Forum de rock6070

(quant à un avis personnel, je suis très rarement fan de le soupe de Genesis après Wind & Wuthering)Il y a de très belles choses sur "And Then...", des mélodies typiques de Tony Banks sur des compos certes plus ramassées. "Duke" est un bon album de transition entre l'esprit 70s et celui des 80s (un peu comme Yes avait su le faire avec "Drama"). Par contre, après, et jusqu'à "We Can't Dance", je ne trouve rien à sauver, soit parce que c'est plat, soit parce que le son "anékatrevin" est atroce. Peut-être "Domino" ou "Home By The Sea" et encore...

Rigolo, le ressenti : pour moi, Wind and Wuthering, c'est justement de la soupe. Alors que I Can't Dance (la chanson, pas l'album), c'est juste de la pop parfaite et très marrante.

Rigolo, le ressenti : pour moi, Wind and Wuthering, c'est justement de la soupe.Sérieux ? Et dans quel sens ?

Dans le sens « Tony Banks est une patate » (remplacez par votre légume préféré le cas échéant). Je ne supporte pas le son des claviers de ce type, c'est viscéral.

Dans le sens « Tony Banks est une patate » (remplacez par votre légume préféré le cas échéant). Je ne supporte pas le son des claviers de ce type, c'est viscéral.Ah oui, une endive ! OK, les goûts et les couleurs. Perso, des premières démos de Genesis (avec son petit piano d'étudiant) jusqu'à "Duke", je n'ai rien à lui reprocher. Mais ce sont des sons qui me plaisent énormément, justement. Alors que dans le même domaine, c'est le son des claviers de Rick Wakeman sur "Tormato" qui me file la gerbe, avec une mention particulière pour l'innomable solo sur "Don't Kill The Wave" (just kill the Wake !)

A mon avis, le succès d'ELP a été facilité par ce qu'avait fait Keith Emerson avec The Nice vers 1967-68. Il jouait du clavier comme Hendrix, et bougeait comme Elvis. Il était beau, le bougre en plus d'être doué. En concert, le groupe empruntait à Bach (le grand amour d'Emerson) aussi bien qu'à Bob Dylan (She Belongs To Me), à la musique chinoise, à Schoenberg, au blues et à Leonard Bernstein, déjà.
Les Anglais, curieux alors de nouveautés et de mélanges étaient ravis.

A mon avis, le succès d'ELP a été facilité par ce qu'avait fait Keith Emerson avec The Nice vers 1967-68.Le fait qu'il fasse équipe avec Lake en provenance de King Crimson a également surement dû titiller les curiosités. Tu résumes bien les tentatives de Nice, c'était un groupe attachant, personnellement, je regrette seulement que David O'List n'y ait pas participé plus longtemps et de façon plus significative.

j ai écouté en boucle "Pictures ." au lycée...c 'est un classique lycéen de l époque,mais qui n a pas trop mal vieilli?
Au fait ,mauvaise nouvelle,Emerson est à l hosto,une tumeur semble t il-décidément . ..on lui souhaite bonne chance.
Ils n ont pas fait l unanimité au festival High Voltage de Londres alors qu ils étaient en haut de l affiche

Pour en revenir à la question initiale (la popularité d'ELP), elle tient peut-être au fait qu'ils n'étaient que trois, avaient, jusqu'à Trilogy, un bon look. 'Trilogy', c'est la limite, le suivant, 'Brain Salad Surgery' tient encore la route, nais ça ne sonne plus pareil, comme un sapin de Noël sans ses boules. Sur les premiers disques, le trio est parfaitement homogène, ne recule devant aucun excès en toute bonne conscience, ils sont motivées, gorgés de ressources, soudés. Et Emerson est botté.