Forum de rock6070

sur la plupart des trucs que j'aime il écrit n'importe quoi ! Juste des goûts de chiotte, quoi ! Allez poubelle...
Hé ben. Il ne fait pas bon ne pas avoir les mêmes goûts que Mr Harvest. Habillé pour la fin de l'hiver.

Les bons critiques rock doivent choquer et diviser. C'est leur métier. Moi j'aime les théories foireuses, les avis péremptoires, les mythes déboulonnés, etc. Lester Bangs a inventé ça presque à lui seul en écrabouillant MC5 il y a bien longtemps.

Ungemuth est un bon critique. Il sait écrire, et son approche du rock est cohérente. Il cultive effectivement un côté "dandy de droite" assez réac qui peut exaspérer mais j'ai découvert des dizaines de groupes grâce à sa rubrique dans R&F. Son livre Garageland sur les 60's est assez jouissif.

Cf. le sujet sur le forum :
viewtopic.php?f=27&t=6725

Ici un entretien fleuve entrecoupé de bonne musique :
http://www.blackmilkmusic.fr/2012/12/lh ... -ungemuth/

Bien d'accord avec toi !

C'est sûr que si l'on cherche une critique de la déférence envers les temples, il faut aller voir ailleurs. J'aime bien lire des critiques négatives des disques que j'aime. J'en apprends autant si ce n'est plus sur les raisons qui me les font aimer.
De plus, je ne compte pas le nombre d'albums découverts parce que, justement, ils ont été descendus, souvent avec style, par ces hussards de la critique. Et quel plaisir aussi de leur donner raison après écoute !

Les bons critiques rock doivent choquer et diviser. C'est leur métier. Moi j'aime les théories foireuses, les avis péremptoires, les mythes déboulonnés, etc. Lester Bangs a inventé ça presque à lui seul en écrabouillant MC5 il y a bien longtemps.

Ungemuth est un bon critique. Il sait écrire, et son approche du rock est cohérente. Il cultive effectivement un côté "dandy de droite" assez réac qui peut exaspérer mais j'ai découvert des dizaines de groupes grâce à sa rubrique dans R&F. Son livre Garageland sur les 60's est assez jouissif.

Cf. le sujet sur le forum :
viewtopic.php?f=27&t=6725

Ici un entretien fleuve entrecoupé de bonne musique :
http://www.blackmilkmusic.fr/2012/12/lh ... -ungemuth/

Les bons critiques sont des critiques morts. Non, je déconne, sauf pour Lester Bangs.

On peut découvrir des bons groupes, sans lire R&F ou Le Rockeur Français
(j'en suis la preuve vivante qui marche).

En plus, je suppose que les disques à critiquer sont envoyés (dès sortie) par les labels aux susdits critiques, pour critique (sic).
Comme c'est un peu la famille tuyau de poèle dans ce milieu, je suppose qu'ils se ménagent.
On fait le même métier hein, je presse, tu critiques, et vous raquez.

Je ne pense pas que le critique (malgré son courage) va défoncer totalement un Sony Universal, parce que bonjour les représailles, ensuite. Mais le critique (cet être étrange) critique ce qui sort dans les circuits de distribution traditionnels (genre la vitrine indé de la 'nuc qu'on survole les yeux brillants).

Il ne va pas trop s'interesser à ce qui se vendra confidentiellement, parce que produit en CDR, en cassette, ou sur des labels obscurs de chez sombre. Donc le critique est grégaire et moutonnier, et va dans le sens du vent. Il conforte son auditeur dans ses certitudes tout en osant démolir ponctuellement pour montrer que le temps n'a pas limé ses griffes, et qu'il sait être féroce.

Songez au nombre de bouses compactes chroniquées triomphalement qui pleurent au fond des étagères, parce que notre bon critique vous avait assuré que c'était de la bonne (sous-entendu achetez!). Personne ne s'en vante. La surprise (et la tentation du ball trap ) vient à l'écoute.
On se force, pourtant, il avait dit que c'était bien, m'aurait-il roulé le fourbe ?

Re edit: je vois le critique de presse standard comme un sorte de représentant de commerce, chargé de vanter la marchandise qu'il reçoit. Bien entendu, ce point de vue manque totalement de nuance. Et c'est bon.
Pour Robert, c'est l'étape supérieure de la perversion, la notation, avec le côté jouissif.

sur la plupart des trucs que j'aime il écrit n'importe quoi ! Juste des goûts de chiotte, quoi ! Allez poubelle...
Hé ben. Il ne fait pas bon ne pas avoir les mêmes goûts que Mr Harvest. Habillé pour la fin de l'hiver.

Y'a gourrance ! Les goûts des autres je respecte - mais ce que je lis ce sont les arguments et là franchement c'est poubelle ! La musique est dénigrée parce que trop complexe - Yes est d'avant garde etc. Un peu de sérieux ... Je veux bien qu'on critique mais avec des arguments recevables et convaincants ou tout du moins qui éveille une certaine sorte de considération.

