Bonjour à tous,
Je projette depuis longtemps une petite étude sur l’emploi du clavecin dans la musique pop. Tout ce qui pourra alimenter ce vaste sujet sera le bienvenu. Je vais me limiter (pour l’instant) aux années 1960, c’est-à-dire de 1966 à 1969, pour, principalement, l’Angleterre et les Etats-Unis. Les dates, les dates précises, m’intéressent tout particulièrement, aussi veillez à leur exactitude! Enfin, je ne souhaite pas recenser TOUS les groupes ayant utilisé une ou plusieurs fois le clavecin, seulement les plus connus (ce qui est très suggestif!).
Voici la première mouture de cette étude:
«Standing by the Everyman, digging the rigging on my sail, Rain fell to sounds of harpsichords, to the spell of fairy tale» — “Hampstead Incident” (Donovan)
Recherche sur l’emploi du clavecin dans la musique pop et rock des années 1960
Sa première utilisation semble remonter au mois de février 1965 avec quelques accords rudimentaires et empesés joués par Brian Auger sur “For Your Love”, face A de leur troisième single, “For Your Love/ Got To Hurry”, une chanson écrite par Graham Gouldman.
Ensuite, rien, rien excepté Tom Jones avec “What's new pussycat” — extrait de la bande-son du film du même nom et composé par Burt Bacharach —, puis le fameux pont de “In my life” sur l’album “Rubber Soul” paru le 3 décembre 1965. En fait, ce n’est pas du clavecin, mais du piano joué une octave plus bas que la mélodie, puis accéléré. C’est George Martin qui joue et à lui que revient cette idée; la date de l’enregistrement est cette du 22 octobre 1965. A ce moment, les Rolling Stones, sous la houlette d’Andrew Loog Oldham, enregistrent “Ride on baby”, et “Sittin’ on a fence” deux titres où l’on entend cette fois un vrai clavecin; ils resteront inédits jusqu’à la parution de “Flowers” en juillet 1967 — à l’exception de ce dernier, qui sera repris par Twice As Much en avril 1966 (employant également le clavecin — la version des Stones n’étant d’ailleurs cette orchestration plus la voix de Jagger). L’emploi de cet instrument typiquement baroque va s’étendre dès l’année suivante et marquer toute cette “pop” où les musiciens — et les producteurs — s’ingénient à raffiner l’orchestration; il va être notamment flagrant dans les productions d’Andrew Loog Oldham. Mais est-ce une innovation véritablement anglaise? et quels sont les origines, les antécédents, les filiations?
Une innovation anglaise ?
La chanson ornée de clavecin qui suit de plus près “In my life” est peut-être “Sunshine Superman” de Donovan. Ce titre, qui d’abord paraît en juillet 1966 aux U.S.A., puis en décembre en Angleterre, est enregistré — aux studios d’Abbey Road! — dès le mois de janvier 1966. Sur l’album du même nom, paru en septembre, le clavecin orne aussi "Legend of a Girl Child Linda", "Guinevere", "Celeste" et "Bert's Blues".
Aux Etats-Unis, The Left Banke enregistre ses premières sessions entre décembre 1965 et janvier 1966, notamment “I Haven’t Got The Nerve” (sorti en juillet 1966) et “I got something on my mind” (février 1967), ces deux chansons sont entièrement portées par le clavecin.
Autres précurseurs:
Simon & Garfunkel avec “Leaves that are green” energistré en décembre 1965 et figurant sur l’album “Sound Of Silence” paru le 17 janvier 1966.
The Mamas & the Papas avec “Monday monday” sur leur premier album, “If You Can Believe Your Eyes And Ears”, paru en février 1966 (le single, lui, est sorti en mars). Les sessions remontent à la fin de l’année 1965. Cela dit, il semble qu’on en entende quelques légers accords aux refrains de “California dreaming”, qui lui est paru en novembre 1965!
