D'accord, autant se tirer une balle qu'écouter les compositions de ces tristes sires qu'étaient les JD...

Les 2 ne sont pas incompatibles, hein. Faut juste pas se tromper de sens !
Quand j'avais un coup de blues, j'écoutais plutôt "Ace of spades" de Motörhead ou quelques belles chansons de Genesis, Yes ou Marillion... Et comme je n'aime pas sombrer dans la tristesse quand ça va, je n'écoute pas
Joy.

Non mais t'as raison là. JD c'est quand même pas le genre de groupe à écouter pour se remonter le moral .
Bon alors, Joy Division,de toutes façons, ce n'est certainement pas genre de groupe qui puisse faire l'unanimité et c'est aussi , un peu, pour ça que je les aime. J'ai toujours considéré que leur musique avait une charge nocive, voire un coté dangereux et un sirène qui t'envoute et t'entraine un peu plus loin dans les profondeurs.Je ne crois pas que c'était voulu de la part des auteurs, un peu à la différence des rares groupes antérieurs qui ont aussi cette charge qui sent un peu la danger voire l'autodestruction (Velvet Underground, Doors peut-être ...). Je trouve que l'ombre d'un Leonard Cohen n'est pas si loin non plus. Bref, une dimension musicale qui contraste avec ce que la culture populaire musicale tendrait à te faire avaler, cad une musique séductrice versant positif.
Bref, le genre de truc qui fait passer la musique du simple divertissement à la notion d'art.
Et comme Norbates, vouloir faire passer la musique de ce groupe dans le trou de souris de la la désespérance ultime ça me semble avoir été peu étroit d'écoute .
Il y a bien d'autres dimension perceptibles derrière le fracas apparent
Comme une dimension romantique que cette reprise met bien en évidence
Voire aussi une dimension parfois méditative ou encore de type chamanique (cf cette étonnante adaptation sauce africano-electro-vaudoo)
Même une certaine ferveur et ce n'est pas un groupe mystique sur le bords comme 16 Horsepower qui doit penser le contraire
Et je passe entre autre sur le coté dansant..