Forum de rock6070

J'ai enfin décidé de me plonger dans la discographie complète de rick wakeman (plus de 100 albums, crois-je)

Alors je ferai bref à chaque fois, mais aussi efficace que possible.

1970 PIANO VIBRATIONS
Un album super anecdotique ou Rick fait un 100% reprise rien qu'au piano. Ca ressemble à du Clayderman et on se fait vite chier. Heureusement, l'album est court.

1973 THE SIX WIVES OF HENRY VIII
Le passage chez Yes lui a boosté la créativité et son départ aurait pu être propice si Yes n'avait pas fait un aussi excellent album que Relayer. Pourtant ce vrai premier opus est un petit bijou autant dans la virtuosité (parfois kitsch et pompeuse comme il se doit chez Rick) que dans la composition. De vrais beau enchainement ont lieu dans ce disque qui mérite au moins d'être écouté. Mon chouchou est Jane Seymour où le Capeman a l'audace de marier l'orgue d'église avec une batterie. Le résultat est réussi, j'adore (en fait je suis ultra fan de l'orgue d'église).

1974 JOURNEY TO THE CENTER OF THE EARTH
Grande oeuvre grandiloquente pour les uns, chef d'oeuvre pour les autres. Avouons tout de même que l'écriture de cette pièce en 4 actes basée sur le roman de Jules Vernes est une pièce maîtresse de la discographie de Rick Wakeman. La composition ne laisse pas de côté l'orchestre qui accompagne le groupe du blondinet chevelu. Les deux ensemble (électrique et classique) se marient même à merveille, je trouve. Malgré quelques longueurs, ce disque présente des moments très fort et le final emprunté à Peer Gynt est approprié et aux petits oignons.

1975 THE MYTHS AND LEGENDS OF KING ARTHUR AND THE KNIGHTS OF THE ROUND TABLE
Un album qui a nettement plus vieilli que ses deux prédécesseurs, peut-être à cause de l'arrivée un peut trop prédominante d'un synthé qui commence à sonner un peu toc. Les compos restent fort bien léchées et l'ensemble est très cohérent.

1975 LISZTOMANIA
Bande Original du film de Ken Russel (qui a aussi fait Tommy). Si le film sens le même kitsch que l'adaptation de l'album des Who, la musique est, elle, plus agréable à écouter et sonne nettement plus intemporelle. La touche de Rick Wakeman s'allie parfaitement au style du compositeur hongrois. Le chant de Roger Daltrey ajoute du cachet au tout. L'album fait cependant un pas en arrière au niveau du plaisir d'écoute.

1976 NO EARTHLY CONNECTIONS
Retour à une musique moins audacieuse mais plus marquante. La grande pièce de 28 minutes qu'est Music Reincarnate se découpe en 5 parties d'égale longueur. C'est un summum de Rick Wakeman qui met cet album au même rang que Henry VIII ou King Arthur. Les deux derniers titres, cependant sont nettement plus anecdotiques et peuvent faire office de bonus tracks.

1977 CRIMINAL RECORD
Dans un univers hostile au rock progressif, Rock Wakeman s'assagit et se met au grand piano et offre musique quasi classique, ce qui fait du bien même aux fanas d'envolée synthétiques. Néanmoins, ces derniers sont satisfaits grace au dernier morceau de bravoure : Juda's Iscariot


... à suivre ...

1977 WHITE ROCK
Music comémorative des jeux olympiques d'hiver à Innsbrück. Musique un peu ethéré et sans vraiment de relief à part un ou deux morceaux dont la composition attire l'oreille surtout grâce à l'emprunt du thème "Feelings". C'est pas mal, mais on attends mieux de Rick Wakeman.

1979 RHAPSODIES
Double album plein d'audace à l'image de la photo centrale de l'album. Rick Wakeman s'auto proclame comme "grand compositeur" mais garde un sens de l'autodérision (avouons que l'image centrale en est, une fois de plus un exemple). Les deux disques rendent le truc un peu long. Beaucoup de reprises sont à noter. Ce sera d'ailleurs l'une des deux sources d'inspiration principales avec les themes. La musique commence déjà a ressembler à de la musique pour ascenseur. Quelques bons moment à en tirer toutefois : une bonne reprise de Summertime, par exemple. A raprocher du travail d'Ekseption parfois de Rondo Veneziano, ou encore du "Petite fille de la mer" de Vangelis.

Je crois que je me suis arrêté à Lisztomania et que j'ai bazardé le reste...
Virtuose du piano le gars certes, mais comme l'indique un de ses albums, c'est parfois criminel.
Je ne parle même pas du Rhapsodies et du massacre de Gershwin.

