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Forum de rock6070 • Afficher le sujet - CAMEL (Bio)

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 Sujet du message: CAMEL (Bio)
MessagePosté: Ven Mai 15, 2009 11:02 pm 
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Camel est un groupe Britannique de Rock Progressif formé en 1971 par le guitariste chanteur Andrew Latimer, le bassiste chanteur Doug Ferguson, le batteur Andy Ward et le claviériste chanteur Peter Bardens. Figure emblèmatique de la scène de Canterbury, le groupe a toujours répondu présent auprès de ses fans.

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L'origine embryonnaire de Camel a été conçue vers 1964 lorsque les frères Andrew et Ian Latimer se sont réunis avec leurs amis Richard Over et Alan Butcher pour former The Phantom Four. Jouant largement dans leur ville natale de Guildford au Royaume-Uni, The Phantom Four atteignent rapidement une notoriété locale. Le guitariste rythmique, Graham Cooper remplacé bientôt Richard Over et le groupe change son nom en Strange Brew. Le groupe continue principalement à jouer de la musique jusqu'à la mi-1968 lorsque Ian Latimer les quitte pour se marier. Graham Cooper part de son côté peu de temps après avec lui aussi des projets de mariage. Andrew Latimer et Alan Butcher passent une annonce dans le Surrey Advertiser pour trouver un bassiste à laquelle Doug Ferguson répond. Le 13 Novembre 1968, Ferguson arrive pour une audition et le duo est rapidement impressionné par sa confiance, un gros son de basse, un excellent matériel (Fender jazz bass) et de ses propres roadies! Ils font le boeuf sur place. Le nouveau trio Bluesy décide de s'appeler ... The Brew.

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Peu de temps après son adhésion, Ferguson déclare à Latimer connaitre un passionnant batteur.
Déçu de ne pas avoir vu sa batterie pendant plus de trois mois, la nouvelle recrue en perspective se montre très percutant et le 15 Janvier 1969, Andy Ward rejoint le groupe à l'âge de 14 ans et le cœur de Camel commence à prendre forme.
Ferguson s'est rapidement avéré être un grand atout avec son talent pour obtenir de l'attention pour le groupe et des concerts. Il a également été très doué pour promettre des gains aux promoteurs, qui, souvent, protestaient qu'ils navaient pas l'argent en main.
En conséquence, the Brew bénéficie d'un flux régulier de concerts et enregistre leu première démo, "Crossroads" dans laquelle DJM Records semble montrer un intérêt, mais le trio est déçu d'apprendre que c'est seulement en les utilisant comme groupe d'accompagnement pour un autre de leurs artistes, Philip Goodhand-Tait.

En 1971, ils enregistrent un album avec Goodhand-Tait, appelé "I Think I'll Write A Song", mais le succès est minime et le trio est abandonné. L'expérience, cependant, a été instructif. Phil Tait était un pianiste et les trois musiciens conviennent qu'un clavier aurait pour effet d'élargir le son du groupe et passent rapidement une annonce dans le Melody Maker.

Le 20 Septembre 1971, Peter Bardens répond à l'annonce avec un vaste curriculum vitae (Shotgun Express, Rod Stewart & Beryl Marsden, Van Morrison, Peter B's Looners, Peter Green et Mick Fleetwood pour ne citer que quelques exemples), ainsi que deux albums en solo sous son propre nom. Les quatre s'accordent instantanément.

Bardens, qui avait prévu de quitter l'Angleterre pour ce qu'il pensait être "les plus prometteuses côtes des Etats-Unis", avait déjà organisé quelques concerts en Irlande. Ainsi, le 8 Octobre 1971, le groupe effectue son premier concert à Belfast, sous le nom de "Peter Bardens On". Petit à petit, la qualité de leur musique et de leur répertoire commence à attirer de plus en plus de personnes dans les salles de concerts.

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Peu de temps après ils tombent collectivement d'accord sur un nouveau nom ...Camel, et ils décident d'abandonner leur style Bluesy pour un style qui commence à se faire connaître notamment grâce à des groupes comme King Crimson ou Genesis: le Rock Progressif.

Camel joue son premier concert au Collège technique de Waltham Forest en poemière partie de Wishbone Ash, le 4 décembre 1971. Leur musique attire immédiatement l’oreille, par une sophistication mélodique propre au progressif, mais avec une facilité d’écoute qui les démarque des concepts parfois plus alambiqués de l’époque.

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En août 1972, Camel signe avec MCA Records. Ils entrent alors rapidement en studio pour enregistrer leur premier album intitulé "Camel". Une collection de chansons individuelles, principalement composées par Latimer et Bardens, l'album a été accueilli avec un succès mitigé. Malgré toutes ses qualités, MCA décide de rompre son contrat avec le groupe.

A ce moment-là, le groupe acquiert un management, Geoff Jukes et Max Hole de Gemini Artists (qui deviendra plus tard Gama Records), et déménage chez Deram Records division de Decca Records où ils resteront pendant dix ans.

Le duel de compositeur entre Latimer et Bardens les amène à créer le meilleur de leurs compétences. Ils se sont inspirés l'un l'autre avec leur travail solo en studio et sur scène. Latimer montre qu'il est aussi un adepte de la flûte.

Camel joue pendant neuf mois de l'année et obtient une réputation solidement établie, pour leur excellent son en live.

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En 1974, leur deuxième album, "Mirage", accroit leur profil musical et la pochette de l'album attire l'attention non désirée de la branche cigarettes Camel des Etats-Unis, qui exige que le groupe change la couverture qui parodie les paquets de cigarettes Camel, ou alors ce serait l'action en justice. Decca Etats-Unis a vite modelé une nouvelle couverture pour éviter les tracas juridiques.

La première pochette est resté inchangée dans le reste du monde car Geoff Jukes avait déjà conclu un accord avec la branche européenne de cigarette pour faire fabriquer à l'entreprise de minuscules paquets de cigarettes (cinq pour un paquet de cigarettes) à l'aide de l'oeuvre d'art de Camel, incluant la liste des titres. Ils ont aussi voulu que Camel recouvre leurs amplis avec des peaux de chameau, pour permettre de donner à tout l'auditoire la publicité pour les cigarettes. Cet album a aussi été un succès car Jukes avait conclu cet accord dont le groupe n'a jamais été au courant.

Camel en est devenu le principal concerné et, d'un sarcasme amusant, Peter Bardens a proposé un album avec comme chanson-titre de "Twenty Sticks Of Cancer". (traduction: "Vingt bâtons de cancer").
C'est sans doute l'album le plus connu du groupe Britannique qui fait également sur cet album un clin d'oeil au Seigneur des anneaux, célèbre roman de J. R. R. Tolkien, sur la chanson "Nimrodel/The Procession/The White Rider".

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En 1975, le groupe décide de s'isoler dans un cottage à Devon pour produire en un mois seulement un nouveau 'concept' album de Camel. Pour "Mirage" Latimer avait écrit "White Rider" (inspiré par le "Seigneur des Anneaux") et Ferguson avait proposé un album entier basé sur un livre. Tous les membres étaient friands de lecture et chacun était constament à la recherche d'une bonne histoire. Bardens suggére "Siddhartha" et "Steppenwolf" mais quand Ferguson suggére "The Snow Goose" de Paul Gallico l'attrait émotionnel est fort. "The Snow Goose" prend réellement les fans par surprise.

Entièrement instrumental, l'album a été récompensé par le "Brightest Hope" (plus brillant espoir) du Melody Maker et il établit fermement le groupe auprès de ses fans. Il prend également l'auteur Paul Gallico par surprise.

