

Angel est un groupe de Glam Rock et de Heavy Metal originaire de Washington, DC, formé en 1975 par Edwin Lionel 'Punky' Meadows et Mickie Jones.
Il était alors composé du guitariste Punky Meadows, du bassiste Mickie Jones, du claviériste Gregg Giuffria, du batteur Barry Brandt et du chanteur Frank DiMino.
L'image d'Angel tout de blanc vêtu était un contraste délibéré avec Kiss, qui était vêtu de noir. Angel arborait une image androgyne et les décors scéniques étaient élaborés.
Il fut mal reçu par la critique Rock, et Frank Zappa ridiculisa l'apparence féminine de ce groupe tout mâle dans la chanson "Punky’s Whips” et il n'a jamais atteint le succès commercial de masse, mais il a acquis le statut de groupe culte.

Initialement appelé Sweet Mama From Heaven, ils ont vite changé leur nom pour Angel, inspiré par la chanson de Jimi Hendrix.
Installés à Washington, ils sont devenus le groupe résident dans un club appelé Bogie's et ils devaient répéter à l'étage. Le groupe s'est construit une forte popularité et le mot est passé aux managers et aux maisons de disques que Angel était un groupe à surveiller. Gordon Fletcher, écrivain et critique pour les magazines Rolling Stone et Creem Magazine fréquenta le club et il prit connaissance du groupe.
Une nuit Fletcher invita le bassiste de Kiss Gene Simmons pour voir le groupe jouer.
Simmons fut très impressionné et il voulut leur faire signer au "Kiss’ management", mais à ce moment-là, ils avaient déjà signé avec David Joseph de The Toby Organization. David Joseph croyait fermement que Angel obtiendrait un contrat d'enregistrement et il finança l'enregistrement de leur premier album.

Après avoir déménagé à Los Angeles, leur premier album est enregistré et produit par Derek Lawrence et Big Jim Sullivan.
Neil Bogart de Casablanca Records est tellement impressionné par ce qu'il a entendu qu'il signe le groupe sur son label.
Ce premier disque simplement baptisé "Angel" sort le 27 Octobre 1975. Il peut être considéré comme représentant le début des racines les plus progressives du groupe.
Cet opus est de très haute qualité, sa couverture, ses chansons, sa musicalité, le son, tout est carrément parfait.
Les musiciens s'étaient certainement fixés une norme qui n'a pas trouvé d'égal par la suite dans leur répertoire, même si étrangement ils avaient la puissance pour tout faire, mais n'avaient pas su véritablement l'utiliser.
Si l'album ne contient que huit chansons, toutes sont essentielles et il n'y a aucun remplissage. Du brillant morceau d'ouverture à l'hymne Rock "Rock & Rollers" et au mélodique "On & On", les débuts d'Angel sont un bel exemple du Pomp Rock des années 1970.
C'est un des disques de Pomp Rock les plus sous-estimés de tous les temps!
Angel incarne alors pour beaucoup le look Glam exagéré des années 1970 et le son est certainement un peu Glammy et pailleté. Toutefois, leurs chansons sont très bonnes et c'est aussi beaucoup plus un groupe de Rock Progressif que Glam sur cet album.

"Tower", le morceau d'ouverture bourré de clavier Heavy, a été largement utilisé au cours de la fin des années 70 et au début des années 80 par Album Rock stations pour différentes fins publicitaires. La chanson est également sur la K-SHE radios Classic List.
Cette magnifique ouverture épique est étalé sur un tapis de synthétiseur mystique par Gregg Giuffria et la puissante guitare électrique du remarquable Punky Meadows et emmené par la section rythmique de Mickie Jones à la basse et l'incroyable Barry Brandt à la batterie.
Mettant en avant la belle voix de Frank Dimino, "Tower" est une aventure à thème médiéval pleine de frissons! C'est sans aucun doute l'une des plus grandes chansons de Rock Progressif jamais écrites. L'interaction entre les claviers de Giuffria et les guitares de Meadows est remarquable.
L'éminent "Long Time" est plus qu'une ballade, mais elle reste avec le thème médiéval. Les vocaux de Frank Dimino sont énormes. Sa voix est incroyable!
"Rock And Rollers" est un Solid Rock! Le grand travail à la guitare de Punky et la batterie sont géants!
"Broken Dreams" est un autre Power Rock avec un super groove! Un tempo changeant, et Frank montre ce qu'il sait faire! Superbe chanson!
Le subtile "Mariner" est une ballade sur un homme qui passe sa vie à la mer. La voix irréelle de Dimino semble encore donner des frissons avec des vocaux seulement, appuyés par un grand piano, un orgue et du mellotron,
Les morceaux "Sunday Morning", "On & On" et "Angel (Theme)" s'enchainent les uns les autres pour former une suite d'environ une dizaine de minutes:
"Sunday Morning" commence en sonnant comme une mélodie de Deep Purple, puis se transforme rapidement en une formule gagnante de grand synthé façon Angel bourré de riffs.
"On & On" est un grand succès auprès des fans. Comme le reste des morceaux sur cet album, il donne un nouvel élan à couper le souffle!
"Angel (Thème)" est un court instrumental à l'image d'Angel en fin d'album. Le plan original était de le mettre sur chaque album, mais cela n'a pas été fait au delà du deuxième album, "Helluva Band".
Dans l'ensemble, c'est un excellent album des années 70:
C'est pourtant un grand mystère de savoir pourquoi exactement Angel n'a pas réellement réussi à atteindre le succès qui lui était promis après ce premier opus.
En plus d'avoir un logo extraordinaire avec la statue angélique, le groupe pouvait se vanter des talents incontestables d'un vrai lead guitariste charismatique du nom étrange de Punky Meadows et d'un maître es claviers Greg Giuffria dont le jeu n'avait rien à envier aux Keith Emerson et autre Rick Wakeman à cette époque-là!...
Quoi qu'il en soit, c'est un vrai bon album de Pomp Rock du début à la fin et il est redoutable.
Dans les faits, ol est juste de dire que les claviers de Giuffria sont un peu plus en avant que la guitare de Meadows et ils jouent un rôle de plus en plus important dans les chansons des albums qui suivront.
Après une tournée pour la promotion de ce premier album, Angel repart en studio.