The Supremes avec “Yesterday”, reprise des Beatles, sur “I Hear A Symphony” paru en février 1966
Nancy Sinatra & Lee Hazelwood avec “Sand” sur l’album le deuxième L.P. de Nancy Sinatra, “How Does That Grab You?”. Je crois que l’album est sorti en avril 1966, ce qui est sûr c’est qu’il fait son apparition dans les charts en juin de cette même année. Il y a également du clavecin sur le single “In our time” (signé comme “Sand” par Lee Hazelwood) sorti cette année-là.
Les origines et les filiations
Si l’on considère tout le passé musicale depuis la création de cet instrument — c.a.d. dès le Moyen Age —, il est clair que l’on va trouver un nombre incalculable d’airs et de chansons (d’airs surtout) où il figure. Sans remonter aussi loin, et pour rester dans le cadre de la chanson, on peut toutefois relever quelques antécédents comme:
“Les enfants s’ennuient le dimanche”, signé et chanté par Charles Trenet en 1939. Une charmante ritournelle qui ramène au temps d’une vie plus douce. «Les enfants s’ennuient le dimanche, Le dimanche, les enfants s’ennuient, En knickerbockers ou en robe blanche, Le dimanche, les enfants s’ennuient»
“Come on-a my house”. Une chanson plutôt “leste” écrite par Ross Bagdasarian et William Saroyan en 1939, qui fut un hit en 1951 pour l’artiste américaine Rosemary Clooney. Elle la chante avec un accent italien et les arpèges étincelants de l’instrument s’adaptent parfaitement au “double entendre” des paroles: “Come on-a my house, my house, I'm gonna give a you figs and dates and grapes and cakes, eh!”)
“Johnny, tu n'es pas un ange” par Edith Piaf. Enregistrée le 24 décembre 1953, il s’agit d’une adaptation de “Johnny (Is The Boy For Me)” de Les Paul; oui !Les Paul, le pionner de la guitare électrique, celui-là même qui est à l’origine du modèle de guitare qui porte son nom, membre avec Mary Ford, son épouse, du célèbre duo qui chanta en 1953 cette chanson. Les paroles françaises sont de Francis Lemarque.
“Le fou du roi” de Jacques Brel: une fable à l’ancienne qui nécessitait l’emploi d’un tel instrument. On en entend aussi quelques mesures dans “Il pleut (Les carreaux)”. Les deux titres ont été enregistrés le 15 février 1954 avec André Grassi.
J’ai trouvé un peu par hasard ces deux chansons, mais il en existe sûrement d’autres. On repère aussi l’usage du clavecin dans le jazz et ce dès 1945 dans un album de Slim Gaillard (Slim Gaillard and his Boogiereeneers — mais là encore il pourrait s’agir d’un faux clavecin), puis dans un album de Stéphane Grappelli datant de 1956. Au vue de ces éléments, on peut supposer qu’il existe une filiation entre le “classique” qui contient de nombreuses pièces pour clavecin, le jazz, le music-hall et la pop ou la “variété” que nous connaissons. Pour en revenir à la période fondamentale 65/66, rappelons la célèbre série–télé “Chapeau melon et bottes de cuir” et son générique où l'on entend quelques arpèges de clavecin à la fin du morceau. Je pense qu’il date de 1965, mais je n’en suis pas sûr; car au cours de la diffusion de la série, entre 1961 et 1969, deux compositeurs se sont succédé: John Philip William Dankworth et Laurence Reginald Ward Johnson — ce dernier arrivant en 1965. Autre série-télé, “Mission impossible”, qui date elle de 1966, sa bande-son , disponible en album, contient un solo de clavecin, mais Lalo Schifrin, le compositeur, a aussi employé cet instrument en avril de cette année dans “The Dissection and Reconstruction of Music From the Past as performed by the Inmates of Lalo Schifrin's Demented Ensemble as a Tribute to the Memory of the Marquis De Sade”.
L’ANNEE 1966
Royaume-Uni
Je l’ai dit plus haut, toutes les productions d’Andrew Loog Oldham sont marquées par le clavecin, je relève celles que je connais en début de liste, mais l’on doit certainement en trouver d’autres.