Gallico, un farouche adversaire de la cigarette, détestait le nom du groupe en croyant qu'il est vraiment connecté à la compagnie de cigarettes et il menace de les poursuivre si le titre n'est pas modifié. Après compulsion des lois, le titre de l'album a été modifié par l'adjonction des mots "inspired by" (inspiré par), mais la menace a vraiment été faible. Ce mini drame n'a pas eu de répercussion sur la sortie de l'album.

Grâce à cet album, Camel rencontre enfin un succès en Grande-Bretagne, l'album "The Snow Goose" arrive dans le Top 30 des ventes et le groupe est élu "meilleur espoir 1975" par l’hebdomaire musical Melody Maker.

Le 17 Octobre 1975, accompagné par le London Symphony Orchestra, Camel joue "The Snow Goose" au Royal Albert Hall devant une foule à guichets fermés. La brièveté de cette lamentable affaire est illustrée par l'absence d'enregistrement de sortie.

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En 1976, le groupe sort un nouvel album, "Moonmadness" qui s'inscrit plus dans une optique individuelle par rapport aux musiciens du groupe. En effet, chacun y laisse son empreinte en composant un titre et les vocaux reprennent le premier plan. "Moonmadness" obtient plus de succès critique aux États-Unis où il atteindra la 118e place des ventes.

Le producteur Rhett Davies crée un son ouvert et intime pour "Moonmadness" et le concept est plus éthéré avec l'inspiration provenant du caractère individuel de chaque musicien. Pourtant, "Moonmadness" pourrait devenir le chant du cygne pour certains.

Une influence jazzy imprégne alors Camel, et, au cours de la tournée Européenne, le son dynamique du saxophoniste Mel Collins marque le premier changement dans le son de Camel après que Ferguson ait encouragé l'insertion de Collins dans le groupe.

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La même année, Camel sort un double-live avec notamnent l'intégralité de "The Snow Goose" que beaucoup préfèrent à l'original.

Peu de temps après, Andy Ward est poussé par la volonté de construire une section rythmique plus compliquée, malheureusement un style qui ne correspond pas à Ferguson. Ce sera le premier grand changement que Camel verra. Dans les premiers jours de 1977, le bassiste Doug Ferguson quitte donc Camel, n'apparaissant plus jamais à nouveau avec eux. La perte de la force tranquille de Ferguson aura, dans les années suivantes, le plus grand impact sur le groupe ...

En 1977, la vague Punk s'abat sur l'Angleterre et le rock progressif a beaucoup de mal à concurrencer ce nouveau style. Les journalistes ne s'intéressent malheureusement plus au rock progressif et sont bientôt suivis par la majorité du public.

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Le premier changement majeur dans la création de Camel s'appelle "Rain Dances". Bien qu'il ne soit pas un "membre officiel" de Camel, Mel Collins, qui a déjà fait ses armes avec King Crimson, passe la plupart de son temps en studio et sur la route avec le groupe. Préférant maintenir son statut d'indépendant comme musicien de session joueur, Mel continuera à apparaître avec Camel et dehors jusqu'en 1985.

Richard Sinclair, ancient membre de Caravan, possède le style le plus jazzy que Andy Ward pouvait espéré, et de plus, il est un bon chanteur, mais le mélange des personnalités d'alors ne possède plus le charme de l'ancien temps. Inevitablement le changement commence à prendre de l'ampleur. La pression en faveur d'un simple à succès est mis en chantier par leur management et Decca Records.

Latimer et Bardens luttent avec leurs styles opposés de composition, ce qui complique les choses au lieu de compléter leur relation. Le son de Camel est en outre affecté par un nouveau producteur, Mick Glossop.

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"Breathless" sort peu de temps après et entre rapidement dans les charts.
Mais le 30 Juillet, juste avant la tournée de Camel et au milieu d'une tempête de désaccords, le claviériste Peter Bardens décide de quitter le groupe ...

La scission avec Peter Bardens a été âpre, mais tout à fait inévitable.
Bardens part directement pour répèter avec les anciens membres du groupe de Van Morrison pour un album, "Wavelength", et une tournée. Bardens signe aussi rapidement un lucratif contrat solo avec Arista Records et il publie bientôt "Heart To Heart".
Andy Ward et Andrew Latimer décident alors d'élargir le groupe.

Deux claviéristes créent une interaction que Camel n'avait jamais été en mesure d'expérimenter auparavant.

Ils prennent donc contact avec Dave Sinclair, le cousin de Richard Sinclair, et son ancien partenaire Jan Schelhaas pour la tournée de promotion 1978 "Breathless".

Bien que ce line up n'avait pas enregistré, Dave Sinclair fait une apparition silencieuse sur "Breathless", jouant des claviers sur "You Make Me Smile" et "Rainbows End", une chanson que Latimer avait écrite Bardens.

La tournée "Breathless" dure trois mois, mais à la fin, Dave Sinclair reviendra à Canterbury et Richard Sinclair sera prié de quitter Camel...
Après avoir entendu un album par un groupe appelé "Happy The Man" en 1979, Andrew Latimer et Andy Ward acceptent immédiatement Kit Watkins car celui-ci se trouve être le claviériste qu'ils voulaient pour Camel.

Le bassiste Colin Bass était fortement recommandé et il devient le bassiste de Camel le plus durable. Jan Schelhaas est resté avec Camel après la tournée "Breathless" tant pour sa compétence musicale que son tempérament décontracté. Watkins et Bass arrivent au cours des répétitions à Wood Farm, Suffolk, au début de l'année 1979.

Remarquable technicien, Kit impressionne tous ceux qui l'entendent; le solide jeu de Colin, avec un son bien terreux se mélange avec les rythmes de Ward dans une apparente et parfaite harmonie. Pour un certain temps, il semble que Camel s'installe, mais,malheureusement, une inévitable circonstance va les emporter. Le groupe travaille pendant près de douze mois en 1979, bénéficiant uniquement de courtes pauses entre enregistrement et tournées.

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Initialement intitulé "Endangered Species", ce titre devait être modifié à la dernière minute pour "I Can See Your House From Here" une mauvaise tentative d'humour qui posa, ensuite, pas mal de problèmes au groupe. Le programme intensif crée un conflit et des malentendus entre les musiciens.

Watkins quitte le groupe peu de temps avant que Camel n'entre en studio pour enregistrer "Nude" en 1981, mais il sera de retour pour la tournée et repartira de nouveau immédiatement après.

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L'enregistrement de "Nude" et la tournée de promotion sera la plus dévastatrice. À la mi-1981, Andy Ward succombe à l'alcoolisme et la toxicomanie et il fait une tentative de suicide, sans succès, au soulagement de tous. Mais cela rend Ward incapable de jouer de la batterie dans un avenir proche. Sous le choc, le groupe se sépare, le reste de la tournée est annulé et l'enregistrement du prochain album est reporté, dans l'espoir que Ward puisse se remettre...

Les problèmes internes du groupe n'étantt pas la préoccupation de Decca Records, Camel qui est, malgré tout cela, lié par contrat pour un ouvel enregistrement. Decca refuse d'être mis sur la touche une fois de plus et augmente la pression pour la sortie d'un hit single.

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Comme les retards ne sont plus possibles, Latimer doit accepter que son ami et batteur ne puisse pas être rétabli et, par conséquent, avec Andrew Latimer le seul membre survivant de Camel, "The Single Factor" est dûment enregistré et publié en Avril 1982.