En 1976, le groupe sort son deuxième album "Helluva Band" et Lawrence et Sullivan participent une fois de plus à la production.
La couverture de l'album montre cinq rockers assez efféminés en tenues blanches d'ange. Mais la phase de Glam Rock ne viendra que bien plus tard!
Ces gars-là sont encore un sacré groupe (helluva band), mais pas aussi aérien ou parfait que sur leur premier album tellement réussi.
Pourtant, alors que celui-ci était fantastique, "Helluva Band" est peut-être encore meilleur musicalement parlant.
Ce disque poursuit ce que le groupe avait commencé à leur débuts 1975, la rencontre du Metal Glam avec le Rock Progressif faste des années 1970.
Il n'est rien de moins que brillant avec une production plus Heavy et les guitares un peu plus en avant.
En fait, "Helluva Band" montre que le groupe commence à se déplacer petit à petit vers un son de plus en plus Hard et de moins en moins Prog.
Le style de production de Derek Lawrence et Jim Sullivan est toujours aussi superbe.

Le morceau d'ouverture, "Feelin 'Right" est un Rock qui utilise la formule classique Rock simple emmené par des vocaux forts et retentissants.
L'existence-même d'Angel est fondée en grande partie sur l'art tourbillonnant des claviers de Giuffria. Même sur un Rock aussi basique, sa présence efficace est une constante avec le jeu lèché de la guitare de Meadows.
Emmenée par les meilleurs solos de guitare et de claviers, c'est la meilleure chanson de l'album. Le Prog rock et les mélodies émotionnelles sont toujours là, sur "The Fortune" et "Feelings" qui sont dans la veine du premier album.
"The Fortune" est un chef-d'œuvre Progressif, une chanson qui transmet l'émotion à chaque tour et détour.
Une intro avec un clavier sinistre conduit à une guitare acoustique délicate et enfin, la voix, qui culmine finalement dans une jam menaçante où l'on entend tous les musiciens. Non seulement le chanteur et le claviériste sont excellents, mais le guitariste Punky Meadows laisse sa marque sur cette chanson.
Avec des chansons comme "Anyway You Want It", "Mirrors" et "Chicken Soup", Angel utilise chaque élément à sa disposition pour faire que de simples chansons Classic Rock sonne comme quelque chose de spécial.
L'étincelle dans ces chansons est généralement les touches des claviers de Giuffria, et quand ça ne l'est pas, on peut compter sur la voix de DiMino pour rester en transe.
La combinaison de ces deux entités s'entend mieux sur l'éloquente ballade "Feelings". Un arrangement passionnant d'un énorme effort vocal, souligné par un morceau de piano d'inspiration classique. L'une des ballades Rock les plus émouvantes et belles qui soient.
Il y a énormément de punch et de hargne dans les Hard Rocks comme "Mirrors" et "Pressure Points".
Des titres comme "Angel Theme", qui est pour une grande part, un solo de guitare, "Dr Ice" et "Feelings" contiennent toutes des parties de guitare excellentes.
C'est encore le cas rare d'un très bon guitariste partageant le temps avec un génie des claviers. Angel utilise cette situation de travail comme nul autre. Et la section rythmique composée du batteur Barry Brandt et du bassiste Mickey Jones trame une ossature solide sur tous ces morceaux.
Le jeu de basse de Jones reste simple et efficace, tandis que Brandt frappe ses peaux avec une intensité solide et cohérente. Cet enregistrement est un effort collectif fait par un groupe en plein apogée.
"Feelin 'Right", "Dr Ice", "Pressure Point" et l'épique "The Fortune" sont parmi les meilleurs morceaux mais c'est un excellent album du début à la fin.

C'est une véritable honte que ce groupe ait été autant oublié, parce que ce disque est un véritable classique. Avec des chansons pleines d'énergie emmenées par une voix puissante et des effets éblouissants de claviers, c'est un must pour tous les fans de Rock classique.
Chaque chanson contient une bonne dose de superbes claviers joués par un musicien incroyable.
Frank DiMino est un chanteur diablement bon. Punky Meadows n'est pas sans rappeler Brian May. Giuffria s'occupe comme jamais à faire des peintures avec le piano, le clavinet, le clavecin, le mellotron et le synthétiseur.
Vraiment, cet album est le dernier disque 'artistique' d'Angel avant son passage au grand format AOR / Pop Metal / Stadium Rock.
C'est à cette époque que Angel est élu 'Meilleur Nouveau Groupe de l'année' dans le sondage des lecteurs Cirque Magazine de Boston.
Ils ne seront jamais plus le même groupe après 1976.

