Forum de rock6070

Humour belge, laisse tomber.
Bug est l'album qui contient ces deux titres.

Un bien bel album, d'ailleurs.

Lequel ? (pas taper...)

BUG, de Dave Davies, mon préféré de sa carrière solo

Je vais me pencher sur la discographie de Dave, j'en ignorais l'existence. Comme quoi la forêt cache bien l'arbre.
Ce docu de la BBC semble digne d'être visionné, mais il semble bien diminué le musicien. Je ne l'aurais jamais reconnu.

Les albums solos de Dave sont loin d'être mauvais, mais j'apprécie moyennement ses tous premiers, ils sont trop influencés par le son des années 80 à mon goût (trop de synthétiseur, etc...).
Ah! J'adore Kinkdom Come, c'est très bien réalisé avec des images d'archive rares, un documentaire est aussi sorti sur Ray ("Imaginary Man") aussi réalisé par Julien Temple. Dave est effectivement "diminué", il a eu quelques problèmes de santé (dont une attaque cérébrale) qui l'ont un peu affaibli, mais il continue de chanter et poursuit sa carrière solo (il vient d'enregistrer avec les Black Keys et prépare un nouvel album solo)

Avis aux amateurs , je viens de voir ça :

Ce groupe reste une énigme pour moi. je n'ai jamais vraiment réussi à rentrer dans leur univers (quelle que soit l'époque). Je trouve leur musique sans émotion, sans électricité, bavarde et ennuyeuse. Je me suis même forcé à écouter... sans succès. Est-ce que c'est grave Dr Rock de ne pas aimer les Kinks?
A part "Lola", je n'aime pas grand chose. Peut-être "Musswell Hilbillies" qui me paraît un peu plus rock'n'roll que le reste.
Vraiment étrange de ne pas accrocher à une oeuvre aussi énorme et prolifique! Mais bon ca va quand même!

Perso, le plus gros de leur oeuvre est justement celle d'avant 'Lola' .. je dis bien 'perso' .. ce n'est pas une obligation de les aimer, ni le Who ni les Stones , ni même les Beatles d'ailleurs, quitte à ce demander ce que tu glandes ici ..

Le souci des Kinks c'est que j'ai l'impression que leurs albums sont méconnus, on connait les Singles mais moins les albums

Le souci des Kinks c'est que j'ai l'impression que leurs albums sont méconnus, on connait les Singles mais moins les albums

C'est pas vraiment un souci quand on sait que les singles étaient, à l'époque, plus important que les 33t .. de plus, ils ne figuraient pas sur les 33t et ce n'était uniquement valable que pour les Kinks, hein ..

C'est la raison pour laquelle, les ré-éditions des Kinks, comportent parfois plus de Bonus (parus uniquement en 45t) que de chansons originales sorties sur le 33t d'origines.


Tous étaient logés à la même enseigne .. , ce n'était évidemment pas réservés qu'aux Kinks ..

Comment peut-on aimer les années 60 et ne pas aimer les Kinks ?

Je trouve que certains de leurs morceaux ont incarné mieux que nul autres une certaine douceur de vivre propre aux années 60, du moins telle que je me la représente.

MAIS : ce que j'aime moins chez les Kinks, enfin ce que je trouve gênant, c'est le conservatisme des paroles (...). Je pense que c'est d'ailleurs la raison majeure pour qu'un groupe de ce calibre, avec ce talent, n'ait pas la réputation mondiale des Stones ou des Beatles.

Ils furent quand même un peu moins novateurs que les Beatles, peut-être pas aussi fort mélodiquement et en tous cas moins variés .
Contrairement aux Stones les Kinks ont mal digérés les 70's.
Et à la différence et des 4 et des 5, ils n'ont pas eu de morceaux qui s'inscrivaient dans la mouvance "révolutionnaire sixties (et ça rejoint ce que tu dis concernant leurs paroles.) : Satisfaction, Revolution ...

Dans la même optique les Kinks ont été très rock assez précocement, avec des déflagrations telles You really got me, pour ensuite plutôt virer pop vers 66 . Après , je connais mal leur période post Village green, sinon Muswell Hillbillies que je connais un peu mais avec lequel la grâce des Kinks originelle a très nettement disparu (hormis quelques rares moments de bravoure tels Alcohol); mais bon, déjà à partir de The Kinks are te Village green (qui contient pourtant , sans doutes mon morceau préferé des Kinks, soit Village green), cet album m' ennuie.

Bref, vous l'aurez compris, la grande époque des Kinks se situe, me concernant de 65 à 67.

Après, la compréhension des paroles changerait peut-être la donne, vu que les Kinks, c'est le groupe anglais par excellence (son exclusion des USA en 65 aurait-elle eu un impact sur leur repli thématique vers la old england ?)...
Les 1ers songwriter pop ? sans doute et c'est ce qui leur donne la cote auprès d'un public intellectuel (références de la pop indie , les Kinks...). Bon, inettectuel et sensible, hein

En tout cas, ce coté suranné leur donne en même temps une touche intemporelle . Ils ont été les premiers dans l'histoire de la pop à dégager une certaine nostalgie mélancolique dans leurs morceaux, il me semble.

Quelqu'un à fait une allusion a leur écart de la vague psychédélique . Sûr ?

Bon alors sur ce coup là, je suis quand même intrigué :

Il y a bien See my friend qui sonne plutôt psyché.
Le problème c'est que le morceau est sorti peu après la mi- 65, soit 6 mois avant le 1er 13th Floor Elevator ou encore un an avant 8 miles eight ou encore Revolver (ou Rain).



Il y a aussi Fancy, près d' un an plus tard plus Face to face, soit quand même toujours une longueur d'avance.



Si des fans éclairés des Kinks passent par là et ont des infos à ce propos ....

À mon avis, il ne suffit pas d'un sitar pour faire du psyché : ça puise à la même source, mais ça n'est pas la même démarche. Ray Davies a eu l'idée de See My Friends en écoutant chanter des pêcheurs indiens, à l'aube, alors que les Kinks étaient en tournée dans le sous-continent.

Oui, c'est clair que le sitar ne suffit pas à faire du psyché (cf Norwegian wood). mais je trouve que ce morceau à une touche planante (le fait de prolonger certaines syllabes en fin de mots) voire certaines ruptures harmoniques (genre passage d'une dimension à une autre).
Il y a aussi le rythme nonchalant , voire planant du rythme d'ensemble.
Mais en même temps,ça m'aurait surpris que ces insulaires de Kinks aient pris de l'acide avant tout le monde

En même temps, les Kinks ont su avoir une dimension décalée et hors du temps, ce qui fait , qu'à mon avis, ils n'ont pas tout à fait déparé en pleine vague psyché. En plus leur style de sape dandy les laissait dans l'air du temps (cf par exemple Keith Richard qui se sapait avec certaines fringues de sa nana...le coté précieux du dandy) .
ya pas à dire; les Kinks, c'était quand même la classe à la mid 60