Forum de rock6070

Iron Butterfly est un groupe de rock psychédélique Américain et l'un des pionniers du Heavy Metal créé en 1966 à San Diego, sur la côte ouest des États-Unis. Les membres originaux étaient Doug Ingle au chant et aux claviers, Jack Pinney à la batterie, Greg Willis à la basse, et Danny Weis à la guitare.

Jerry "The Bear" Penrod et Bruce Morris remplacent Willis et Pinney après le déménagement du groupe à Los Angeles en 1966, et Ron Bushy ensuite prend place à bord lorsque la passage de Morris s'est avéré de courte durée.

Tous les musiciens d'origine, sauf Ingle et Bushy, ont quitté le groupe après l'enregistrement du premier album à la fin de 1967, face à la possibilité que l'enregistrement ne soit pas publié, des remplaçants ont rapidement été trouvés avec le bassiste Lee Dorman et le guitariste Erik Brann (alias Erik Braunn) pour reprendre les tournées.

Weis Penrod a presque immédiatement formé le groupe Rhinoceros.

Avec le climat de Los Angeles, la musique de la fin des années soixante et soixante-dix a été marquée par les sons Heavy et les sentiments qui reflètent l'attitude révolutionnaire de la nouvelle génération.



http://rapidshare.com/files/5014076/ironheavy.rar

Sur une scène Rock de folie, un nouveau groupe se fait connaitre avec un son, non seulement incarnant les dures attitudes de la jeunesse avec ses percussions Heavy et ses lignes de basse, mais aussi embrassant plus délicatement par le biais de ses aspirations complexes de superposition de guitare et de clavier.
Iron Butterfly est signé par ATCO Records (une division d'Atlantic Records), au Printemps 1967 et il sort son premier album, judicieusement intitulé "Heavy", l'Hiver suivant.

Alors que le groupe était en tournée sur la route avec des groupes comme The Doors, Jefferson Airplane, The Grateful Dead, Traffic, The Who, et Cream, leurs album de début impressionnant est resté dans le Billboard charts album pendant près d'un an.



http://rapidshare.com/files/91900980/IB_vida.rar

En Juillet de 1968, Iron Butterfly publie le monumental LP, "In-A-Gadda-Da-Vida", avec un morceau de plus de 17 minutes qui donne le titre de l'album et qui a secoué l'ensemble de l'industrie musicale avec un accueil fabuleux. Les membres du groupe sont alors Doug Ingle (claviers et chant), Lee Dorman (guitare basse), Ron Bushy (batterie), et un guitariste de 17 ans, Erik Brann.

L'accueil est phénoménal. "In-A-Gadda-Da-Vida" bat tous les records dans l'histoire de la musique enregistrée dès la première année de sa sortie (plus de huit millions d'exemplaires vendus) et, par conséquent, dépasse largement la norme de l'industrie musicale à propos du disque d'or.
Le morceau titre "In-A-Gadda-Da-Vida" atteint le Top 30 aux Etats-Unis et le Top 40 aux Pays-Bas montant même jusqu'au numéro 9.

Ils sont considérés comme le prototype du groupe de Heavy Metal à la suite de cette chanson et d'autres similaires, ainsi que le titre de leur premier album, "Heavy". Leur apogée se situe à la fin des années 1960, mais le groupe s'est réincarné plusieurs fois avec différents membres. VH1 les classe en 19ième position sur sa liste des 100 meilleurs merveilles en un Hit. "In-A-Gadda-Da-Vida" est le 31e album le plus vendu dans le le monde.

Depuis sa sortie, "In-A-Gadda-Da-Vida" s'est vendu à 30 millions d'exemplaires, ce qui en fait le premier disque de platine de l'histoire de la musique. Ce prix a été créé historiquement et présenté par le président d'alors d'ATCO Records, Ahmet Ertegun, qui allait devenir l'actuel directeur du WEA Group.

Le disque deviendra plus tard 'multi-platinum'. "In-A-Gadda-Da-Vida" est resté dans les Charts pendant 140 semaines, et 81 semaines dans le Top Ten. À ce jour, l'album reste un classique incontesté dans les archives du rock pour des DJ's et des audiophiles du monde entier.

Musicalement, le morceau phare se caractérise par un riff particulièrement efficace et entêtant, une succession de plages différentes, et un très long et très réussi solo de batterie au milieu du morceau.

L'origine du titre est incertaine, Doug Ingle a confié qu'il s'agissait d'une déformation phonique de la phrase In the garden of Eden créé sous les effet du LSD.

