Pour se marrer (mais il est plutôt du genre pince-sans-rire), il a intitulé son nouvel album "Come Back", alors qu'il y annonce son départ de la scène. "Oh ! Je ne vous ferai pas le coup du come back, des adieux, des regrets", promet-il. Et lui, qui a souvent eu pour travers scénique de manger ses mots, fait claquer Come Back comme un étendard (pacifiste : M. Eddy a toujours été antimilitariste) ! Tout est dit, et le bougon distingué d'afficher une humeur de gourmet satisfait.
http://www8.zippyshare.com/v/7638011/file.htmlhttp://eddymitchell.artistes.universalmusic.fr/http://www.lemonde.fr/culture/article/2 ... _3246.html01 - Avoir 16 Ans Aujourd'hui
02 - Laisse Le Bon Temps Rouler
03 - L'Esprit Grande Prairie (Mix Jay Newland)
04 - Je Suis Vintage
05 - Mes Colonies De Vacances
06 - En Garde A Vue
07 - Tu Fermes Les Yeux Sur Tout
08 - Un Garçon Facile
09 - Ca Ressemble A Du Blues
10 - Surmonter La Crise
11 - Pas Besoin De Ca
12 - L'Esprit Rock'n'Roll
13 - Come Back
14 - L'Esprit Grande Prairie (Mix Laurent Voulzy)
Peut être pas de très très grands albums, mais tellement attachants (qui se sont bien vendus quand même). Des chansons qui ne s'usent pas aisément malgré les années qui s'entassent, chansons au goût de reviens-y. C'est l'heure de la pré-retraite pour
Monsieur Eddy et tout est là, une fois de plus. Pas de réelle nouveauté, et ce n'est pas plus mal. Il ne s'est pas mis au rap ou à la techno. Country, blues, rock, jazz, comme à l'accoutumée et surtout des chansons, et toujours générosité pudique et tendresse austère. On retrouve une fois de plus cette distance doucement ironique, les petites toiles de notre société pathologique et pathétique, le bon coup de mexicaine dans les burnes des médias et de ce qui est dans le coup.
Schmoll observe et balance, sociologue goguenard. L'imagerie du cheval et du lointain Ouest n'est pas surprenante, mais sans avoir rien vu d'autre des visuels, n'y aurait-t-il pas un montage du rocker de charme qui s'éloigne à monture vers le couchant ?
"Come Back", bilan final classieux mais pas définitif, les adieux sur le gai de quart, la grosse paluche droite sur le coeur serré, l'idole chante au bonheur.