Entre temps pendant l'année 1976, Capitol Records a décidé de sortir enfin "We Came to Play", le disque qu'avait enregistré Punky Meadows et Mickie Jones en 1973 avec un groupe appelé BUX.
BUX était un groupe Américain de Hard Rock / Boogie Rock qui, outre Meadows et Jones, était composé du guitariste James Newlon, du chanteur Ralph Morman, et du batteur Rocky Issac. Pour les puristes, Ralph Morman rejoindra Joe Perry Project entre 1979 et 1981 et Savoy Brown entre 1981 et 1982.
L'album avait été enregistré à l'origine en 1973, mais Capitol avait décidé de ne pas le publier. Mais, en 1976, quand Meadows et Jones eurent du succès avec Angel, Capitol a essayé de capitaliser et il a finalement sorti "We Came to Play".
Le disque présente un certain intérêt car il mêle le Hard Rock et le Boogie standard avec des résultats variés.
L'un des morceaux, "White Lightning", deviendra plus tard un succès sur le troisième album d'Angel avec des paroles différentes et il est intéressant pour sa valeur historique.

Leurs deux premiers albums ne se sont pas vendus autant que Casablanca Records aurait aimé, pourtant ils ont entretenu et gagné en popularité suffisante pour démarrer le 'Angel fan club' officiel qui présente l'étonnant logo ambigramme sur "On Earth As It Is In Heaven" conçu par un grand fan du nom de Bob Petrick. Le procèdé s'appelle un ambigramme et il permet de lire le nom du groupe à l'envers aussi bien qu'à l'endroit.
Le LP d'origine contenait d'une affiche symétrique semblable à la couverture de l'album.
Ils se sont fait connaitre principalement par le biais de leur spectacle scénique 'scandaleux'. Quand Angel continue de tourner en non-stop et le groupe développe un spectacle scènique qui peut rivaliser avec leurs copains du label, Kiss. Les costumes de scène des membres du groupe et la majorité de leur matériel étaient tout blanc.
Angel apparaissait et disparaissait de scène, les musiciens semblaient bien et ils avaient une image efficace. Le seul problème avec leur spectacle et leur image Glam Rock, c'est que leur musique progressive ne correspondait pas au visuel qu'ils produisaient.
Pour cette nouvelle sortie, ils ont abandonné l'équipe de production des deux premiers albums (Derek Lawson et Big Jim Sullivan) pour prendre le légendaire producteur de Rock Eddie Kramer, qui quelques mois auparavant, avait travaillé sur "Rock and Roll Over" de KISS.
"On Earth As It Is In Heaven" est le dernier album avec Mickie Jones, qui était le bassiste du groupe depuis 1974. Il esr produit par Eddie Kramer (Jimi Hendrix / Led Zeppelin / KISS) et il a été enregistré dans un château actuel dans the Hollywood Hills.
Eddie a contribué au son essentiellement nouveau pour cet album.
Ce disque marque un changement du Hard Rock Progressif et symphonique vers une approche plus Hard Rock traditionnel, à l'exception de "Cast the First Stone" et "Just A Dream", qui sont très similaires dans le son des chansons sur "Angel" et "Helluva Band". En fait, "Cast The First Stone" avait été écrite pendant les sessions de "Helluva Band".
Angel passe de fines lames proggy et groupe en sandales aux Rocks d'arène avec un goût plus prononcé pour le Pop Rock façon Kiss.
Toutes leurs racines n'ont pas été abandonnées: "Cast The First Stone" et "Just a Dream" auraient aisément pu trouver une place sur "Angel" ou "Helluva Band". C'est en quelque sorte un clin d'œil en vue du grand changement à venir.
On peut pourtant dire que Angel a pratiquement abandonné ses racines prog avec ce disque: Finies les "longues" chansons comme s'ils essaient d"en profiter sur le marché grand public. Après avoir sorti deux albums de Rock Prog avec les claviers de Guiffria conduisant les chansons, Punky Meadows a commencé à contribuer aux riffs qui sont devenus un cadre pour un Rock plus simple et plus powerpop.
Certains se plaignent que l'album n'a pas de direction mais c'est plutôt au contraire un album où Angel a testé ses chansons la recherche d'un grand succès radio, tout en gardant quelques traces de leur style de Rock Progressif.
Eh bien la raison principale d'une certaine aversion était les tristes valeurs de production appliquées ici. Avec le pire son dépouillé de batterie pour un des batteurs les plus sous estimés du monde Barry Brandt. Incidemment, ce disque est sous-produit.
Donc, il faut oublier les valeurs de production plutôt moches et tremper dans la majesté exquise du morceau d'ouverture "Can You Feel It" qui mêle les souvenirs patriotiques avec ses conseils diétètiques 'fish and chips and some beer'. La batterie assure un rythme impeccable.
Tout au long de cet album, le rôle de claviériste de Greg Giuffra est réduit au point d'être souvent pratiquement absent, car l'album nous sert un lot de hard rocks simples décorés de mélodies pop.
Giuffria fait juste quelques petites incursions sur quelques morceaux, dont l'ouverture "Can You Feel It" et le fabuleux "Cast the First Stone". "On the Rocks", le poppy "You're Not Fooling Me" et la reprise du "White Lightning" de l'ancien groupe de Punky Meadows et Mickie Jones, BUX sont les seuls autres morceaux dignes d'Angel, tandis qu'une grande partie du reste est plus moyen.
Malgré une mauvaise presse, l'album contient quelques bons morceaux de Glam Heavy Metal, que l'on retrouvent dans la grandiloquence de "Big Boy (Let's Do It Again)" et sur les riff prévisiblement déménageurs sur "On the Rocks" et "Telephone Exchange". "You're Not Fooling Me" est une belle chanson, de même que le plus pompeux "That Magic Touch".
Les deux morceaux de clôture "Cast the First Stone" et "Just a Dream" sont comme un clin d'oeil à leurs premiers opus, mais des chansons comme "That Magic Touch", "Telephone Exchange" et "You're Not Fooling Me" étaient fait spécialement pour le top 40, une power pop accrocheuse qui sera la nouvelle orientation du groupe avec leur disque suivant, "White Hot". Pour des rocks purs, on ne peut pas se tromper avec "Can You Feel It", "White Lightning", et "On the Rocks", quelques trucs formidables.