La composition à la demande a produit un curieux mélange de chansons, mais entrer en studio a donné un point lumineux positif inattendu. Au cours de l'enregistrement de "Nude" au studio 3 d'Abbey Road Studios, Alan Parsons Project est alors en train d'enregistrer juste en bas du hall dans le studio 2. Curieux de nature, le chanteur Chris Rainbow et le bassiste chanteur David Paton sont venus voir les sessions de Camel et de nouvelles amitiés se sont forgées. À l'insu de tous, à l'époque, cela a jeté les bases d'un nouveau line up.

Finalement, "The Single Factor" se fera avec une toute nouvelle formation, incluant Rainbow et Paton, ainsi que Anthony Phillips (ex-Genesis), Francis Monkmon (Sky), et les batteurs invités Simon Phillips (The Who, Jeff Beck, Toto), Dave Mattacks (Fairport Convention) et Graham Jarvis (Cliff Richard). Le temps avait guéri le fossé entre Latimer et Bardens et malgré leur styles musicaux opposés, Bardens fait une apparition rn invité sur l'album, en nouant de nouvelles amitiés lui-même qui deviendra plus tard "Keats'.

Mais Ward est incapable de figurer sur l'album et dans l'espoir de garder la question à huis clos, Camel inclue naïvement une simple note de bas de page que la maladie d'Andy Ward ne semble pas due à une blessure à la main.

La tournée de promotion pour "The Single Factor" s'avére être la bouffée d'air frais nécessaire à Latimer.

Le mélange des personnalités a été magique, avec l'incessante,et positive énergie de Chris Rainbow, qui, avec Tosh et Paton (Ecossais, tous les trois) ont maintenu un flux de rire du début à la fin de la tournée. Kit Watkins est revenu pour sa troisième tournée et le niveau musical de Camel ravit le public. Pour Latimer, ce fut la tournée la plus drôle auquelle il avait participé.

Ce ne sera qu'un répit temporaire, en revanche, car peu de temps après, à la fin Octobre, le manager Max Hole, annonce, de façon inattendue, son départ pour un poste dans une grande compagnie de disque, laissant Camel sans management. Ensuite, au début de 1983, l'inévitable se produit.

Incapable d'arrêter l'alcool, Ward ne peut pas continuer avec Camel. En un triste jour de Janvier dans les bureaux des avocats de la rue Fleet, son association avec Camel prend fin. Près de treize ans, jour pour jour, auprès avoir rejoint Ferguson et Latimer, Andy Ward quitte formellement Camel pour ne plus jamais jouer avec eux.

Après la perte de Ward, Latimer laisse en suspens ses activités musicales qui, pour la plupart, sont éclipsées par la nécessité de se concentrer sur le tri des problèmes juridiques qui ont frappé le groupe depuis des années.

Leur ancien manager Geoff Jukes avait déposé une poursuite contre Camel revendiquant passé des royalties des débuts de Camel. Ayant littéralement abandonné le groupe en 1978, au moment du départ de Bardens et à la veille d'une tournée mondiale, le procès de Jukes, à terme, s'avére futile. La bataille juridique commence à prendre forme en 1983.

Latimer combat seul, alors que la poursuite concerne tous les membres et il faudra cinq années de stress à grands frais, à la fois spirituellement et financièrement, avant le règlement en faveur de Camel. En cette année de changement, Latimer se bat. Camel vaut le coup de se battre. Il y a cependant des bonnes choses au niveau musique en 1983, incluant un nouveau contrat avec Decca Records qui vient d'être pris en charge par PolyGram.

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En préparation pour le nouvel enregistrement, Latimer obtient un contact avec le claviériste Néerlandais, Ton Scherpenzeel (Kayak) dont il a toujours admiré le jeu. Ton vient alors à Londres et les deux musiciens font rapidement des plans pour enregistrer le nouvel album de Camel en studio intitulé "Stationary Traveller", et l'album sort en Avril 1984.

Ressourcé grâce à la critique positive de l'album, Camel est une nouvelle fois sur la route.
L'ancien bassiste Colin Bass rentre au Royaume-Uni, après avoir déménagé à l'étranger en 1981. Bass prend contact avec Latimer et les divergences passées du groupe sont oubliées.
Chris Rainbow rejoint la tournée et Paul Burgess (Jethro Tull, 10cc), qui s'était approché de Latimer avant l'enregistrement de "Stationary Traveller" fait la nouvelle tournée.
Bien qu'il n'aime pas trop faire des tournées, Ton Scherpenzeel ne le montre jamais. Ton fait une superbe recrue pour Camel, ce qui ravit les fans de Kayak et de Camel, bien que sa phobie de l'avion limite sérieusement son temps avec Camel, à la déception des fans, mais aussi des musiciens.

Pendant ce temps, le producteur Mike Mansfield avait entendu le groupe et il a voulu inclure Camel dans sa prochaine série télévisée, "Mirror Image", pour Channel 4 au Royaume-Uni. L'enregistrement vidéo mêlent des plans de production et de tournée avec une atmosphère d'excitation suivie tout au long de cette tournée et sont repris en post-production sur l'album live et la vidéo qui sont à suivre.

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Camel participe aussi à l'enregistrement vidéo des images supplémentaires pour la diffusion et le plaisir de cette expérience conclue l'année sur une bonne note. La performance live vidéo et le CD de la tournée "Stationary Traveller" ont d'ailleurs été appelés "Pressure Points".

Camel voulait inclure l'ensemble du concert, mais en raison de problèmes d'éclairage le soir de l'enregistrement, la première moitié était trop sombre pour l'approbation de Mansfield, aussi ce n'est que la deuxième moitié de la performance qui est diffusée en disque et en video.
Curieusement, la première partie du concert aura été effectivement effacée par PolyGram et perdue à jamais!

Decca Records (maintenant la propriété de PolyGram) fait front et insiste sur la division du matériel de concert afin que les deux enregistrements aient des listes différentes, pour créer une diversité auprès du public.

Ce fut un plaisir pour de nombreux fans lorsque Richie Close rejoignit la tournée aux claviers. Malheureusement, Richie est mort quelques années plus tard, de la légionellose. Il sera pour toujours jeune sur la vidéo de Camel.

Le procès de Jukes atteint son paroxysme en 1985. Latimer partage son temps entre les bureaux d'avocats et les compagnies de disques car il cherche un débouché pour le nouveau matériel de Camel intitulé "Dust And Dreams".Chaque plainte a été scrupuleusement notée, mais le procès peut enfin prendre un virage brusque pour le mieux. Alors que Latimer examine les anciens contrats, il apparait que les royalties sont dues à Camel qui n'a jamais été payé par la société de production du groupe, Gama Records.

Très remontés par cette découverte, Latimer recueille le soutien de Bardens, Ward et Ferguson, et dépose une poursuite contre Gama Records. Ce procès, en comparaison, sera bref et glorieux.

Le 25 Mars 1985, après beaucoup de temps, ils récoltent finalement les fruits de leurs travaux passés ensemble. Réunis dans le même bureau d'avocat qui a accepté la démission de Ward, seulement deux ans plus tôt, le temps plus heureux est enfin là! Les anciens membres du groupe réglent leur litige avec Gama et reçoivent enfin leur tout premier paiement des royalties et beaucoup sont encore à venir. Les formalités terminées, ils font la fête dans un pub local jusqu'à sa fermeture. Les anciennes blessures sont définitivement cicatrisées, les souvenirs restent florissants, mais ils n'ont plus intérêt à jouer ensemble, et tous repartent de leur côté en bons amis.