Techniquement, le son est assez médiocre. Selon la revue Mix magazine (1998), la prise aurait été faite pendant une sorte de tour de chauffe des musiciens, qui ne considéraient pas qu'il s'agissait d'une prise destinée à l'enregistrement. Ils auraient toujours regretté la qualité de cette prise.
In-A-Gadda-Da-Vida a marqué de nombreux esprits. Certains passages, comme la reprise après le solo de batterie, ont été utilisés comme jingles d'émissions radio. Il est entendu dans de nombreux films, etc. Il a très récemment été samplé par will.i.am des Black Eyed Peas pour le morceau Hip-hop is dead de Nas sur son dernier album portant le même nom.

Malgré ces chiffres impressionnants, à l'exception de Doug Ingle, qui détient les droits sur le morceau, il semble que la plupart des musiciens du groupe n'aient pas fait fortune. La pop music découvrait les ventes massives.

Au niveau musical, certains critiques (comme dans la revue Rolling Stone) qualifient Iron Butterfly de premier groupe de heavy metal. Si l'essentiel de la production était plutôt orientée psychédélique, leur son réellement très métallique a influencé un certain nombre d'autres groupes, tels les Grateful Dead, et les Doors (thème à l'orgue de Light My Fire... EDIT: Light My Fire a été enregistrée en 1966, In-A-Gadda-Da-Vida en 1968, elle ne peut donc pas avoir inspiré le theme de Light My Fire à Ray Manzarek). D'autres les classeront dans les Indies.

Iron Butterfly sortira ensuite plusieurs autres albums, qui reçurent un accueil nettement plus mesuré.



http://rapidshare.com/files/5012144/ironball.rar

En moins d'un an de publication de "In-A-Gadda-Da-Vida", Iron Butterfly a peaufiné un troisième album, "Ball", qui a dépassé "Vida" (toujours dans le Billboard Top 10) devenant disque d'or et il accède au numéro 1.
"Ball" reste dans les Charts pendant 44 semaines, suivi par deux autres album sorti en 1970 - "Live", "Metamorphosis", chacun atteignant respectablement le Top 20.



http://rapidshare.com/files/139416887/1 ... agart_.rar

Iron Butterfly tourne beaucoup, apparaîssant à travers les États-Unis, au Canada et en Europe, où le groupe a fait une apparition dans le mondialement célèbre Royal Albert Hall de Londres.

Le groupe devait jouer à Woodstock, mais il est resté coincé dans un aéroport. Quand leur manager a réagit auprès des promoteurs du concert, ils ont expliqué que la situation était incroyable et ont demandé de patienter. Toutefois, le manager a exigé que le Butterfly soit acheminé par hélicoptère, à la suite de quoi ils seraient "immédiatement" sur la scène. Après leur set, ils seraient payés et enmené par avion de retour à l'aéroport. Le manager a dit que cela serait pris en considération, et qu'il rappélerait. En vérité, ses exigences scandaleuses n'ont jamais eu aucune chance d'aboutir. Dorman de son côté a déploré la tournure des événements, ressentant que la carrière du groupe devait continuer, et ils ont finalement joué pour le festival.

Le groupe apparait alors sur scène avec Jimi Hendrix, Led Zeppelin, Frank Zappa, Chicago, Janis Joplin, Steppenwolf, Canned Heat, Three Dog Night, Quicksilver, Yes, Creedence Clearwater, Rush, The Turtles, Buffalo Springfield, Crosby Stills & Nash ,et The Byrds, juste pour en nommer quelques uns!







http://rapidshare.com/files/113086270/1 ... phosis.rar

En 1970, Erik Braunn part, et Iron Butterfly édite son quatrième album, "Metamorphosis" avec deux nouveaux membres, le guitariste chanteur et compositeur Mike Piñera (dont le groupe Blues Image a ouvert pour le 'Vida tour' du Butterfly et qui plus tard sera l'un des leaders de Ramatam et jouera avec Alice Cooper) et le guitariste Larry "Rhino" Reinhardt. L'album réussit à rentrer dans le Top 20.

Le groupe se sépare après avoir joué un dernier spectacle le 23 Mai 1971.

Dorman et Reinhardt sont devenus plus tard des membres du supergroupe appelé Captain Beyond.

http://rock6070.com/phpBB2/viewtopic.php?t=1909

Dans les années 70, deux albums intitulés "Scorching Beauty" et "Sun of Steel" ont été publiés par MCA.



http://rapidshare.com/files/5006576/ironscorch.rar

En fait, le groupe se reforme en 1974 avec Ron Bushy et Eric Braunn épaulés par le bassiste Philip Taylor Kramer et le claviériste Howard Reitzes.
(Plus tard, Kramer fera les nouvelles avec sa disparition en 1995 et la découverte de ses os et de son minivan au bas de Decker Canyon en 1999).



http://www.megaupload.com/?d=MHYWSMFT

"Scorching Beauty" parait en Janvier 1975 avec Howard Reitzes aux claviers et "Sun and Steel" sort en Octobre 1975 avec Bill DeMartines remplaçant Reitzes.

