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Forum de rock6070 • Afficher le sujet - Glass Family

Forum de rock6070

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 Sujet du message: Glass Family
MessagePosté: Lun Juil 23, 2007 7:05 pm 
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Inscription: Mer Juil 11, 2007 10:59 pm
Messages: 717
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«This house is made of glass
Come inside, watch it lasts
We’re storing life for our winters day
Come inside and with us play
No need to hide in a house of glass
Love can be seen and it’s such a gas» — House of glass

Glass Family est un groupe dont la genèse et l'historique résistent à toute investigation. Ma seule source de renseignement demeure “Le rock psychédélique américain” de Philippe Thieyre. Par elle je sais qu'il est originaire de Californie (peut-être de Los Angeles?) et que ses musiciens, Ralph Parrett (vocaux, guitare), David Capilouto (basse, claviers) Gary Green (batterie, percussions), ont pu réaliser deux (?) L.P.s sur Warner Brothers: “Glass Family” en 1967, et “Electric Band” en 1968. — Je ne dispose que de ce dernier.

L’image de la pochette — remarquez la poupée! — laisse à penser que, comme beaucoup à l’époque, ils aient adopté un mode de vie communautaire; mais il se peut que ce soit seulement une idée de marketing comme le suggère Scott. S., un inernaute américain: «My bet is that the band was one of the many who stalked Sunset Blvd. looking for gigs or anyone to listen to their music. Someone heard them, slapped the name on them to capitalize on the hippie commune thing and found some dirtbags and an old house and snapped the photo». (Je parie que ce groupe était parmi ceux qui arpentaient Sunset Boulevard, cherchant un engagement ou quelqu’un qui s’intéressât à leur musique. Ce qui arriva: on les entendit, les affubla de ce nom, spéculant sur l’attrait que généraient alors les hippies et la vie en communauté, on trouva aussi une vieille maison pittoresque, quelques “babcools” disponibles et l’on prit la photo — cette photo où, malheureusement, je ne peux identifier personne!). Pour en revenir au nom, un autre internaute indique qu’il pourrait faire référence au cycle de la famille Glass dont les histoires sont narrées dans les romans de J. D. Salinger, “Franny and Zooey”, “Raise high the roof beam, carpenters”, “Seymour: an introduction”, parus au début des années soixante.

Qu’attend l’industrie des “oldies” pour rééditer cet opus, l’un des plus fins et des plus élégants de cette flamboyante queue des sixties? Produit par Richard Polodor (Steppenwolf, Iron Butterfly), il est, à vrai dire, plus pop que psychédélique, mais l’on peut le cataloguer ainsi pour au moins trois morceaux — “Agorn”, surtout, pinkfloydien en diable —, sans compter la ferveur “garage” (sinon “fureur”) qu’il sait déployer, où la rêveuse nonchalance qui est l’apanage de bien des morceaux (je pense notamment à “Guess I’ll let you go”). Au programme, donc: des mélodies suaves et sémillantes, de bizarres et rageuses “apostrophes”, un orgue acidulé et fureteur, de la guitare sèche, de la fuzz, d’enchanteresses percussions, une assise rythmique efficace et subtile et des textes évoquant souvent la liberté. Ralph Parrett signe, seul, toutes les compositions (excepté deux) et chante d’une voix saillante et claire. Détails:

A side:

1/ “House of glass”. Un riff plein d’allant, une basse feutrée, un piano vérécondieux, un orgue nasillard et facétieux, des chœurs patchouli et muézin, des percussions capiteuses et sporadiques, deux guitares, faséyante, prurigineuse, distillent une ambiance “garage” et ensorceleuse évoquant les Doors ou “le grand canular de la banane” des Electric Prunes, et, psychédélisme oblige, les fameux acid tests des Merry Pranksters.

2/ “Born in the U.S.A.”. Du rythmn ‘n’ blues obsédant et bien charpenté: un riff rappelant le “Jean Genie” de Bowie, une basse ronde et cogneuse, des plaintes d’harmonica, des pickings de guitare. «This is the story about where I was born and the things that are weighin’ down ». Les paroles expriment les méfaits d’une éducation dont il est urgent de se libérer: «Oh, but I got free right here in the U.S.A., Forget what they told me and feeling good anyway».