Pour ajouter un peu de continuité à leur précédent album, la chanson d'ouverture est intitulée "Can You Feel It", par opposition au "Feelin' Right" qui ouvrait "Helluva Band". Malgré le fait que "Helluva Band" était un album beaucoup plus heavy, à partir de cette première chanson, la groupe sonne plus puissant que jamais. Il est évident que le groupe sonne plus unis que jamais et c'est ce à quoiquoi doit ressembler Angel. A noter que la plus grande amélioration se passe du côté du chanteur Frank DiMino. Sa voix sonne plus confiante, plus mélodique et le plus important, plus commerciale que jamais. Mais, le changement musical est belle et bien évident dès cette chanson. "Can You Feel It" est martelé par les tambours de Barry Brandt et puis la guitare multi pistes de Meadows éclate. Elle commence avec une intro à la batterie qui explose ensuite dans un méchant riff de guitare de Punky Meadows. C'est une chanson conçue spécialement pour la scène, annonçant un groupe qui est là pour exploser tout ce qui bouge. Le producteur Eddie Kramer (qui avait fait la même chose avec KISS) resserre le son au maximum et il ajoute la dimension arène punchy, mais il obtient aussi du groupe de jouer de façon plus vivante. On peut mettre l'accent sur la comparaison entre les travaux de Kramer avec Led Zeppelin et "Can You Feel It", en raison des accords puissants de Punky Meadows et les battements de Barry Brandt ressemblent beaucoup à ceux de Bonham.
"She's A Mover" est toute aussi accrocheuse et heavy que le premier morceau avec un riff à la KISS et le chant de Frank Dimino ne fait qu'ajouter à l'attrait de cette chanson.
"Big Boy (Lets Do It Again)" est un morceau très proche du style de KISS au feeling bluesy qui donne à Meadows la place au riff à la guitare entre les lignes pendant les versets.
"Telephone Exchange" sonne comme s'il avait été fait pour la radio pendant les versets. La guitare acoustique montre l'influence généralisée de la réussite de Boston.
"White Lightning" continue dans un sens plus funk et c'est la chanson la plus Heavy de l'album. Malgré la courte durée de la chanson il y a un solo de guitare prolongée de Punky et un court petit solo de Greg Giuffria aux claviers. C'est une chanson qui est faite pour la scène où presque tous les membres du groupe ont une chance de briller.
"On the Rocks" est une autre chanson absolument faite pour la scène. Greg et Punky jouent en harmonie et en solo.
"You're Not Fooling Me" commence comme une grande chanson, mais les choeurs et le chant de Frank Dimino ne sont pas vraiment à la hauteur.
"That Magic Touch" n'est pas du même niveau tandis que le Zeppelinesque "Cast the first stone" n'est pas mauvais, mais peut-être un peu plus faiblard
Le disque se termine par le fabuleux morceau final "Just a dream", richement imprégné de synthé mettant en vedette l'intro hantée par Giuffria sur ses claviers et des sons étranges, permettant de faire une comparaison très intéressante avec Uriah Heep et même des échos de Queen, étant le morceau le plus progressif de cet album.
Cet album est devenu le premier disque d'Angel à atteindre le Top 100 et il a permis à leur single "That Magic Touch" d'être leur premier dans le 'hot 100 single'
Le groupe part ensuite en tournée non-stop et c'est pendant ce temps-là qu'ils allaient faire leur première et seule tournée au Japon.
L'album a culminé au numéro 77 dans les US Billboard charts.
Après cette tournée Japonnaise couronnée de succès, le bassiste Mickie Jones quitte le groupe et il est remplacé par Felix Robinson.