Les performances de télévision passées ont été les suivants: The Steve Allen Show, The David Frost Show, The Red Skelton Comedy Hour, Playboy After Dark, The Dating Game, Somethin 'Else, et de nombreux spectacles sur American Bandstand, avec Dick Clark.

Iron Butterfly a également été invité par Atlantic Records pour jouer le 14 Mai 1988 au Atlantic Records 40th Anniversary Concert "It's Only Rock'n Roll" au Madison Square Garden, à New York City que HBO a enregistré, et télévisé dans le monde entier via le satellite, apparaissant sur scène avec les membres survivants de Led Zeppelin, et Aretha Franklin, entre autres.

Le quatuor se réunit également pour jouer une trentaine de concerts cette année-là.



Leur musique a été en vedette dans des films comme: Savage Seven, Manhunter, Texas Chainsaw Massacre 2, Night Mare On Elm Street, et Fatal Instinct, ainsi que la série télévisée Wonder Years, Hardcastle & McCormick, Roseanne, Home Improvement, The Simpsons , et Unsolved Mysteries.

Les références du groupe et leur musique sont encore souvent entendues, dans les films à succès comme Ford Fairlane, Sybling Rivalries, et plusieurs fois dans des émissions de télévision comme Cheers, Letterman, Dennis Miller Show, Howard Stern et bien d'autres.
En Novembre 1995, Ron Bushy est apparu sur Phil Donahue, et Unsolved Mysteries. En 1996, le groupe apparaît dans: American Journal, America's Most Wanted, et People Magazine.

Le 25 Juillet 2003, Erik Braunn décéde d'une insuffisance cardiaque à l'âge de 52 ans. Il travaillait sur un nouvel album solo au moment de sa mort. L'album reste inédit à ce jour, bien que les amis et la famille de Braunn travaillent à faire publié celui-ci.

Iron Butterfly travaille actuellement sur un nouvel album qui devrait être publié en 2009.

Discographie:

Heavy, 1968
In-A-Gadda-Da-Vida, 1968
Ball, 1969
Live, 1969
Evolution, 1970
Metamorphosis, 1970
Scorching Beauty, 1974
Sun & Steel, 1975
Rare Flight, 1984
Light & Heavy, 1993
Vida Deluxe Version, 1995

Sources: wikipedia, ironbutterfly.com

l image du groupe en France n'etait pas tres bonne:groupe de "boîte",commercial...tout ça a cause du titre "In a gadda..."
pourtant c'etait du heavy avant la lettre,assez sombre finalement (voir le live)
de toutes façon,un groupe qui a ensuite donné Captain beyond et ramatam ne peut pas être mauvais!

Je me répète certainement, mais l'album Heavy est un monument, incontournable !

http://www.rock6070.com/Iron.html

l image du groupe en France n'etait pas tres bonne:groupe de "boîte",commercial...tout ça a cause du titre "In a gadda..."
pourtant c'etait du heavy avant la lettre,assez sombre finalement (voir le live)
de toutes façon,un groupe qui a ensuite donné Captain beyond et ramatam ne peut pas être mauvais!

Bravo Alcat pour orienter les projecteurs sur ce groupe MAGISTRAL !

Qui a malheureusement mal tourné sur la fin : son dernier album est LAMENTABLE, PITOYABLE, DESESPERANT et resume à lui seul l'impasse des sixties !

Ouaih; la comparaison entre Captain Beyond Et le maitres que sont IB, je préfère pas m'attarder la dessus

l image du groupe en France n'etait pas tres bonne:groupe de "boîte",commercial...tout ça a cause du titre "In a gadda..."
pourtant c'etait du heavy avant la lettre,assez sombre finalement (voir le live)
de toutes façon,un groupe qui a ensuite donné Captain beyond et ramatam ne peut pas être mauvais!

Bravo Alcat pour orienter les projecteurs sur ce groupe MAGISTRAL !

Qui a malheureusement mal tourné sur la fin : son dernier album est LAMENTABLE, PITOYABLE, DESESPERANT et resume à lui seul l'impasse des sixties !

Ouaih; la comparaison entre Captain Beyond Et le maitres que sont IB, je préfère pas m'attarder la dessus



Je ne comparais nullement IB et CB,je remarquais simplement que IB avait permis la naissance de Captain beyond avec Rhino et Dorman et de Ramatam avec Mike Pinera ,des groupes de grandes valeur
et

j'ai fait connaissance avec iron B. en écoutant "iron butterfly theme" du premier album...je m'en suis jamais remis ! je me suis donc acheté dernierement le cd in a gadda vida ; à chaque fois que j'écoute ces 17 mns je ne peux m'empêcher d'enchaîner avec "MA" de Rare earth.....allez savoir pourquoi !!!!! - Y as t'il une similitude dans ces deux compositions ??
D'accord pour scorching beauty .....tombé bien bas Iron Butterfly !

la biographie vient d'être refaite!

si cela vous dit...