3/ “Once again”. «They haven’t touched for nearly two years, She wants to ask him but she knows he will not hear, And the sun is sagging in the sky, once again».
Une ballade un peu “comptine”, un peu “boîte à musique” racontant l’histoire d’une épouse délaissée. Tout est miel et douceur: les arpèges de guitare sèche, les percussions — derboukas, caisse claire, charleston —, les longs accords de l’orgue et la voix limpide de Ralph Parrett. «She keeps waiting for the day he’ll find him lover, But doctor says “Don’t worry, men that are busy can’t be lovers, It’s the twenty eighth century, what’s natural’s forgotten”, So she waits for something, for something».

4/ “Sometimes you wander (Henry’s tune)”. Un autre appel à la liberté. De la pop indolente et ensoleillée, caraïbe, caressante: doux tapis de percussions et de crécelles, picotis de guitare, friselis de piano. «People have got to be free to do as they please, Free from possessing someone they’ve been told they want, We are one each other so why don’t we scream it?».

5/ “The means”. Etrange pop-song, pop-songe, lente comme le rêve, savante comme la sève. La cadence frétille, découpée sur les cymbales, la basse cabriole, caracole, l’orgue délivre un chapelet de notes aigrelettes sur un riff argentin de guitare, les chœurs chapechutent et s’éthèrisent, les textes sont à la mesure: sibyllins et chimériques. «I’m a lover fey with chocolate icecream, I’m the rived maze in images in green, Who could forbid the automate dream, No one, it would be to mean, to mean...».

6/ “Do you remember”. Ambiance “daiquiri sous une paillote au crépuscule”. Un piano club, une guitare cajoleuse, des congas veloutées, une brume d’orgue et de vibraphone accompagnent cette sérénade à une inconnue. «I never had a woman fit so well into my arms as you, my dear, You’re sensitive too I know you did, You’ve got to hold your worries and your foolish fears, Yeah, you turn, with your eyes you said to me “I never knew, Oh wah whoopee”, do you remember ?... Do you remember?».

B side:

1/ “I want to see my baby”. Le titre le plus féroce, le plus vitriolant de l’album. Un tempo lourd et saturnien, un piano boogie-woogie disert et insistant, un harmonica pessimiste, une fuzz bourdonnante et térébrante, et Ralph Parrett hurlant comme un démon: «I don’t wanna fly like Mary Poppins, I don’t wanna hang up blue stokings, I don’t wanna absolve* with the band [man?], I just want to see my baby, Faster as I can».
* assoil (†)

2/ “Lady blue”. Un rythmn ‘n’ blues charbonneux lanté d’orgue et de piano. Lady Blue à l’air d’une drôle de diablesse. «She can bring you down when you think you’re up, oh, oh, Feed your horse and make you think that wine is in your cup, You know you’ve got a lot of nerves to tell me about your secret cure, Lady Blue ain’t the girl for you, oh, oh».

3/ “Passage # 17”. Pop popotte qui roule sa bosse tractée par des accords bénédictins de guitare sèche, diaprée de lucioles psychédéliques: sanglades assidues, zinzinulantes clochettes, volutes d’orgues, moresques électriques, basse paradant comme un trombone. «Leave the dream what you'd been, You will enter passage # 17, Take the time, use your mind, You learned every sign».

4/ “Mr. Happy Glee”. Ambiance “Love In” avec fleurs, encens, plumes et bandeaux dans les cheveux. Exhortation au bonheur et à la liberté toute aquillaudée de mandoline, de lointains cris guerriers et de frétillements de crotale. «Just try living, I think that you will see, The only one to listen to is Mr. Happy Glee». Et un bonimenteur exclame: «Yes, folks, when the threaters [?] of your happiness try to tell you their sadness, do not listen. When they try to tell you that you can’t dancing and make love, shoot down their words. Just remember the words of the most hippiest grooviest cat that ever live, and that was love, love, love.».

5/ “Guess I’ll let you go”. Une aubade amoureuse alerte, nappée de slide et de derboukas, ponctuée d’intermèdes rêveurs et vagabonds lui conférant tout son charme et son étrangeté. «Oh but baby, didn’t I tell you I would love you, Even if you love another man, I will love you just for you my love, And what other things that you may plan».