Geoff Jukes accepte enfin la futilité de son procès et offre le règlement. Après la déduction des frais d'avocat, des frais de justice et des frais généraux, Camel reçoit... juste assez d'argent pour se payer pour un dîner. Mais c'est une victoire morale de proportion énorme et c'est surtout la fin d'un long et pénible échange de courrier pour Camel.

Depuis la prise de PolyGram, les changements chez Decca ont atteint leur maximum et Latimer peut voir qu'il est nécessaire pour Camel de rompre leur contrat. Après dix années d'association, Decca et Camel décident mutuellement et à l'amiable de se séparer le 10 avril 1985.

Camel est alors libre et à la recherche d'une maison de disque plus ouverte, mais cette liberté nouvellement trouvée est également un choc pour Latimer quand il remarque plus tard qu'il ne peut pas obtenir de garantie sans nouveau marériel de Camel.

Lorsqu'il n'est pas dans le bureau d'un avocat, Latimer recherche un contrat pour Camel. À la fin de l'année 1987, il commence à négocier avec EG Records, apparemment avec succès... Un petit label, EG accueille des noms comme Brian Eno, Robert Fripp, Brian Ferry, pour ne nommer que quelques-uns, et un mariage Camel/ EG semble prometteur. Mais les négociations traînent pendant six mois pour en venir à une fin abrupte lorsque Latimer demande alors pourquoi Peter Frampton n'est pas encore dans le groupe...

Déçu, Latimer opère un changement radical. À la mi 1988, il vend sa maison et déménage de Londres pour s'installer en Californie à Mountain View, en Amérique.

Il prend une année sabbatique et pendant ce temps, il réalise que la "gifle" que EG Records lui a donné est le signe de l'avenir pour Camel.

Il décide que la seconde moitié de son "Dust And Dreams" n'est pas tout à fait bien et il la réécrit en 1990.
Il utilise le produit de la vente de sa maison de Londres pour financer la construction d'un petit studio où il enregistre et produit "Dust And Dreams".
Le disque retrace en musique l'épopée d'une famille après la crise de 1929, histoire récontée dans le livre de John Sreinbeck, "Les Raisins de la Colère".

Il repart ensuite, une fois de plus, à la recherche d'un contrat, mais cette fois-ci, son disque est un produit fini et les choses devraient être différentes... Avec "Dust And Dreams"achevé et prêt à sortir, trouver une compagnie de disques semble une simple question de formalité.
Mais les mêmes attitudes l'accueillent et perdurent dans le temps, sans aucun succès.

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Après une longue et stérile réunion avec Virgin Records A & R rep, Latimer, avec sa partenaire Susan Hoover, décident d'utiliser le reste des finances de la vente de sa maison de Londres pour créer leur propre société de production, Camel Productions (CP). Ils peuvent alors publier "Dust And Dreams" eux-mêmes.

Pour Latimer, c'est un succès sans précédent. En traitant directement avec les distributeurs qui le connaisse à travers Camel, les ventes décollent.

CP commence à organiser une tournée mondiale et obtient la licence du premier album de Camel pour sa version sur CD. C'est ainsi que commençe la véritable résurrection de Camel avec deux enregistrements: le plus poignant... le premier, "Camel" et le plus récent, "Dust And Dreams".

Au cours de l'aménagement pour mettre en place son studio, Latimer tombe sur une vieille bobine magnétique. De rares joyaux s'y trouvent et il décide de lancer le très réussi "Official Bootleg series".

Latimer est dégoûté par la mauvaise qualité sonore et les prix exorbitants facturés par les bootleggers pour ces enregistrements.

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Bientôt, "Warning: Camel On The Road" devient le fleuron de cette série, une œuvre d'art inspirée par un autocollant de pare-chocs qu'un fan avait envoyé à Latimer bien des années plus tôt. Remasterisé, CP les commercialise à petit prix.

En Août, Camel est prêt à prendre la route après sept ans d'absence. Paul Burgess reprend sa batterie et le claviériste Mickey Simmonds (Fish, Mike Oldfield) est engagé. Colin Bass et Andrew Latimer sont désormais les piliers de Camel et ses fans les accueillent à bras ouverts.
La tournée se termine au London's Town & Country Theatre (maintenant défunt). A l'hôtel, après, a lieu une célébration qui dure jusqu'à tard dans la nuit.

Sur la tournée 1992, les fans montrent que l'absence du groupe n'a pas nui à sa popularité grandissante.

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Au début de l'année 1993, Latimer se prépare à produire "Never Let Go", un enregistrement live de la tournée 1992, alors que la tristesse pèse à l'horizon. En Mars, au lieu de travailler au studio, Latimer devait voir son père mourir. Musicien lui-même, Stan Latimer avait été le premier à reconnaître le talent du jeune Andrew et lui avait donner des leçons.

Cette expérience étourdit Latimer et retarde la production de "Never Let Go" jusqu'en Août 1993. Ensuite, il passe du temps avec sa famille. Comme ils partagent des histoires et des souvenirs de Stan Latimer et leur passé mutuel, Latimer découvre ses racines fraternels.

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En 1994, il retourne en studio chercher un réconfort dans la musique et commence à travailler sur l'album qui allait devenir «Harbour Of Tears". Latimer met tout son coeur dans l'album et le finit avec un morceau intitulé "The Hour Candle (A song for my father)" qui a inspiré par un hymne chanté lors des funérailles.

"Harbour of Tears" est un hommage aux immigrants Irlandais qui se sont embarqués vers l'exil (Europe, Australie et Amérique) pour envoyer de l'argent aux familles restées en Irlande.
Latimer avait découvert que ses ancètres Iralndais (comté de Cork) avaient presque tous quitté le sol Irlandais à l'époque de la famine des pommes de terre.
Latimer surmonte progressivement la douleur et Camel commence à se préparer pour une autre tournée.

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Un nouvel album live, "On The Road 1982" sort en 1994.

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Sortie d'un autre album en 1997 de la collection "official bootleg" intitulé "On The Road 1981".
La tournée de l'année 1997 a encore plus de succès, pour atteindre de nouveaux territoires dans le bloc de l'Est enfin ouvert, à savoir la République tchèque et la Pologne.

Camel est coutumier des changements dans son line up, avec Paul Burgess et Mickey Simmonds qui luttent pour leur emploi du temps avec leurs jeunes enfants et la vie sur la route. Dave Stewart prend la place de Burgess et Foss Patterson celle de Simmonds.
Ainsi, un autre spectacle est capté sur bande vidéo et est enregistré pour la postérité.

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En 1998, rejoignant la très réussie collection d'enregistrements live, "Coming of Age" est publié en vidéo et en CD. Enregistrée à Los Angeles, en Californie, la performance a été suivie par les fans et des amis, comme le claviériste d'origine, Peter Bardens dont l'apparition a été annoncée à l'auditoire lorsque Latimer dédia "Never Let Go" à "Mon ancien compagnon, Pete". Jusqu'à la fin de la soirée, une partie impromptue a suivi et les deux musiciens se sont retrouvés en privé jusqu'à l'aube alors que le reste de l'entourage a dansé toute la nuit.

"Coming of Age", sera un superbe testament visuel et audio de la persistance de la force de Camel. L'apparition de la comète Hale-Bopp dans le ciel ajouta une certaine allure de la tournée, celle-ci donnant l'impression de suivre le groupe dans le monde entier.

Cette tournée aura été aussi émotionnelle que celle de 1992. L'affection du public pour Camel a été de plus en plus tangible.