One more time, merci Alcat01. A part le classique IAGDV que tout le monde connait, vous me conseilleriez lequel ? Je dois reconnaitre que je ne me suis jamais penché sur le reste de la discographie.

je t'en conseillerai trois:
"Heavy"
"Ball"
et "Metamorphosis"

le reste est bien moins bon!

IRON BUTTERFLY – In A Gada Da Vida (1968)

Parmi tous les monstres de 33T engendrés par les si prolifiques sixties, il en est peut-être un qui trône au dessus des autres, non seulement en raison de l' impact irréversible qui a dû être le sien à l'époque de sa sortie (1er disque de platine de l'histoire du rock) mais aussi pour être parvenu à fusionner, à l'image du nom de son géniteur,la plume et le plomb .
Si l'objet n'a peut-être pas parfaitement bien vieilli, il recèle pourtant quelques charmes dont l' éclat, atténué par l'ombre d'une seconde face écrasante, n'en demeure pas moins inégalé .Ce sera donc sur cette première face que je vais m'attarder.
Deux éléments lui confèrent tout d'abord une saveur particulière et inhabituelle. D'une part, la voix grave de Doug Ingle, parmi les plus puissantes (et inquiétantes) du rock des années 60. D'autre part, un orgue aux relents solennels voire funèbres, porté beaucoup plus en avant que sur Heavy, leur précédent opus et au détriment de la guitare qui ne se prive pourtant pas d'égrener, au détours de plusieurs morceaux, quelques fluides volutes de notes dans la plus pure tradition psyché.
Coulant de sources,ces morceaux se frayent un chemin entre puissance et raffinement, au gré de mélodies parfois subtiles et de rythmes souvent entêtants. Les modulation harmoniques, simples, associées à des arrangements sobres et pertinents, donnent au tout des allures de psychédélisme racé. Ce qui n'exclus pourtant pas certains rebondissements, comme par exemple ce final planant sur Flowers and beads, ou les choeurs féminins prennent soudain la relève de ceux masculins, pour clore, au son d'un orgue d'église, une enflammée et langoureuse déclaration d'amour.
Et parmi ces 5 morceaux qui évoluent tous dans une atmosphère étrange, évocatrice d'une Californie transportée dans une brumeuse et lointaine époque gothique, surnage l'incroyable My mirage, à la mélodie implacable et évoquant une lointaine hallucination, ballottée par la langueur d'un lourd rythme ska ralenti et parsemée de ruptures gracieuses .
Les morceaux de cette première face, à l' atmosphère puissante et originale, entre élans psychédéliques ascensionnels et sombres dégringolades heavy, évoquent, quelque part, la chute originelle, donnant bel et bien à In A Gadda Da Vidda l'allure d'un véritable concept- album.
Et le monolithique morceau de la face suivante, par le contraste complémentaire qu'il forme avec ceux-ci, confère un coté épique à ce disque et achève d'en faire un des monuments incontournables du rock de la fin des années 60, préfigurant à lui seul la naissance à la fois du hard-rock, du rock progressif voire de la musique gothique.

Un tube inoui à l'époque.
Encore aujourd'hui je l'écoute avec des frissons.
Et pourtant, malgré le grincement génial de guitare, tout reposait sur l'orgue.
Il est triste que les bands aient abandonné cet instrument que l'on trouvait alors dans tous les grands groupes.
Farfisa...
Un tube comme " house of the rising sun " était à 99% assuré par un orgue.
Qu'est devenu le génial Ray Manzarek.....

Faut dire aussi que à partir de 72 une brassée de mégalos nous a bien gonflé à mettre en avant leur virtuosité. On connait les noms : Keith Emerson, Jon Lord, Rick Wakeman en tête, relayés par la suite par des Steve Walsh de tout poil. De quoi écoeurer les plus amoureux de l'instrument.
Heureusement restaient des instrumentistes plus discrets et très talentueux : Matthew Fisher, Greg Rollie, Al Kooper, John Paul Jones, Greg Allman, Tony Banks, Brian Auger, Rick Wright, Thijs van Leer, Steve Winwood, etc...

Ah dis donc !
Brian Auger, c'est pas le gars qui avait fait " Tiger " ?
C'est fou, ca me revient 43 ans après !
Cheveux longs, idées pas courtes du tout.
Aujoud'hui cheveux courts idées longues...

"Tiger" ça c'est du grand hit ! avec du caractère ! J'ai redécouvert moi aussi ce titre il y a une quizaine d'années.

http://www.youtube.com/watch?v=3T5mK3RiKpc

A l'époque on disait que "in-a-gadda-da-vida" voulait dire "dans cette chiennne de vie " en argot portoricain.