Ah mais c'est "L'enfant au Wakeman" (Faut connaître le répertoire du chanteur à la voix chevrotante pour apprécier...)

Je crois que je me suis arrêté à Lisztomania et que j'ai bazardé le reste...
Virtuose du piano le gars certes, mais comme l'indique un de ses albums, c'est parfois criminel.
Je ne parle même pas du Rhapsodies et du massacre de Gershwin.
Non, je le trouve très bien le Summertime. Par contre, c'est le Lac des Cygnes qui est affreux.

Entre "The Six wives of Henry VIII" et "Journey to the center of the Earth", totalement indigeste et fat, il est quand même passé du meilleur au pire. C'est mon avis.

rick wakeman c est pas ma tasse de the ! par contre tres bonne participation au grand album " sabbath bloody sabbath " mon album prefere du sab

C'est bien pour ça que j'ai entamé cette longue saga d'écoutes du Capeman.

Moi-même, je ne suis pas un immense fan, mais j'ai beaucoup d'estime pour ce grand monsieur.
L'énormité de sa discographie laisse présager d'innombrables albums alimentaire, mais pourtant, de ce que j'en ai écouté à ce jour (j'en suis à l'année 1985), rien ne m'a réellement repoussé, hormis certains passages de Rhapsodies. Ce n'est certes pas excellent, mais il a le truc qui fait dire "ah ben oui, cet enchainement de note est bien vu. J'en conclus que même s'il y a peu de titre que l'on peut garder en entier, il y a surtout une densité de trouvailles dans sa musique.

Et pour ce qui est de Journey To The Center Of The Earth, je n'ai pas honte de dire que c'est mon album préféré. Il est certes très pompeux, mais je trouve le mariage orchestre/groupe très réussis et certains passages éléctriques époustoufflants.

Patience, il a pondu des méga-daubes dans les années 90 (la série des Aspirant, mon Dieu...).
Sinon c'est justement ce côté kitsch et grandiloquent que j'aime beaucoup chez lui. Par exemple sur l'album The Myths and Legends of King Arthur, j'ai toujours l'impression d'écouter la bande son d'un film des années 50/60, avec ses costumes et ses contrastes rutilant, qui amènent en moi un sentiment de nostalgie inébranlable. On suit l'épopée du disque avec un cœur d'enfant: c'est fondamentalement pour ça que j'ai une affection particulière pour cet album, et pour pas mal d'autres de Rick

Kitsch, c'est vrai. Ce n'est pas complètement mauvais.

Patience, il a pondu des méga-daubes dans les années 90 (la série des Aspirant, mon Dieu...).
Sinon c'est justement ce côté kitsch et grandiloquent que j'aime beaucoup chez lui. Par exemple sur l'album The Myths and Legends of King Arthur, j'ai toujours l'impression d'écouter la bande son d'un film des années 50/60, avec ses costumes et ses contrastes rutilant, qui amènent en moi un sentiment de nostalgie inébranlable. On suit l'épopée du disque avec un cœur d'enfant: c'est fondamentalement pour ça que j'ai une affection particulière pour cet album, et pour pas mal d'autres de RickOn est bien d'accord, même si ce n'est pas excellent, on aime pour ce qu'il nous apporte. Rick est souvent apparenté à Richard Clayderman ou d'autres sous-interprètes mais, pour ma part, je le compare plus aisément avec Vangelis, en bien moins classe, certes. Je suis donc arrivé à l'année 1985 et j'ai a déplorer une seule vraie daube : Crimes Of Passions.
Les autres albums 1980-1985 ne sont pas de vraies pépites mais ont un mérite d'estime d'exister. Plus de détail dans mon prochain post.

Pour moi, il n'y a que les six femmes qui soit écoutable mais que je n'emménerais pas sur une île déserte non plus, faut pas déconner. Le reste m'est insupportable.

Pour moi, il n'y a que les six femmes qui soit écoutable mais que je n'emménerais pas sur une île déserte non plus, faut pas déconner. Le reste m'est insupportable.

C'est sûr qu'on rentre dans son trip ou on y rentre pas, mais il n'y a pas de juste milieu.

Pour moi, il n'y a que les six femmes qui soit écoutable mais que je n'emménerais pas sur une île déserte non plus, faut pas déconner. Le reste m'est insupportable.

mouais ....
parce que sinon partir sur une île déserte avec 6 femmes hein
ça peut-être sympa
m'enfin....

Ou l'enfer, hé hé.