N'étant plus enchaîné par des caprices et des pressions d'une société d'enregistrement, Camel atteint un bon niveau de capacité et de maturité.

L'indépendance est un travail acharné de tous les instants, mais finalement satisfaisant, car la liberté artistique en est le prix à payer.

Bass, depuis longtemps s'est impliqué dans la scène de la world music, Latimer a fait à Latimer le cadeau d'un livre intitulé 'World Music - A Rough Guide'. Dans la section sur la musique arabe, Latimer est intéressé par une forme de poésie musicale appelée "rajaz".
Chanté, dans les temps anciens, le "rajaz" était une composition spontanée inspirée par le rythme des traces de chameaux pour aider les voyageurs fatigués à atteindre leur destination. Latimer a été frappé par cette idée.

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http://rapidshare.com/files/82493617/c.rajaz.rar

Revenant à ses racines musicales, Latimer, compose principalement tout à la guitare et l'album "Rajaz" sort en Octobre 1999. Une belle collection de chansons, hypnotiquement imbriquées, le disque bénéficie également du retour de Ton Scherpenzeel aux claviers (courtoisie de CD-ROM ). Grâce à l'envoi de fichiers par voie électronique et communiquant directement, les deux anciens membres fondateures du groupe planifient les futurs projets de collaboration, incluant par une apparition de Latimer sur un album de Kayak.

Alors que Camel organise le début de ses préparatifs pour leur tournée Y2K pour la promotion de "Rajaz", les nuages commencent à se regrouper. Dans un premier temps, les choses se déroulent sans heurts avec Latimer, Bass et Stewart attendant avec impatience leurs retrouvailles et les répétitions de Y2K.

L'agent de Camel au Royaume-Uni, Paul Boswell organise dilligentement les dates de concerts et cela s'annonce comme une grande tournée pour le groupe.

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Pendant l'année 2000 sort encore un "official Bootleg" intitulé "Gods Of Light '73 - '75"

Avec le line up de ce trio apparemment solide, toutes les pensées se tournent autour d'une simple question: qui va jouer des claviers?
Un message du promoteur Rob La Duca, en prevenance de la côte Est, arrive chez CP au début de 2000, avec la simple suggestion de consulter un claviériste Canadien-Français dénommé Guy LeBlanc. LeBlanc, également artiste indépendant, possède son propre site sur Internet de sorte que l'on peut écouter quelques extraits sonores.
Latimer organise alors rapidement une rencontre avec Guy LeBlanc.

À la mi Mars, Guy LeBlanc se joint officiellement à Camel pour la tournée Y2K.
Tout se passe bien pendant deux semaines jusqu'à ce que Camel Productions reçoive un e-mail inattendu du batteur Dave Stewart disant qu'il avait accepté un poste en tant que manager d'un magasin de tambour d'Edimbourg et cela ne lui permettrait pas tenir son engagement en faveur de la tournée. Momentanément étourdi par la nouvelle, Latimer, Bass et Hoover tentent, sans succès, de négocier avec Stewart, et finalement ils acceptent la nécessité de le remplacer, même avec beaucoup de réticence.

Bass propose alors son ex partenaire Clive Bunker, qui avait aussi joué avec Jethro Tull. Bunker accepte le challenge, et arrive aux Little Barn Studios pour les répétitions, le 4 août. Les esprits se sont momentanément échauffés mais les années d'autres styles de jeu de Bunker entrave sa capacité d'accomplir les difficiles séquences de tempo exigées par la musique de Camel et rien n'aboutit.

Seulement deux jours plus tard, un véritable raz-de-marée frappe le groupe lorsque leur manager Susan Hoover se blesse grièvement dans un accident d'équitation.

Insistant sur le fait que le groupe en a vu d'autres, elle refuse d'annuler la tournée et commence à travailler rapidement de son lit d'hôpital. Mais il reste encore le problème du batteur. Heureusement, LeBlanc sort un as de sa manche. Dix jours après la première représentation, le compatriote de LeBlanc, Denis Clément (prononcez Den Clahmah-ee) arrive aux Little Barn studios. En dépit d'être un parfait inconnu, il estt clair au bout de dix minutes de leur première jam qu'il estt l'homme de la situation.

La haute énergie remplace complètement les tensions et les répétitions commencent sérieusement. Le 21 Septembre, Hoover quitte l'hôpital dans un fauteuil roulant et trois jours plus tard, elle assiste à la répétition entière de Camel Y2K pour la première fois. Le 26 Août voit la première sortie du groupe et, à la fin du concert, Hoover reçoit une ovation debout.

Mais bien sûr, ça ne serait pas intéressant si, soudain, tout se passait sans heurt.

Enfin, détendu et relaxé, Latimer attrappe un froid virus qui s'installe fermement et il souffre tout au long de la tournée finissant par perdre tout à fait sa voix en Hollande.
En arrivant au Royaume-Uni au début du mois d'Octobre, Latimer est géné par un morceau d'os dans son genou, mais son coup de froid empire lors du concert de Dublin, alors les médecins lui ordonnent de se reposer au risque d'endommager ses cordes vocales.
Au cours de l'intervalle, Hoover récupére de manière adéquate pour voyager jusqu'au Royaume-Uni et le 4 Octobre, elle marche triomphalement, sans aide, pendant le concert de Cambridge.

Au moment où le groupe marche très fort, en Grèce, Latimer est enfin suffisamment rétabli et la tournée Y2K de Camel se termine sur une bonne note d'ensemble.

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"The Paris Collection", sorti en 2001 fait partie de la collection des "Official Bootleg Live" de Camel Production.
Le groupe est enregistré au cours de sa tournée 2000.
Le plus agréable de cet ensemble est l'offre qui nous est faite des versions acoustiques de "Fingertip" et "Slow Down Yourself", et d'un bonus en version studio. En revanche, un seul morceau de Rajaz nous est proposé "Sahara".

Globalement, la groupe sonne vraiment bien, et la guitare de Andy est omniprésente. Le claviériste Guy LeBlanc (ex Nathan Mahl) est bien meilleur comparé à Foss Patterson, dont les parties semblaient noyées dans l'album live "Coming Of Age".

Un petit journal de la tournée est inclus, ce qui rend la lecture intéressante pour certains sur les arrêts en cours de route.
Cette série de bootlegs officiels est réellement une superbe idée.

Au printemps de 2001 Camel termine une tournée très attendue en Amérique du Sud et aussi en Amérique Centrale.
Ce moment de Y2K avait été reporté en Novembre 2000 en raison d'engagements antérieurs d'autres membres du groupe qui avaient besoin de rentrer chez eux, et parce que Latimer, lui, avait besoin de récupèrer pleinement du froid qui avait frappé son genou, après s'être fait opèrer.

A Pâques 2001, Camel bénéficie de l'accueil chaleureux de ses fans tout au long de sa tournée dans l'hémisphère Sud.
Le 3 Mars, le groupe se retrouve dans une série télévisée de Channel 4 au Royaume-Uni, "Top Ten" (sur Progressive Rock), qui comportait des entrevues avec les membres originaux de Camel.

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http://rapidshare.com/files/83161052/c.nodaw.rar

En 2002, le quatuor publit "A Nod and a Wink", un album réflexion qui met en vedette Latimer à la flûte. L'album est dédié à Peter Bardens, décédé en Janvier 2002.

Après les difficulté des tournées des dernières années, Camel Productions annonce la tournée 2003 qui sera la tournée "Farewell Tour".

Guy LeBlanc, est contraint de quitter le groupe peu de temps avant d'aller sur la route en raison de la maladie de son épouse, et il est remplacé par Tom Brislin (aux Etats-Unis) et Ton Scherpenzeel (en Europe).