Songez au nombre de bouses compactes chroniquées triomphalement qui pleurent au fond des étagères, parce que notre bon critique vous avait assuré que c'était de la bonne (sous-entendu achetez!). Personne ne s'en vante. La surprise (et la tentation du ball trap ) vient à l'écoute.
On se force, pourtant, il avait dit que c'était bien, m'aurait-il roulé le fourbe ?

C'était surtout valable avant internet, lorsque la plupart des achats de disques se faisaient en aveugle, sans écoute préalable. Pour ma part, je n'aurais plus l'idée d'acheter sur la simple foi d'une chronique. Il y a mille possibilités d'écoutes préalables qui permettent de compléter, confirmer ou nuancer l'avis du critique.

En fait, c'est la logique "lecture d'une critique/achat de disque" qui me semble anachronique. Pour ma part, j'utilise les critiques rock de deux façons : 1) pour avoir un avis sur les groupes que je connais si je sais que j'ai affaire à une belle plume, incisive et 2) pour trouver de nouvelles choses à écouter sur internet avant éventuellement de passer à la caisse.

Du coup, même si tu as raison sur le fond (il y a forcément des conflits d'intérêt), je pense qu'il y a des moyens aujourd'hui de se faire sa propre opinion.

Et sur des forums comme le notre :)

Sinon, j'ai mon disquaire "à l'ancienne" de Vannes. Pourvu que cela dure.
Parce que pour le modèle économique, il faut vraiment qu'il soit vraiment passionné

On a grosso modo les même gouts. Pas toujours d'ailleurs.
Il me fait écouter une petite selection de disques qu'il a reçu, à chaque fois que je viens. Et qui peuvent m'interesser. Ou je lui fait part de ce qu'il ne connait pas forcément ou de ce que j'écoute. Ou je redécouvre des albums sur lesquels je suis passé trop vite. Bien entendu, ce n'est pas le dernier machin ou le dernier truc que tout le monde s'arrache.

Les bons critiques sont des critiques morts. Non, je déconne, sauf pour Lester Bangs.

On peut découvrir des bons groupes, sans lire R&F ou Le Rockeur Français
(j'en suis la preuve vivante qui marche).

En plus, je suppose que les disques à critiquer sont envoyés (dès sortie) par les labels aux susdits critiques, pour critique (sic).
Comme c'est un peu la famille tuyau de poèle dans ce milieu, je suppose qu'ils se ménagent.
On fait le même métier hein, je presse, tu critiques, et vous raquez.

Je ne pense pas que le critique (malgré son courage) va défoncer totalement un Sony Universal, parce que bonjour les représailles, ensuite. Mais le critique (cet être étrange) critique ce qui sort dans les circuits de distribution traditionnels (genre la vitrine indé de la 'nuc qu'on survole les yeux brillants).

Il ne va pas trop s'interesser à ce qui se vendra confidentiellement, parce que produit en CDR, en cassette, ou sur des labels obscurs de chez sombre. Donc le critique est grégaire et moutonnier, et va dans le sens du vent. Il conforte son auditeur dans ses certitudes tout en osant démolir ponctuellement pour montrer que le temps n'a pas limé ses griffes, et qu'il sait être féroce.

Songez au nombre de bouses compactes chroniquées triomphalement qui pleurent au fond des étagères, parce que notre bon critique vous avait assuré que c'était de la bonne (sous-entendu achetez!). Personne ne s'en vante. La surprise (et la tentation du ball trap ) vient à l'écoute.
On se force, pourtant, il avait dit que c'était bien, m'aurait-il roulé le fourbe ?

Re edit: je vois le critique de presse standard comme un sorte de représentant de commerce, chargé de vanter la marchandise qu'il reçoit. Bien entendu, ce point de vue manque totalement de nuance. Et c'est bon.
Pour Robert, c'est l'étape supérieure de la perversion, la notation, avec le côté jouissif.

Il suffit d avoir une vieille collection de Rock & Folk, Best, ou autres, pour se rendre compte à quel point tu tapes dans le mille.
Et de plus, il est de bon ton, c est tendance, de chier (pas d autre mot, j ai cherché) aujourd hui sur ce que l on a encensé hier.
Il faut reconnaitre à certains, Ungemuth en tête, de faire découvrir de belles choses, formidables. Pour le côté SM, mon Dieu comme j ai pu être con d aimer cet album, c est un peu dommage en effet...D autant que quand on se penche un peu sur le sujet c est tellement facile de se moquer ! 30 ou 40 ans après ! De se farcir un Yes ou un Queen ou un Judas Priest !
Un gosse de 10 ans, si on lui explique un peu le truc, devrait pouvoir y arriver...
Mais je suppose que pour certains la pertinence, le bon gout, le summum de l illumination, c est ça !
Sauf que c est juste rigolo en fin de compte...