"White hot" sorti en 1977 pourrait être considéré comme un embryon du style Pop Metal joué plus tard par des groupes comme Bon Jovi. Punky Meadows est l'un des plus grands guitaristes de rock sous-estimés.
"White Hot" a été produit par Eddie Leonetti et il offert les classiques "Don’t Leave Me Lonely" et "The Winter Song", que le groupe joue dans 'American Bandstand' de Dick Clark et aussi avec 'the California Boys Choir'.
L'emballage d'origine comprenait des reproductions des mini affiches et des mini cartes avec la 'track listings' et des informations sur le groupe.
Angel était pourtant vraiment plus un groupe de Rock Prog qu'un groupe de Stadium Metal.
"White Hot" n'est cependant pas plus proche du Heavy Metal que "Helluva Band" ne l'était. Les membres d'Angel étaient complètement désespérés à ce stade de leur carrière.
En dépit du fait qu'ils avaient l'image, le logo cool, le support de leur label, la presse, le spectacle grande scène, les chansons et que tout le reste allait pour eux, ils n'ont pas pu percer comme leurs camarades de label comme KISS ou Parliament.
Afin d'obtenir un public plus large Angel s'est orienté au milieu des années 70 vers un son complètement Pop Rock. Cela les a aidé à stimuler légèrement leurs ventes car "White Hot" est devenu le disque du groupe le plus vendu.
Chaque chanson est un véritable petit chef-d'œuvre Pop:
Des chansons comme "Don't Leave Me Lonely" et "Over and Over" sont d'excellents exemples de la Pop rencontrant le Rock des années 70 avec des voix plaintifs.
Les accords de Giuffria dans le morceau Rock d'ouverture "Don't Leave Me Lonely" sont magnifiques! C'est un des meilleurs de l'album.
La musique est plutôt polie d'une manière assez inoffensive, mais cela ne veut pas dire que ce disque est mauvais. Même si Angel ne parvient pas à aller jusqu'au bout de son entreprise, certains morceaux sont très accrocheurs, particulièrement "Ain't Gonna Eat Out My Heart Anymore" et "Hold Me, Squeeze Me".
Ils ont dépoussiéré une reprise de the Rascals prétendant au Top 40 "Aint Gonna Eat My Heart Out Anymore", une chanson très accrocheuse. C'est une ré-invention particulièrement musclée.
"Ain’t Gonna Eat Out My Heart Anymore" est devenu le single d'Angel le plus élevé dans les Charts au numéro 44.
Une chanson comme "Over and Over" pourrait être beaucoup moins pop, avec une production différente, tandis que "Under Suspicion" est en fait plutôt un bon Hard Rock.
"Got Love if You Want It" montre que ces gars-là peuvent effectivement jouer du bon vieux Hard Rock. C'est, en fait une chanson assez Heavy qui aurait pu l'être davantage avec une production un peu plus sale et plus méchante.
Dans "Stick like glue", le verset révèle une connexion évidente avec l'approche du Rock mélodique des années 1950/1960.
"Flying With Broken Wings (Without You)" est l'une des chansons les plus magnifiquement écrites de leur histoire et c'est un clin d'œil merveilleusement mélodique aux Fab Four.
La grande chanson finale "The Winter Song", une chouette petite ballade, ramène une obsédante mélodie, et c'est une finale parfaite pour un album agressif. Cette chanson a été retravaillé plus tard en une chanson de Noël appelé "The Christmas Song". À la dernière minute "The Winter Song" a été rajouté à cet album en remplacement d'une chanson intitulée "Better Days", qui a été publié sur un très obscur single.
"The Winter Song" a été enregistré à l'origine sous le titre "The Christmas Song" qui sera publié en Octobre en fingle avant la sortie de "White Hot".
Cet album d'Angel a atteint le numéro 55 au Billboard.