Le côté États-Unis de la tournée a été marqué par une apparition au NEARfest, le plus prestigieux festival de rock progressif du monde.

Latimer commence à ce moment-là à travailler sur des versions unplugged d'anciens morceaux de Camel, mais il abandonne très vite.

En 2006, Latimer accepte une invitation à passer une audition pour le role de guitariste chanteur de la tournée de Roger Waters, le poste finit par être occupé par Dave Kilminster.

En Octobre 2006, Latimer acheve un retour sur le marché au Royaume Uni avec l'intention de faire ses enregistrements et ses publications à l'avenir des albums de Camel dans son pays d'origine et l'achèvement d'un projet commencé en 2003 avec Andy Ward et Doug Ferguson.

En Mai 2007, Susan Hoover annonce, par l'intermédiaire du site Internet de Camel Productions dans un bulletin que Andrew Latimer a souffert de trouble sanguin progressif appelé polyglobulie vera, depuis 1992, qui a progressé en Myelofibrosis. Latimer réagit au traitement, mais souffre de fatigue. Cela fait partie de la raison pour laquelle Camel arrête ses vastes tournées.
Les messages de soutien peuvent être envoyés via le Camel Productions website.

Susan Hoover confirme qu'un nouvel album studio est prêt et qu'ils recherchaient quelques mini tournées à faire!.

Discographie

1973 - Camel
1974 - Mirage
1975 - The Snow Goose
1976 - Moonmadness
1977 - Rain Dances
1978 - A Live Record (Live)
1978 - Breathless
1979 - I Can See Your House From Here
1981 - Nude
1982 - The Single Factor
1984 - Stationary Traveller
1984 - Pressure Points
1991 - Dust And Dreams
1992 - On The Road 1972 (Live)
1993 - Never Let Go (Live)
1994 - On The Road 1982 (Live)
1996 - Harbour Of Tears
1997 - On The Road 1981 (Live)
1998 - Coming Of Age (Live)
1999 - Rajaz
2000 - Gods Of Light '73-'75 (live)
2001 - The Paris Collection (Live)
2002 - A Nod And A Wink

sources: wikipedia, camelproductions.com

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Dernière édition par alcat01 le Mer Mai 20, 2009 11:09 pm, édité 87 fois.

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MessagePosté: Ven Mai 15, 2009 11:21 pm 
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coincidence j'ai écouté le live du Bataclan en 2000 en fin d'après midi !!!


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MessagePosté: Sam Mai 16, 2009 2:04 am 
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Courage et merci Alcat01.

Surtout qu'on arrive à un très bon album de 1978 "Breathless".
Attention ! Je suis un inconditionnel de cet album depuis sa sortie...
Toujours le line-up avec Richard Sinclair et la présence de Mel Collins, mais si le son du groupe a changé, cette fois la formule est beaucoup plus convaincante. "Rain Dances" souffrait de compositions parfois assez moyennes, et c'est vrai d'une production assez incolore. Je trouve que cette fois, la coproduction Camel/Mick Glossop est en tout point valorisante, et la qualité des compositions du groupe est nettement revue à la hausse. Moins jazzy, plus pop et parfois funky , ce Camel aux couleurs Canterbury, rappelle pas mal Caravan, comme avec "Down On The Farm", titre d'ailleurs signé Sinclair, donc pas de trop de surprise. Ou même un peu Stevie Wonder avec "You Make Me Smile". La voix de Richard Sinclair et son jeu de basse, et les interventions de Mel Collins ajoutés aux atouts de Camel font merveille pour offrir un disque riche, très bien foutu et varié.
L'ouverture "Breathless" est magnifique, et ce n'est que le début. "Summer Lightning", titre étonnamment soutenu par une rythmique disco, mais très loin d'être trivial on s'en doute, flanqué de délicates harmonies vocales et surtout d'un solo tendu de Latimer absolument majestueux. Un seul titre vraiment prog est le swinguant "The Sleeper". Jusqu'au dernier morceau, "Breathless" nous tient sous le charme.


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Il est parfaitement superflu de connaître les choses dont on parle. Je dirais même que la sincérité en général dénote un certain manque d'imagination.


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MessagePosté: Dim Mai 17, 2009 6:39 am 
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Algernon, merci.
Je désespérais d'entendre un jour une critique positive de cet album.

Bien, maintenant que les portes ouvertes que je m'abstenais de défoncer sont fermées, je me permettrai à mon tour, en tant que fan de Camel, et tout particulièrement des derniers albums (un cas unique chez moi en ce qui concerne un groupe prog 70's), d'émettre mon avis sur "Breathless".

Séparé par un seul album du très respectable "Moonmadness", probablement boosté par la présence toute fraiche du tzigane Richard Sinclair (elle est bonne, non ?), j'attendais de bonne chose de cet album.
Et ce même en cette année 1978 qui a vu les grands noms du rock progressif nous fournir leur galettes les plus indigestes ("Love Beach" pour ELP, "Tormato" pour Yes, "And Then There Were Three" pour Genesis, "Giant For A Day" pour Gentle Giant... bref que des disques inoubliables).

Et bien le jour de l'acquisition de "Breathless", à sa première écoute, je me suis senti pleinement rassuré. Ils ne se sont pas contentés d'entrer dans la danse pop prog de cette année maudite, mais ils ont littéralement laminé tous les autres prétendants. Entendez par là : ils ont battu de loin le record de l'album le plus soupeux de l'année.

Loin de moi l'idée de faire de la mauvaise foi, mais les premières notes du morceau titre ont suffi à me glacer le sang. Il m'a suffi d'une dizaine de minutes pour me convaincre que "Rain Dances" était un chef d'oeuvre. C'est dire...

Bon je vais dissiper tout de suite le malentendu : il existe au moins deux bons morceaux dans cet album, j'ai nommé "Echoes" (l'utilisation d'un tel titre incite apparemment à l'exigence), très représentatif de l'oeuvre camélienne sans pour autant en être un point d'orgue, et "The Sleeper" (un titre probablement choisi en référence à l'état de l'auditeur après "You Make Me Smile", le titre précédent), sympathique instrumental prog.
Tiens ! Je m'aperçois au passage que ces deux titres sont les seuls morceaux prog du disque. Comme quoi, quand on reste dans ses marques...
Poussons la bonne foi jusqu'au bout : "Starlight Ride", sympathique ballade somnolente, est tout à fait écoutable.

On l'aura compris, Camel cherche à faire du commercial avec ce disque. Or, le "commercial", Bardens et Latimer, ça doit leur sembler tellement ridicule qu'ils font n'importe quoi. Rien à voir avec un Genesis formule 80's en plein redressement fiscal !
Entre un "Braithless" à peine acceptable en générique d'un cartoon de ces années-là, noyé dans les claviers on-ne-peut-plus condescendants de Bardens, un "Wing And A Player" qui ferait à lui seul regretter l'émergence de la funk, et un "Down To The Farm" tellement entêtant qu'on prie pour un rapatriement par la force de Sinclair au pays des caravanes, Camel se débrouille pour nous prouver en trois titres qu'ils ne sont absolument pas rôdés pour aborder autre chose que le prog (pour le moment.)
Qu'est-ce qu'on a d'autre ? Ah oui ! "Summer Lightning". Les amateurs de "La croisière s'amuse" vont adorer. Les autres, non. Et ce n'est pas le solo de Latimer (par ailleurs très bon) qui sauvera le navire du naufrage.
Je pourrais m'attarder sur "You Make Me Smile", mais je crois que j'ai déjà fait assez de mal comme ça. Un conseil tout de même : "N'y touchez pas, même sous la torture !"
Quant à "Rainbow's End", je ne saurais la chroniquer dans la mesure où je ne suis jamais arrivé à l'écouter jusqu'au bout. Je narrerai juste une petite anecdote : cette chanson s'est enclenché, par lecture aléatoire interposée, sur mon iPod, dans une soirée de progueux, chez moi, récemment. Et bien tous les convives se sont foutus de ma gueule ! Ca encourage...