6/ “Agorn (Element of complex variables)”. Voici le morceau pinkfloydien — période “Saucerful of Secrets”: un instrumental, nanti d’une basse hypnotique et d’une batterie gyroscopique, où s’élèvent des cris tribals et lointains, où fulminent une guitare coupante et un orgue acide. A la fin, des bruits de verre brisé font songer au proverbe “People who are living in a glass house should not through stones”; quelque chose comme “Ceux qui prônent des règles se doivent de les respecter” où, plus familièrement “C’est l’hôpital qui se fout de la charité”.

Discographie:

Singles:

1967 — Teenage Rebellion / ??? (Sidewalk — label de Warner Bros)

1969 — Agorn / Guess I'll Let You Go (Warner Bros)

1969 Guess I'll Let You Go / David's Rap [Promo] (Warner Bros)

Albums:

1967: Glass Family (Warner Bros)

1968: Electric Band (Warner Bros)

Le premier album, invu, figure seulement sur la discographie donnée par Philippe Thieyre. Il en serait extrait “I’m losing you”, titre figurant sur deux compilations américaines: “Freak Out U.S.A.!” et “Filling The Gap” (à moins qu’il ne s’agisse du B side de “Teenage Rebellion”?).

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Carcamousse
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Dernière édition par carcamousse le Jeu Sep 27, 2012 2:25 am, édité 2 fois.

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MessagePosté: Lun Juil 23, 2007 7:10 pm 
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Inscription: Jeu Juil 12, 2007 12:37 am
Messages: 1411
respect!!
Quel Talent Carcamousse!! coucouz coucouz coucouz


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MessagePosté: Lun Juil 23, 2007 7:12 pm 
yep et puis il a le don de te donner envie d'écouter en plus oupez oupez oupez


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MessagePosté: Lun Juil 23, 2007 7:19 pm 
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Inscription: Mer Juil 11, 2007 10:59 pm
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Merci mille fois, messieurs. Je suis naturellement tout disposé à vous envoyer quelques échantillons.

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Carcamousse
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MessagePosté: Lun Juil 23, 2007 7:22 pm 
coucouz coucouz coucouz


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MessagePosté: Lun Juil 23, 2007 7:37 pm 
J'ai le cd - formidable - par contre le premier de 68, j'amais écouté


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MessagePosté: Lun Juil 23, 2007 7:39 pm 
J'ai "Electric Band" en original (pas écouté depuis............) et j'en garde un bon souvenir. Jamais vu l'autre sur aucune liste. ehzz ehzz


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MessagePosté: Mar Juil 24, 2007 1:43 am 
Je n'ai jamais pu avoir la preuve de son existence......


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 Sujet du message: Re: Glass Family
MessagePosté: Jeu Sep 27, 2012 2:43 am 
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Inscription: Mer Juil 11, 2007 10:59 pm
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Une édition de cet album — et, en définitive, de cet UNIQUE album — est enfin disponible! On la doit au label Kismet (“la réalisation du Destin” en turque!)*. Bon! c'est un repiquage. Mais un bon repiquage; le son ne chuinte pas désagréablement comme souvent; et s'il n'est pas celui qu'offre un vrai remastering, si de menus poques affleurent deci delà, il est tout de même très satisfaisant. Il suffit pour s'en convaincre d'écouter “Sometimes you wander” (le 4ème titre): l'une des chansons les plus délicates de cet opus, l'une des plus attractives — et dont je me délecte plus qu'auparavant.

* http://www.theraremusicshop.com/the-gla ... -738-p.asp

Certes, j'entends mieux les finesses instrumentales, mais je saisis aussi mieux les paroles — de cette belle aria et des autres! Et j'ai pu réviser profitablement la translation que j'en avais faite. Voyez ci-après, chers lecteurs. Soit! elle n'est pas nickel — mes connaissances en anglais étant défectueuses —, mais les forts en thème rectifierons aisément mes erreurs et comblerons mes lacunes; évidemment, je leur saurais gré de bien vouloir me les signaler!

Revenons à l'édition! La pochette — comme le montre la photo (que l'on peut agrandir — voir l'adresse ci-dessus) — est joliment soignée. Elle se déplie en deux, et l'intérieur révèle un article du Billboard (16 juillet 1968), commentant la rencontre du groupe avec Raul Abeyta, leur manager, ainsi que deux courts et favorables compte-rendus du LP, datés de février 1969.

