Forum de rock6070

Les premiers singles, les albums avec 'She Said Yeah', les pochettes sans les noms dessus, ce rythm'n'blues aussi malaxé que respecteux.
Jagger imitant le jeu de jambes de James Brown, les oreilles de Keith Richard dépassant de la grosse guitare, la frange de Brian Jones penchée sur le bottleneck.
Et Charlie, la bouche comme un trait, tandis que Bill limait les frettes de sa basse. Les chansons signées Nanker-Phelge.

Un peu, passionnément ou pas du tout ?

j'adore le premier album en mono avec le morceau not fade away et walking the dog.
j'aime également le 12 x 5, la tous les morceaux .
après j'ai vraiment eu du mal avec la période psychedelique, heureusement ils se sont repris
après.
mais dans l'ensemble j'aime beaucoup les débuts des stones, tous comme ceux des kinks en mono
et des hollies

Les Rolling Stones voulaient le son américain, tandis que les filles hurlaient l'Angleterre. En 64, ils enregistrent à Chicago, aux studios Chess, merveilleuse obsession.

J'aime bien leur premier album aussi. Bon groupe de reprises.

J'aime carrément, tout ce qui a été fait avant Their Satanic Majesties Request est trop peu connu (à part Aftermath) et pourtant super.

Comme pour les Beatles, j'ai accompli ma scolarité des sixties avec les pressages US.
Pour ma part, j'ai toujours préféré leurs compos que les covers sur les premiers albums.

J'aime carrément, tout ce qui a été fait avant Their Satanic Majesties Request est trop peu connu (à part Aftermath) et pourtant super.La force vive, avant 1967, c'était les singles.
Aujourd'hui, les plus jeunes connaissent '(I Can't Get No) Satisfaction', mais certainement pas -en grande majorité- 'Out Of Our Heads'.

il y a la version française de 12 x5 avec des titres différents en mono





le mien doit être une réédition le n° série au dos est gp 347 decca 211010 vol2

Phil Spector joue sur "Out of our heads" ! De la guitare basse sur "Play with fire". Sinon des reprises soul et soul.

Justement c'est ma période préférée du groupe je pense.
J'adore les bandes des Chess Sessions ou celle de la BBC (Beat Beat Beat - The Rolling Stones At The Beeb 63 - 65). L'enregistrement du concert au Camden Theater en 64 vaut aussi le coup.

Je ne connais le live que tu cites Philou.

J'adore leur version de Not fade away.

Les premiers singles, les albums avec 'She Said Yeah', les pochettes sans les noms dessus, ce rythm'n'blues aussi malaxé que respecteux.
Jagger imitant le jeu de jambes de James Brown, les oreilles de Keith Richard dépassant de la grosse guitare, la frange de Brian Jones penchée sur le bottleneck.
Et Charlie, la bouche comme un trait, tandis que Bill limait les frettes de sa basse. Les chansons signées Nanker-Phelge.

Un peu, passionnément ou pas du tout ?

Ou t'es un jeune traumatisé par la vie ou t'es un vieux con ??

Un tracassé du bulbe, c'est certain ..

Tu sors de taule et t'as des problèmes de réinsertion, c'est ça .. heu .. le suicide est une excellente solution dans ton cas, non ??

Le premier album britannique des Rolling Stones (1964), c'était ça.
Pas de nom, rien, mais cette image au delà de tout.

pochette qui a inspiré les inmates pour leur génial premier album

Passionnément en ce qui me concerne.

Cette audace décomplexée de petits blanc-becs n'ayant peur de rien, en s'attaquant à des thèmes de Jimmy Reed ou Howlin' Wolf, un mélange de naïveté et de dévotion.

Leur versant folk-rock, des chansons magnifiques n'ayant rien à envier à celles des Beatles, "The Singer Not The Song", "Blue Turns To Grey", "I'm Free".

La sauvagerie des premiers assauts a la Berry, "Bye Bye Johnny", "Carol", "Around & Around". Une mécanique parfaite, un sens de l'urgence parfaitement maîtrisé, une vraie morgue et une élégance totale.

Leurs pop-songs, "Out Of Time", "Under My Thumb", "Let's Spend The Night Together", gorgées d'un sens mélodique de premier ordre, avec des textes proto-décadents en avance sur leur temps.

Jusqu'à "Métamorphosis", que j'ai découvert gamin, et qui malgré les inévitables et justifiées critiques que l'on peut en faire, m'en a appris bien plus sur eux que d'autres albums plus légitimes.

Cette période, des premières démos à IBC en 63 jusqu'à, disons, "Sticky Fingers", pour résumer la période Decca, est impeccable, mythique.