Pour conclure, je bénis l'intervention divine qui m'a fait acheter "Rajaz" en même temps que cet album. La découverte de cette perle, dont je n'attendais rien, m'a remonté le moral.


J'ai écouté cet album quatre ou cinq fois, cherchant désespérément LE détail qui me ferait l'aimer. Peine pedue. Je ne me remets toujours pas du fait que les auteurs de "Nimrodel", "Never Let Go", "The Snow Goose", "Tell Me" ou encore "Song Within A Song" ait pu pondre un machin pareil.
Il y avait une voie qu'il ne fallait surtout pas suivre sur "Rain Dances", c'était celle de "Highways Of The Sun", bombe de guimauve à ne surtout pas reproduire. Et bien non seulement ils l'ont fait, mais ils en ont rempli un album. Chapeau !


Oui, je sais, je suis très sévère. Mais il faut voir cela comme une marque d'affection envers Camel, et la preuve que j'en attends des oeuvres sérieuses.
Ce groupe m'a souvent transporté, avec "Camel", "Mirage" et "Moonmadness" dans un premier temps, "Rajaz" et "A Nod & A Wink" plus récemment, et, dans un passé très proche, avec le live "The Paris Collection", sublime de bout en bout, que je recommande chaudement au passage, et dont je compte faire une chronique prochainement, car c'est au travers d'oeuvres comme celle-là qu'on devra se souvenir de Camel, et certainement pas à travers ce loukoum géant écoeurant à la seconde bouchée...
Cela dit, j'apprécie l'humour du groupe. Appeler un album comme celui-ci "Breathless" traduit une clairvoyance certaine.


PS : désolé Algernon, je n'ai pas pu résister. Et bravo, Alcat01, pour cette belle chronique. As-tu l'intention de chroniquer les albums restants prochainement ?

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MessagePosté: Dim Mai 17, 2009 1:41 pm 
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"Love Beach" pour ELP, "Tormato" pour Yes, "And Then There Were Three" pour Genesis, "Giant For A Day"
Je suis bien d'accord. Bon, "Love Beach" j'ai jamais osé l'écouter. Rien que la vision de la pochette, on tâche de l'effacer de sa mémoire aussi sec. Mais du trio monstrueux, dans tous les sens du terme, je ne tenais pas à être surpris, agréablement ou pas. "Tormato", c'était terrible là oui, pour un si grand groupe, je ne m'étendrai pas plus. Et "Giant For A Day", c'était incompréhensible : comment en étaient-ils parvenu à une telle insipidité ?! Je ne sais plus si c'est pire avec "Civilian", je vais les réécouter pour me refaire une idée. Chose qui m'arrive très rarement : les écouter.
J'avais pourtant gardé un attachement pour "The Missing Piece", et même chose pour "And Then There Were Three". Avec "Breathless", ces oeuvres se sont retrouvées dans un contexte : Est-ce qu'on les déglingue sans réserve, ou est-ce qu'on tente de les considérer avec une oreille neuve ? Il était clair qu'avec un Prog "classique" agonisant, une bonne partie des groupes tentaient de de changer artistiquement. J'ai pas mis : évoluer. Pourtant Camel était un groupe relativement jeune. Je trouve que "Breathless" tient mieux le coup que, je vais commettre un sacrilège : "The Snow Goose" que j'aimais à l'époque pourtant. C'est mon goût personnel et déviant, je l'assume. "Mirage" et "Moonmadness" sont mes préférés, ils ont bien traversé l'épreuve du temps. Quand à "I Can See Your House From Here", il ne m'a pas emballé. Avec "Nude", j'avais trouvé un regain d'intérêt. Mais je n'ai pas écouté le reste leur production à part "Never Let Go" et celui avec la pochette très moche, "Stationary Traveller". Je sais que Latimer est resté seul aux commandes, il me semble me souvenir d'un article sur lui dans un vieux CrossRoads.

Cette année là, Kraftwerk aussi ont changé/évolué avec "The Man Machine" mais ils ont compris que la musique progressive est en train de muter et que les nouveaux courants qui sont issus de ce qu'on appellera la New Wave, vont changer la donne. Peter Gabriel ou Brian Eno l'ont compris très vite, pour ne citer que deux grands créateurs. On peut même dire qu'ils ont bien anticipé.
Je désespérais d'entendre un jour une critique positive de cet album.
Faut juste retrouver le Rock & Folk de l'époque.
"Breathless" est un album qui a du charme. C'est rare. C'est terrible ces moments dans lesquels nos convictions vacillent sous les coups de boutoir d'avis opposés. :?

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Dernière édition par Algernon le Ven Sep 28, 2012 8:12 pm, édité 1 fois.

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MessagePosté: Mar Mai 19, 2009 6:59 pm 
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A l'exception de "Breathless", je constate qu'on tombe assez d'accord. Et notamment - re-sacrilège - sur "The Snow Goose" que je trouve un peu insipide dans l'ensemble (quitte à l'écouter, autant se rabattre sur sa version de "A Live Record", autrement plus convaincante).
"Mirage" et "Moonmadness", je les adore, ainsi que le premier album, "Camel", qui, s'il n'est pas d'une folle originalité (je n'ose pas imaginer le nombre de fois qu'ils ont dû écouter "Echoes" de Pink Floyd avant de le composer) possède un charme indéniable.
Mais si tu as aimé les premiers albums, il faut que tu te RUES (!!!) sur "Rajaz" et "A Nod & A Wink", qui sont de pures merveilles, et de véritables ovnis dans le paysage prog contemporain. Pour moi, ils sont encore meilleurs que leurs premiers albums. Ne te prive surtout pas d'un tel plaisir. L'alchimie entre les musiciens fonctionne encore mieux qu'à la grande époque.

En ce qui concerne Gentle Giant, j'aime aussi "The Missing Piece" (principalement grâce au sublime "Memories Of Old Days"), et je trouve "Civilian" tout à fait écoutable si l'on oublie un peu le prestigieux passé du groupe. C'est, après tout, un bon petit album pop.

C'est vrai que tout le monde n'avait pas anticipé la mort du prog tel qu'on le connaissait dans les courant des 70's. Parmi ceux qui ont eu du nez, il faut citer aussi Robert Fripp, qui, avec "Exposure" ou "Discipline", a merveilleusement contribué à renouveller le genre.
ELP, par exemple, est loin d'avoir aussi bien négocié le virage, et leurs albums des années 80 et 90 en sont la preuve flagrante. Pouah ! Et pourtant je suis un inconditionnel de leurs cinq premier disques...

Désolé pour le coup de boutoir :) C'était absolument pas méchant, mais il est vrai que cet album a été une douche froide pour moi...