Février 1969! Voilà qui est formel, indiscutable: l'album — cet unique album de Glass Family, comme l'assure un résumé au dos du CD — est bien paru en 1969, en février 1969! D'autre part l'article révèle le lieu d'origine des musiciens: Catalina Island (ou l'île de Santa Catalina*), partie du comté de Los Angeles.
* http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%8Ele_Santa_Catalina

Et n'oublions pas les bonus, car il y a des bonus! Copies droites de la face A du 1er single — “Teenage rebellion”, court et bien fruste, dispensable! — ainsi que du troisième (promo) — “Guess I'll let you go”, version ramassée d'un titre de l'album. Plus intéressant, bien plus, est la face B de ce dernier: "David's rap”, un témoignage enjoué de David Capilouto (bassiste, organiste) sur l'origine du groupe et le sens de l'album. Ça s'arrête là. Ne figure pas “I'm losing you”, titre gaillard et gorgé de fuzz guitar que l'on trouve sur les compilations citées dans mon article; titre fort sympathique qui répond fort bien à "I want to see my baby”.

Pour finir, chers lecteurs, chers auditeurs, écoutez cette sélection:

10/ Mr. Happy Glee
5/ The means
3/ Once again
4/ Sometimes you wander (Henry’s tune)
6/ Do you remember?
9/ Passage # 17
11/ Guess I’ll let you go

Sept chansons pleines de la dominante dolce vita californienne, dont cinq (les dernières) cool, really cool — et balsamiques!

LES PAROLES:

1/ House of glass

This house is made of glass
Come inside, watch it lasts
We’re storing life for our winter's day
Come inside and with us play

No need to hide in a house of glass
Love can be seen and it’s such a gas

2/ Born in the U.S.A.

This is the story about where I was born and the things that are weighin’ down

I was born right here in the U.S.A.
They got to my head before I had a word to say
The ... to the movie is everything the man was awful bad
They made me look down on the first girl I ever had
Yeah, and I was born right here in the U.S.A.

They took me twenty years to learn how really pray
They send me off to church, where they think I was going to burn
But I had my soul free there that I could love my neighbour in return

Yeah, yeah, yeah, look what they done to me

Oh but I got free right here in the U.S.A.
Forget what they told me and feeling good anyway
They said that when you grew up, you're gonna think just like them
They could have not seen a laughter.... be late again

Oh, yeah, yeah, yeah ook what they done to me...

3/ Once again

They haven’t touched for nearly two years
She wants to ask him but she knows he will not hear
And the sun is sagging in the sky once again

And she grows more fond of her little baby girl
He joins the fellows one more game and one more twirl
And the sun is sagging in the sky once again

She keeps waiting for the day he’ll find him lover,
But doctor says “Don’t worry, men that are busy can’t be lovers,
It’s the twenty eighth century, what’s natural’s forgotten”,
So she waits for something, for something

Hardly she mentions exactly how she feels
But her way from her returns she wanders what is real
And the sun is sagging in the sky once again

Maybe she’ll elope and leave him one day
Trying to start a new life of bright new shining day
But the sun is sagging in the sky once again, once again

4/ Sometimes you wander (Henry’s tune)

Sometimes you wander, trying to conquer all your feel
Into a day-dream with human you don’t see how to love
I ask for a purchase, can I buy you, mister ?
You see that I’m blind, I can see for me

I’m laid in the evening after the day-dream as spends its time
She’ll ask those questions, all the best ones make up your mind
You’d better to tell her, don’t wait for tomorrow
You may hurry a thousand times and she would spread sorrow

People have got to be free to do as they please
Free from possessing someone they’ve been told they want
We are one each other so why don’t we scream it?

How but I could........ the last was a jealous one
And I want to free you, just so to be you any how
But you go on leaving and trying to find someone
And I’ll go on lovin’ each and everyone
And didn’t you know we can all be together that way

5/ The means

I use to ride to the moon
On wings of purple .....
And kiss the bride I’d sparkling down
Until they told us it was wrong

Then I rode a street in mire [?]
Open and make machine so blue
Ran freely through the ages of my life
Until they told us it was wrong

Step a lively, the barbarians are coming over land and hill
And they all get ready for the second coming
And always love you first, right now!

Through the marble dust are chidren’s carrousel
Deep into the ocean wishing well
Lost in very sound and side and smell,
Until they told us it was wrong

I’m a lover fey with chocolate icecream
I’m the rived maze in images in green
Who could forbid the automate dream
No one, it would be to mean, to mean...

