Ah non même pas, c'est bizarre mais sérieux.
C'est une activité qui à durée du début du 19ème siècle jusqu'aux années 30 environ.
Un gars du coin décide un jour d'aller vendre ses oignons chez les Rosbifs. Et il y rencontre un tel succès que
beaucoup de ses copains, et de plus en plus, s'y mettent. D'abord à pied puis à vélo les gars partent chargés de tresses
d'oignons comme des mulets vendre leur production en Angleterre.
"D’abord à pied puis en vélo, les Roscovites, mais aussi les Santecois, les Cléderois, etc. sillonnent les rues anglaises, galloises, écossaises, chargés de chapelets d’oignons. En 1929, ils seront plus de 1500 à faire du "porte à porte", bredouillant quelques mots d’anglais, usant de mille astuces pour vendre leurs oignons. « Onions, do you want onions ? », ce sont les premiers mots d’anglais qu’ils apprennent. Cette immigration saisonnière a joué un rôle dans l’évolution de la culture et de l’économie locale. Tous les ouvriers agricoles qui travaillent en été dans les fermes du Léon trouvent ainsi une activité complémentaire en hiver. Les Johnnies quittent Roscoff fin juillet-début août, dès que les oignons sont mûrs. (Ils restent entre 6 et 8 mois en Grande-Bretagne, certains ont pratiqué cette activité jusqu’à 11 mois sur 12 pendant 65 ans). Vivant souvent dans des conditions misérables, ils aménagent sommairement les hangars dans "
Merci. J'aime ce genre d'anecdote.