Le cinquième album d'Angel, "Sinful" (initialement intitulé "Bad Publicity") sort en 1979. A ce moment-là, le groupe se porte vraiment assez mal.
Eddie Leonetti qui est le même producteur qui était présent sur leur album le plus vendu, "White Hot" produit une nouvelle fois le groupe avec "Sinful'.
Grâce à lui, la progression des choeurs est enfin une réalité:
Pour les trois premiers albums, Frank Dimino avait effectué toutes les voix avec des résultats assez moyens. Depuis que "White Hot" est sorti, Frank a partagé les choeurs avec le bassiste Felix Robinson et le batteur Barry Brandt.
Le résultat a été à la hauteur sur "White Hot", et bien sûr aussi sur "Sinful". "L.A.Lady" par exemple, est pratiquement tout en backing vocals.
"Sinful" est pourtant considéré comme le plus faible (et le dernier) album du catalogue studio original, un peu superficiel et simpliste avec peu de profondeur musicale mais toujours du Pop Rock aéré inoffensif avec quelques bonnes mélodies à jouer.
Plus de guitare et moins de claviers ici par rapport à "White Hot". C'est un album plus concentré sur la guitare que"White Hot" ne l'était, mais pas autant que l'explosion Arena Rock qu'avait donné Eddie Kramer avec "On Earth as It Is in Heaven".
Et bien, l'album entier, même les chansons d'amour, est bon.
Oui, la production est lisse, mais cela ressemble à ce que tous les groupes d'Arena Rock faisaient à l'époque...
Punky Meadows est un grand guitariste, le batteur Barry Brandt est incroyable et le reste des mucisiens du groupe sont tous talentueux.
C'est finalement un bon album de Pop Metal. Toutes les chansons sont ici très concentrées, la production très serrée et très sagement accrocheuse.
"Sinful" est rempli de bons morceaux qui rockent: Des morceaux comme "LA Lady", "Can't buy love"ou "Bad Time" sont ravageurs.
Greg Guifria se retrouve toujours plus au second plan mais il présente encore de bonnes choses: "Don't Take Your Love" ouvre l'album avec des vocaux nets et un rythme de batterie très carré, c'est un chanson sur une crise cardiaque imminente. Certes, cette chanson est un effort délibéré pour tenter d'être aussi radiophonique que possible. Pourtant, même le clavier Heavy synthétisé a des qualités rédemptrices dans la mélodie.
Le reste de l'album qui semble reprendre là où "White Hot" avait fini, mais avec plus de vernis sur la production, montre cependant un niveau de maturité au sein du groupe qui a finalement été atteint en cette période malheureuse de l'histoire du Rock:
Les choses s'allégent un peu avec "L.A. Lady", morceau ressemblant presque à du Aerosmith ou du Van Halen avec la ligne mélodique magique jouée par Greg Guiffria avec bonheur aux claviers. C'est une stupide grande chanson d'Eté qui est pratiquement sûre de plaire.
Le duo dynamique de "Just Cant Take It" et "You Can't Buy Love" établissent bien des choses en commun concernant les enjeux du Pomp Rock. Ils ont de la guitare acoustique, du moog jusqu'à la machine à applaudissements électronique.
Comme les enchaînements de piste dans "Just Cant Tak It" via une guitare acoustique toute calme, le groupe aime malgré tout la simplicité du style de Pop Rock. Ces deux chansons ont probablement été collées ensemble parce qu'elles sonnent si semblables l'une l'autre.
Le chanteur Frank Dimino sonne mieux que jamais: Il nous donne quelques mélodies de qualité réelle, parfois ressemblant habilement aux Beatles eux-mêmes. Par exemple, "You Can't Buy Love", un titre qui est un peu trop près de "Can't Buy Me Love" contient des mélodies et des harmonies qui rappellent the Fab Four.
Le dernier morceau de la face 1 "Bad Time" est un peu plus pessimiste lyriquement, mais ce n'est pas une mauvaise chanson.
C'est la chanson la plus Heavy et la plus méchante de l'album. Punky Meadows devient enfin le 'guitar hero' qu'il aurait du être dès le départ et Felix Robinson possède un jeu de basse très groovy. Le chant de DiMino sonne peut être trop comprimé mais le reste du groupe groove parfaitement avec un riff accrocheur.
Meadows expédie l'intro de "Waited A Long Time" et même si la voix de Frank DiMino est un peu tendue, la section mucicale au moment du pont est à couper le souffle.
La chanson Pop suivante, l'un des meilleurs morceaux de l'album, "I'll Bring the Whole World To Your Door" avec un changement de clé à la fin rappelle les Beatles et elle possède une superbe ligne mélodique.
"I'll Never Fall In Love Again" est élégamment complet avec ses claviers fanfare. Il sonne comme la Power Ballad ultime avec la présence des solides claviers de Greg Giuffria.
Cette ballade enchaîne avec "Wild and Hot" d'une manière qui lie les deux morceaux ensemble avec brio. Le premier verset de "Wild and Hot", une crise de colère adolescente, imite la mélodie de "I'll Never Fall In Love Again", puis elle se transforme en une énergie plus élevée, dans un style très Cheap Trick.
Le meilleur du meilleur a été littéralement gardé pour la fin avec "Lovers Live On" qui pourrait être la plus grande chanson d'Angel. Peut être que ce petit joyau caché mériterait plus l'attention.
Elle clôt l'album d'une manière particulièrement puissante et inspirée et elle ressemble au morceau Glam Metal idéal. C'est comme si Angel voulais enfin laisser le sentiment qu'il était devenu une groupe majeur.
Malheureusement, ce n'était pas le cas!
"Bad Time" et "Wild and Hot" (utilisé dans le film "Detroit Rock City") auraient pu et dû être des Power-Glam classics.
L'album atteint finalement un lamentable numéro 159 dans le Top 200 Album du Billboard.
"Sinful" sera le dernier album d'Angel pendant dix ans, et le dernier dans cette configuration-là.
Peut-être que si Angel s'était établi un peu plus tôt, il aurait pu survivre: KISS, Aerosmith ou Queen par exemple y ont réussi, mais surtout en raison du succès qu'ils avaient eu avant la fin des années 70...
En 1980, le groupe joue en concert dans le film de Jody Foster, 'Foxes’. La bande son comprend deux chansons du groupe: "20th Century Foxes" et "Virginia".