6/ Do you remember?

In the evening when we made love in the silence
that you worry by the next day
And if we had not been so high,
would you mind to find a reason to turn away
Oh, but now we love down through the night
Our color world it was so bright
Do you remember? (bis)

I never had a woman fit so well into my arms as you, my dear
You’re sensitive too, I know you did,
you’ve got to hold your worries and your foolish fears
Yeah! you turn, with your eyes you said to me, «I never knew
Oh wah whoopee!»
Do you remember? (bis)

I was the one to call your name, so namelessy, so you’d come running to my door

And in the morning when my love was still so deep inside you,
what would you’re thinking
I know it didn’t matter cause the feelings overcame ..........
Oh, every mouvemement was in perfect time
Making love, wah! making love is so done [?] fine
Do you remember? (bis)

7/ I want to see my baby

I don’t wanna go to the city
I don’t wanna be dressed a pretty
I don’t wanna absolve* with the band [man?]
I just wanna see my baby
Faster as I can
Faster as I can

I don’t wanna fly like Mary Poppins
I don’t wanna hang up blue stockings
I don’t wanna absolve with the band [man?]
I just wanna see my baby
Faster as I can...
* ou assoil (†)

8/ Lady blue

She can bring you down when you think you’re up, oh, oh
Feed your horse and make you think that wine is in your cup
Well, you know you’ve got a lot of nerve to tell me about your secret cure
Lady blue ain’t the girl for you, oh, oh

She walks through the room talkin’ about you do, my, oh
She sits you on a bed and then she messes with your head, oh, oh
You know you’ve got a lot of nerves, you tell me about your secret cure
Lady blue ain’t the girl for you, oh, oh

No, she ain’t!

She lives in a house with colours in a loud deep ride
And everything she does, she always does it on a slide
And you know you’ve got a lot of nerves to tell me about your secret cure
Lady blue ain’t the girl for you, oh, oh (bis)
Lady blue is the bad in you, oh, oh

9/ Passage # 17

Leave the dream what you'd been
You will enter passage # 17
Take the time, use your mind
You learned every sign

You can be anything
You want if you want to
We’ve always been and always we’ll be again
When I feel you are here
You will find your mind is clear

Leave the dream what you‘d been
You will enter passage # 17

10/ Mr. Happy Glee

Don’t try flying, you just may stumble and fall
Don’t try cryin’, you won’t proove nothing at all
And don’t you believe the words has just said
Words that defeat you can only make you dead

Don’t try smiling, just hold on that round
Don’t try dancing, you just may look like a clown
And don’t you believe the words has just said
Words that defeat you can only make you dead

Just try living, I think that you will see
The only one to listen to is Mr. Happy Glee
(Yes, folks, when the threaters [?] of your happiness try to tell you their sadness, do not listen. When they try to tell you that you can’t dancing and make love, shoot down their words. Just remember the words of the most hippiest grooviest cat that ever live, and that was love, love, love.)
Just try living, I think that you will see
The only one to listen to is Mr. Happy Glee

11/ Guess I’ll let you go

Yes, I'll have to let you go, my baby
Yes, I have to talk you about a man like me
Who must be free (bis)

Yes, we’ll have to let it go, my baby
Possessing you ain’t where is gonna be
Oh, you must be free (bis)

Oh, but baby, didn’t I tell you I would love you
Even if you love another man
I will love you just for you, my love
And what other things that you may plan

Maybe I don’t need to let you go, my baby
You say you understand someone like me
And we both must be free, we must be free
Oh, for what ever you may do, if you fly on up to the moon
Girl, it really still is you, and you are the one I love

12/ Agorn (Element of complex variables)
(instrumental)

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Carcamousse
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 Sujet du message: Re: Glass Family
MessagePosté: Jeu Sep 27, 2012 1:08 pm 
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Inscription: Mar Juil 17, 2007 5:09 pm
Messages: 2396
Localisation: breizh
WAOUH ! Confusedz Carcamousse is back m'ssieurs dames ! yeah2z C'était bien le tour du monde psyché ?
Pour GLASS FAMILY , je l'ai depuis longtemps , c'est bien en effet ! oupez

Content de te revoir l'ami ! coucouz

HP LOVECRAFT clinzz

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LOOOOVE ! REIGN OV' ME !


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