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MessagePosté: Mar Mai 19, 2009 8:05 pm 
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Ah oui "Exposure", en tant que grand amateur de crimsonneries, je m'étais rué sur cet album à sa sortie, surtout au vu de la liste des invités. Chaudement recommandable, qui donne une espèce de panorama (non exhaustif) du guitariste in black. Le suivant aimé un peu moins. League of Gentlemen m'avait pas énormément emballé faudrait que je réécoute. Ses collaborations ou productions dans les seventies sont passionnantes en géneral. Discipline, Fripp Eno aussi.
Quand à Camel, j'ai un copain qui a "Rajaz", je n'ai jamais eu l'occasion de l'écouter attentivement. Je vais m'y atteler.

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MessagePosté: Mar Mai 19, 2009 11:57 pm 
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voilà, j'y suis arrivé!

j'avais effacé mon texte en croyant que c'était un autre texte déjà dupliqué!!! :lol:

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MessagePosté: Ven Mai 22, 2009 5:05 am 
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Formidable, Alcat !!!

C'est une superbe chronique. Et j'enrage que Roger Waters n'ait pas engagé Latimer. J'étais à Bercy le 3 mai 2007 (j-4 avant l'autre c...), et j'aurais ainsi pu le voir !

Dommage...

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 Sujet du message: Re: CAMEL (Bio)
MessagePosté: Ven Sep 28, 2012 3:39 pm 
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"En septembre 2010, Susan Hoover, l'épouse d'Andrew Latimer, annonce, sur le site web Camel Productions, qu'Andrew et Denis Clément ont commencé à travailler ensemble à la composition d'un album, avec des morceaux entièrement originaux3. Aucune date de sortie ne peut encore être avancée, mais c'est une très grande nouvelle pour les amateurs de Camel, en attente de nouveaux morceaux depuis 2002, année de sortie du dernier album studio, A Node and a Wink."

Je viens de lire ça. Eh beh ! Deux ans pour sortir un disque !
En tout cas, j'attendrais ça avec impatience.

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 Sujet du message: Re:
MessagePosté: Ven Sep 28, 2012 4:12 pm 
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Inscription: Mar Jan 24, 2012 3:15 pm
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Surtout qu'on arrive à un très bon album de 1978 "Breathless".
Attention ! Je suis un inconditionnel de cet album depuis sa sortie...
Toujours le line-up avec Richard Sinclair et la présence de Mel Collins, mais si le son du groupe a changé, cette fois la formule est beaucoup plus convaincante. "Rain Dances" souffrait de compositions parfois assez moyennes, et c'est vrai d'une production assez incolore. Je trouve que cette fois, la coproduction Camel/Mick Glossop est en tout point valorisante, et la qualité des compositions du groupe est nettement revue à la hausse. Moins jazzy, plus pop et parfois funky , ce Camel aux couleurs Canterbury, rappelle pas mal Caravan, comme avec "Down On The Farm", titre d'ailleurs signé Sinclair, donc pas de trop de surprise. Ou même un peu Stevie Wonder avec "You Make Me Smile". La voix de Richard Sinclair et son jeu de basse, et les interventions de Mel Collins ajoutés aux atouts de Camel font merveille pour offrir un disque riche, très bien foutu et varié.

L'ouverture "Breathless" est magnifique, et ce n'est que le début. "Summer Lightning", titre étonnamment soutenu par une rythmique disco, mais très loin d'être trivial on s'en doute, flanqué de délicates harmonies vocales et surtout d'un solo tendu de Latimer absolument majestueux. Un seul titre vraiment prog est le swinguant "The Sleeper". Jusqu'au dernier morceau, "Breathless" nous tient sous le charme.

Tiens, ce n'est pas moi qu ai écrit ça ? Ben alors j'aurais pu, à la virgule près Confusedz


Et, bien sûr, bravo Alcat. Superbe boulot comme d'hab oupez


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 Sujet du message: Re: CAMEL (Bio)
MessagePosté: Sam Sep 29, 2012 4:02 pm 
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"En septembre 2010, Susan Hoover, l'épouse d'Andrew Latimer, annonce, sur le site web Camel Productions, qu'Andrew et Denis Clément ont commencé à travailler ensemble à la composition d'un album, avec des morceaux entièrement originaux3. Aucune date de sortie ne peut encore être avancée, mais c'est une très grande nouvelle pour les amateurs de Camel, en attente de nouveaux morceaux depuis 2002, année de sortie du dernier album studio, A Node and a Wink."

Je viens de lire ça. Eh beh ! Deux ans pour sortir un disque !En tout cas, j'attendrais ça avec impatience.


Tenant compte des très graves problèmes de santé d'A.Latimer et du très lourd traitement médical qu'il a subi, il est pratiquement miraculeux qu'il ait survécu et soit encore en mesure de composer et jouer de son instrument. Il faudra donc être patient.
L'absence de "news" sur son site depuis bien longtemps n'est guère encourageant, mais peut-être faut-il considérer que "pas de nouvelles = bonnes nouvelles" ? Il y a bien longtemps également que je ne reçois plus les newsletters de C.P via e-mail.
Bref, si quelqu'un avait des nouvelles fiables et récentes sur l'état de santé d' Andrew Latimer et ses futurs projets merci de les partager ici.


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 Sujet du message: Re: CAMEL (Bio)
MessagePosté: Sam Sep 29, 2012 7:04 pm 
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J'ai lu quelque part qu'il s'en est très bien sortit, qu'il vit mieux maintenant et qu'il a songé, après ses problèmes de santés résolus, à une reformation du groupe.
J'espère (pour lui déjà) que c'est pas une intox.

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 Sujet du message: Re: CAMEL (Bio)
MessagePosté: Sam Sep 29, 2012 10:14 pm 
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J'ai lu quelque part qu'il s'en est très bien sortit, qu'il vit mieux maintenant et qu'il a songé, après ses problèmes de santés résolus, à une reformation du groupe.
J'espère (pour lui déjà) que c'est pas une intox.

La seule chose dont on puisse être certain c'est qu'A.LATIMER a participé sur un morceau ("Masquerade") du dernier disque de son ami et producteur DAVID MINASIAN "Random Acts of Beauty" en 2010. Disque magnifique et hautement recommandé qui permet de constater que le lyrisme et talent guitaristique d'A.Latimer sont demeurés intacts. Malheureusement,plus rien depuis...
Andy a subi une greffe de moëlle épinière,qui était la seule thérapie possible pour tenter de le sauver. Apparemment ce fut une réussite mais il s'agit d'une technique lourde avec un risque élevé de complications et possibilité de rechutes.
Espérons que tout va pour le mieux pour lui et que le Chameau reprendra la route dans un futur proche...


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 Sujet du message: Re:
MessagePosté: Lun Oct 01, 2012 1:37 am 
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Courage et merci Alcat01.

Surtout qu'on arrive à un très bon album de 1978 "Breathless".
Attention ! Je suis un inconditionnel de cet album depuis sa sortie...


Cet album ne sembla pas bénéficier de critiques très favorables en général . C'est pourtant du très haut niveau. Après, je comprends qu'il puisse rebuter le fan de pur prog' vu qu'on a à peine le temps d'aller pisser au risque de manquer quelque chose .
La richesse mélodique associée à la diversité rythmique sont assez saisissantes et en tous cas plutôt excitantes. beaucoup de finesse dans l'ensemble. Je n'aime pas trop le morceau éponyme et qui ouvre l'album par contre : trop sirupeux même si élégant.
Il y a quelques sonorités qui me rebutent et qui ont bien mal vieillies concernant les synthés comme sur The sleeper.

Je connais plutôt très mal le reste de la disco de Camel et c'est avec cet album que je les ai découverts mi-80. En même temps qu' Angel station de Manfred Man, d'ailleurs, une autre franche réussite de la même époque en terme de pop progressive.


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