Leur disque suivant, leur premier live est un double album intitulé "Live Without A Net", qui a parfaitement capturé l'atmosphère de la performance d'Angel en public.
Enregistré en live le le 6 mai 1978 à The Long Beach Arena et le 27 juin 1978 à The Santa Monica Civic Center, il sera le dernier disque du groupe avant leur séparation en 1981.
Le groupe avait espéré que cet album pourrait leur apporter le succès commercial, comme "Alive!" de KISS, mais cela n'a pas été le cas, conduisant à la rupture d'Angel un an plus tard.
Le talent d'Angel a trop été supplanté par leur look Glam Rock: Les synthés et les guitares, les changements de temps et les breaks, tout démontre plus de profondeur que ce que l'on pourrait penser en les regardant, et on peut même découvrir une certaine sophistication dans les paroles. Cependant, la qualité sonore de cet opus n'est pas vraiment bonne.
Grand set live qui comprend tous les excès de spectacle de metal des années 70: chansons longues, claviers, guitare et solo de batterie ainsi qu'une bonne sélection de matériel de la discographie du groupe.
Musicalement parlant le matériel est plus Heavy que les disques studio, la section rythmique est plus puissante et en particulier les synthétiseurs et la leadguitar s'épanouissent librement.
Angel est avant tout un groupe scènique!
On peut vraiment se demander pourquoi ces gars-là n'ont jamais touché le gros lot.
"Live Without A Net" est une belle rétrospective de la carrière d'un groupe qui était très certainement un des groupes les moins appréciés des années 70. C'est un album live tout à fait impressionnant.
En 1980, le groupe présente cela à l'approbation de son public, montrant ses capacités musicales et sa présence scénique pleine de pyrotechnie et des illusions magiques, mais la plus importante chose, l'émotion et la musique, étaient là!
Les musiciens montrent toute leur dexterité avec des thèmes comme "The Tower", "Can You Feel It", "Telephone Exchange", "Don't Leave Me Lonely", "Feeling Right", "White Lightning", "Hold Me Squeeze Me" ou "Rock & Rollers", avec des solos prolongés de Gregg Guiffria, Punky Meadows, Barry Brandt et un petit par Felix Robinson à la basse ("Over & Over").
Ce qui en fait un grand spectacle...
Le long solo de clavier de Gregg Giuffria, juste avant "On the Rocks", montre sa grande dextrérité comme sur les deux premiers albums du groupe.
Comme avec la plupart des albums live de l'époque, les solos ne manquent pas et ce n'est pas une exception, les solos de claviers de Giuffria révèle qu'il est un maestro ès claviers comme Emerson, Wakeman, Lord ou Hensley.
Tout se met rapidement en place, même les bombes sur le tonitruant "The Tower" sont perceptibles. Ouvrant le show, Angel montre sa classe immédiatement car si c'était Deep Purple ou Uriah Heep qui avait écrit cela, il serait salué comme un grand classique.
La musique continue avec des Rocks tels que "Can You Feel It" et des chansons Pop comme "Aint Gonna Eat Out My Heart Anymore".
Dans cet enregistrement se trouvent deux morceaux live différents de la discographie officielle du groupe: "Twenty Century Foxes" et "All the Young Dudes", une superbe reprise de Mott the Hopple / David Bowie qui n'ajoute rien à la façon dont Angel la joue, avant que Punky ne soulève les montagnes lors de "Rock' n' Rollers" avec un solo dévastateur. Meadows fait une superbe partie de guitare rapide classique qui par moment ressemble au Jeff Beck de "Blow by Blow". La guitare, le son et le style de jeu de Punky est très distictive et originale...
Barry Brandt montre ses prouesses avec son solo sur "White Lightning"
Suivent trois Heavy Rocks dont "Feelin' Right" qui est énorme.
Enfin, l'album se termine avec "20th Century Foxes", un morceau qui doit être vu comme une sorte de bonus car il ne faisait pas partie du show mais qui fut enregistré live au "Shrine auditorium" de Los Angeles pour le film "Foxes". C'est certainement la meilleure chanson où Punky brille vraiment particulièrement.
"Live Without a Net" est un disque fantastique et tous les amoureux du Rock devrait le posséder et, pourtant, ce devait être le dernier album officiel du groupe pour plus d'une décennie.
Dans les faits, bien qu'Angel n'ait jamais été officiellement dissout, les membres du groupe sont partis faire autre chose après la sortie de cet album live.
Mickie Jones partit travailler dans l'industrie cinématographique Hollywoodienne.
Gregg Giuffria a eu un succès modeste comme leader du groupe Giuffria au cours des années 1980 ainsi qu'avec House of Lords.
Après la dissolution de House Of Lords, Greg déménagea à Las Vegas et il s'impliqua activement dans des affaires d'hôtel-casino et d'autres entreprises.
House of Lords, sans Giuffria, s'est réuni en 2002 et a sorti un nouvel album "The Power and the Myth" sur Frontiers Records.
Felix Robinson fit des tournées avec le groupe 707 et il joua dans une incarnation précoce de White Lion figurant sur leur premier album "To Survive".
Il est maintenant vice-président et directeur général d'une entreprise de système d'intégration audio-vidéo qui marche. Felix joue aussi des claviers dans le all-star blues band Drunk Unkles.
Punky Meadows travaille en dehors de la musique et il a été propriétaire de plusieurs entreprises au cours de toutes ces années. Il vit actuellement dans le Sud-Est avec sa femme.
Barry Brandt est apparu sur un album solo de Michael Bruce, ancien guitariste du groupe Alice Cooper.
Le chanteur Frank DiMino a fait un travail de session pour Giorgio Morodor et il est apparu comme Cycle V sur le "Flashdance Soundtrack" où il chante "Seduce Me Tonight".
Il a également chanté sur un album de Paul Raymond, claviériste et guitariste de UFO, dans the Paul Raymond Project, enregistré avec les groupes Sparks et Loudness et il apparaît sur deux tribute albums pour Cheap Trick et Journey.
Frank est depuis devenu un professeur de chant très respecté et il est impliqué dans plusieurs projets musicaux.
Il réside maintenant à Las Vegas, au Nevada et il joue dans des groupes de 'classic rock tribute'. Récemment, il est apparu sur l'album "Sin City Sinners Christmas", chantant en lead sur le classique "Winter Wonderland".

