Après un album "Bande originale de film" (le premier, qui augure un série plutôt triste, hélas...), Elvis va de nouveau frapper un grand coup !
Pourtant, là encore, la face B consiste en quatre titres gospels déjà sortis en "super 45 tours" (Parker, que escroc vendeur de patates...)et deux "noyelles" traditionnels, bref, belle interprétation mais pas de quoi sauter au plafond...seulement i l y a la face A, et la face A, les aminches, c'est d'la balle atomique !
Santa Claus Is Back In Town déchainera la fureur des censeurs, en effet, santa ne vient plus avec un traineau et, des rennes mais dans une "big black cadillac", scandale en 1957, on ne touche pas au père noël ! (le blues est excellent).
Puis Elvis enchaine avec une excellente version de White Christmas, très influencée par celle de Clyde Mc Pather et ses Drifters, ainsi que celle de Charles Brown, ce qui provoque la fureur d'Irving Berlin qui demande aux radios de censurer ce titre...amusant, celles de Charles Brown et des Drifters n'ont pas suscité l'ire de Mr Berlin, évidemment, seules les radios noires les diffusaient à l'époque...(on peut voir là un des exemples de l'impact d'Elvis Presley sur la société américaine des années cinquante...)
Here comes Santa Claus est une reprise entrainante d'un tube de Gene Autry, légende de la country des années 40 (et une des idoles de Jerry Lee Lewis), bonne interprétation.
I'll be home for Christmas est composée par Buck Ram, manager des Platters, et Elvis fait du "Platters" avec la voix d'Elvis, donc superbe...
Blue Christmas , un tube pour..Ernest Tubb, lui aussi légende de la Country, trouve des accents encore plus bluesy sur cette superbe version définitive d'Elvis
enfin Santa Bring My Baby Back (To Me) de la paire Aaron Schroeder et Claude Demetrius, rock entrainant, clôture une face A enjouée, entrainante et isnpirée, une des meilleures d'Elvis, malgré ce que l'on pouvait redouter d'un"Christmas Album", mais en 1957, rien n'était impossible pour le King, même dépoussiérer le concept d'album de Noël ....