on ne donne pas cher de la peau de purple surtout que Glover le suit mais là honnêtement on s'en fout un peu
Au bahut avec Slade le pourpre profond est le groupe favori des mecs , des vrais , ceux qui savent ce qu'est le rock même si les "minets" parfois sifflotent "smoke on the water" .On suppute ,on image le remplaçant de Ian et on s'inquiète pas trop de qui tiendra la basse , on lit , enfin on essaie de déchiffrer la presse anglaise et quand l'annonce tombe que le nouveau chanteur du groupe est un illustre inconnu du nom de Coverdale on tremble . Pour rappel à l'époque pas d'internet et à part les revues et une ou deux émissions radio on n'a pas grand chose à se mettre sous la dent pour suivre l'actualité musicale. Dans ma classe une bonne moitié des "kids" n'a même pas la télé à la maison ...bref on ne sait pas grand chose de Hughe et encore moins de Coverdale et fatalement on s'inquiète un peu surtout que "who do we think..." sans être un mauvais album a quand même un peu déçu
Février 74 et "Burn" arrive dans les bacs et c'est LE choc ! Non seulement Coverdale est un sacré putain de bon chanteur mais Glenn Hughes qui est arrivé en même est lui aussi un sacré putain de bon chanteur et il n'est pas manchot non plus .
"Burn" est un album à part dans la carrière de Purple et marque un nouveau départ de la saga , court puisque deux albums studios seulement seront enregistrés avec cette formation mais que ce "Burn" tant attendu est bon !
Le son qui a fait la gloire et la renommée du groupe est là et bien là mais au hard rock pur et dur des débuts Coverdale et surtout Hughes apporte une touche soul/funky qui fait de cet album un des meilleurs album non seulement du groupe mais du rock en général !
Les voix chaudes de Hughe et Coverdale sont très loin de celle de Gillan et malgré tout imposent un nouveau style sur un album plus funky que les précédents avec des rythmes légèrement plus endiablés. "Burn" avec son riff imparable, morceau phare de l'album et toujours Blackmore pour impressionner. Musicalement, le groupe semble avoir prit goût à la fête et à l'alcool tant les morceaux sont festifs et chaleureux. Deep Purple n'est pas un groupe de danse mais avec cet album il s'approche des ambiances dansantes avec" You fool no one" entre autre et c'est dans un saloon enfumé aux effluves de whisky que Blackmore and co nous emmène avec "What's goin'on here". Ritchie n'a rien perdu de son talent et continue de nous servir sur un plateau d'argent des solos mémorables, comme sur "Mistreated", plus sombre et mélancolique que le reste de l'album et qui sur scène prend toute sa splendeur . Une seule ombre au tableau "A-200" qui ressemble plus a un mauvais trip qu'autre chose. Une petite mention pour "Sail away" ou Coverdale donne la pleine mesure de son talent.
Glenn Hughes a participé à l'écriture de l'album, mais n'est pas crédité pour des raisons contractuelles. La réédition de 2004 le crédite à l'écriture de tous les titres, sauf "Sail Away", "Mistreated", "A 200" et "Coronarias Redig"
1. Burn
2. Might Just Take Your Life
3. Lay Down, Stay Down
4. Sail Away
5. You Fool No One
6. What's Goin' On Here
7. Mistreated
8. "A" 200
Titres bonus de la réédition 30e anniversaire (remixés en 2004)
9. Coronarias Redig
10. Burn
11. Mistreated
12. You Fool No One
13. Sail Away
mark III
Ritchie Blackmore : guitare
David Coverdale : chant
Glenn Hughes : basse, chant
Jon Lord : claviers
Ian Paice : batterie