"An Anthology", sorti en 1992, est une rétrospective des chansons compilées à partir de chaque album. Après des années de tournées dans le monde et les changements avec leur management et leur label, les membres ont finalement décidé de se séparer.

Le chanteur original Frank Dimino et le batteur original Barry Brandt ont décidé de créer une nouvelle version d'Angel.
Mais, les deux parties essentielles du groupe étaient le guitariste Meadows Punky et le claviériste Gregg Guiffria: Ils avaient donné une dimension au groupe avec un son très particulier.
Malheureusement, DiMino ne sonne plus du tout comme l'homme qui chantait sur les grands morceaux du groupe. Guiffria avait ajouté un côté proggy au son d'Angel, mais il n'y a rien de tel sur cet album. Le piano que l'on peut entendre sonne plutôt assez 'mignon'.
Et Punky est finalement assez intelligent pour sortir de sa cachette pour jouer sur une seule chanson, "Hero". Même avec son apparition en tant qu'invité, il n'y a rien dans ce groupe qui ressemble à Angel.
Au lieu de cela, Angel de 1999 décolle comme une sous-copie de Led Zeppelin. Le jeu de Brandt à la batterie est aussi convaincant qu'un clone de Bonham, mais sans le génie.
Après un hiatus d'une vingtaine d'années, que pouvait-on attendre de ces gars-là s'ils se remettaient ensemble?
On peut entendre quelque chose de bien différent. L'écriture de chansons n'est pas mauvaise, "Set Me Free", "So I'll Say Goodbye", "The Rain Song" et "Hero" le prouvent!
Mais DiMino et Brandt ne font pas Angel à eux tout seuls. Sans Meadows et Giuffria, ce nouveau groupe aurait mieux fait de changer de nom!
Le défaut fatal de ce CD, c'est tout simplement que cela ne ressemble pas du tout à Angel.
Donc, ce n'est qu'un autre groupe de Rock mélodique qui essaie de faire de la musique Rock mais on ne peut en aucun cas le comparer avec ce qu'il était autrefois.
La vérité est que seules deux chansons sonnent comme l'Angel du bon vieux temps de "White Hot" ou "Sinful": "Hero" (avec Punky Meadows) et "So I'll Say Goodbye" (avec Felix Robinson à la basse).
Donc, il ne pas considèrer ce disque comme étant du pur Angel. Gregg; Punky et Mickey n'étant plus là, Frank et Barry écrivent des chansons qui sont plus orientées pop.
Les quelques autres bonnes chansons, mais sans le son classique d'Angel s'appellent "The Crow" et "Long Gone".
Le problème, c'est que même le style de chant de Frank n'est plus là, avec des effets influencés fortement par Robert Plant dans tous les autres morceaux.
Seuls le son et le style de la batterie persiste mais une direction plus Zeppelinienne Ce n'est pas que la voix de Frank ne soit pas bonne, mais c'est juste que ce n'est plus le même chant.
Cependant, ce n'est pas vraiment un mauvais album. Dans l'ensemble, il sonne beaucoup comme Angel rencontrant Led Zeppelin!
Lais ce n'est pas ce qu'un fan pouvait attendre de ce groupe!

Toujours en 2000 parait la compil "Angel: The Collection" qui comprenait 16 chansons, ce qui en fait l'album qui comprend le plus de Greatest Hits...
Le claviériste Gordon G.G. Gebert avait rejoint le groupe en 1999, mais il est reparti en 2002.
Le bassiste Mickie Jones, membre fondateur du groupe, est mort à San Dimas, en Californie le 5 Septembre 2009, après une longue bataille avec le cancer du foie. Il avait fait de nombreuses tournées avec le groupe aux États Unis pendant plusieurs années. Jones et Meadows avaient même été invités à rejoindre les New York Dolls, mais ils avaient refusé.
Après avoir quitté Angel, Jones avait formé le groupe de L.A., Empire et il en était le chanteur principal. Empire comprenait le batteur Steve Riley (ancien membre de L.A. Guns). Au fil des ans. il s'était intéressé à la production cinématographique et plus tard il avait travaillé dans l'industrie du film.
En 2006, Giuffira apparait en tant que claviériste invité sur le LP "World Upside Down" de House of Lords, et ils ont sorti "Come to My Kingdom" en 2008, sans Giuffria.
En 2008 le label Lovember réédite "On Earth As It Is In Heaven" en édition limitée. L'album a été remasterisé et accompagné d'un livret de 16 pages avec notes de pochette par le journaliste Dave Reynolds (Classic Rock Magazine / Kerrang), un morceau par morceau décortiqué par le chanteur Frank DiMino, toutes les paroles et des photos inédites.
Depuis lors, Angel continue à tourner et a été invité à se produire dans plusieurs festivals majeurs, dont Sweden Rock and Bang Your Head.
Le line up actuel comprend: Frank DiMino, Barry Brandt, le guitariste Steve Blaze (Lillian Axe / Near Life Experience), le claviériste Michael T. Ross (Hardline / Accomplice) et le bassiste Randy Gregg (Thin Lizzy / Lauren Harris).
Discographie:Angel (1975)
Helluva Band (1976)
On Earth As It Is In Heaven (1977)
White Hot (1978)
Sinful (1979) (original title: Bad Publicity)
Live Without a Net (1980)
In the Beginning (1999)
Sources: wikipedia, site officiel du groupe, nolifetilmetal.com