“So much in love” — Charles Dickens* (un titre écrit par le duo Jagger/Richard, son second single).
* Alias David Anthony, canadien et photographe de mode. Il fit partie de la tournée anglaise des Stones en mars 1965 avec 4 +2 et le Spencer Davis Group. “So much in love” fit une première et timide entrée dans les charts en novembre 1964, avec les Mighty Avengers.
“(Tell me) Have you ever seen me” (Steve Marriott/Ronnie Lane) — The Apolistic Intervention (juin 1966). Un goupe conduit par Jerry Shirley et un titre des Small Faces..
“Step out line” — Twice As Much (août 1966)
“You’re so good to me” (Brian Wilson) — The Factotums (un groupe de Manchester qui réalisa deux singles pour Immediate).
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“For no one” — The Beatles (“Revolver”, août 1966)
... enfin, je peux me tromper, mais ça y ressemble beaucoup!
“Lady Jane” et “Take it or leave it” — The Rolling Stones (“Aftermath”, 1966)
“Session man” — The Kinks (“Face to Face”, 1966)
U.S.A.
“My heart stood still” — The Mamas and The Papas (The Mamas and The Papas”, aka “Cass, John, Michelle, Dennie”); légérement aussi sur “Trip, stumble & fall” et “Even if I could”.
“Scarborough Fair/Canticle”. sur “Parsley, Sage, Rosemary and Thyme”. L’album, paru en octobre 1966, est enregistré entre décembre 1965 et août 1966.
“Caroline no” — The Beach Boys. Crédité comme single de Brian Wilson en mars 1966 (?), il figure bien sur “Pet Sounds” sorti, lui, en mai 1966.
“Society's Child (Baby I've Been Thinking)”— Janis Ian (1er single, août 1966)
“Hard Lovin' Loser” ( Richard Farina ) — Judy Collins (“In My Life”, juin 1966)
France
“Ballade pour un sourire” — Sylvie Vartan
“L’amour avec toi” — Michel Polnareff. Sur son deuxième E.P. Un titre banni de la radio (avant dix heure du soir) pour pornographie! Il figure aussi sur son premier album, paru cette année-là.
“Je reviens toujours vers toi” — Brigitte Bardot (juillet 1966). Excellente chanson! à écouter non seulement pour le clavecin, mais aussi les violons et son calme résolument enchanteur.
Suède
“Like before” — (single) The Shanes
L’ANNEE 1967
Royaume-Uni
Trois titres des Beatles sur “Sgt. Pepper” (juin 1967) : “For the benefit of Mr. Kite”, “Lucie the sky with diamonds”, “Fixing a hole”; plus le célèbre “All you need is love”, single paru en juillet.
“Yesterday’s papers” — The Rolling Stones (“Between the Buttons”, janvier 1967)
“Yesterday’s papers” (M. Jagger / K. Richard) — Chris Farlowe (milieu 1967, enregistré le 17 avril).
“Dandelion” — The Rolling Stones (single août 1967)
“Citadel” & “In another land” — The Rolling Stones (“Their majesties satanic request”, décembre 1967)
“Two sisters” et “Too much on my mind” — The Kinks (“Something Else”)
“Feeling lonely”, “Things are going to get better” et “Show me the way” (“Small Faces”, juin 1967)
“Shadows and reflections” — The Action (juin 1967)
“Thoughts of Emerlist Davjack” — The Nice, (novembre 1967).
“I’m gonna be king” — Cat Stevens (“New Masters”, décembre 1967)
“There was a time” — Donovan (“A Gift From A Flower To A Garden”, décembre 1967)
“A long way down from Stephanie” et “Swiss cottage maneuvres” — Al Stewart (“Beddsitter Images”)
“Turn of the century” et “I can see nobody” — The Bee Gees* (“The Bee Gees 1st”)
* Ils sont australiens, comme chacun le sait, mais ils doivent leurs succès à l’Angleterre
"People of the royal park" — Blossom toes (“We Are Ever So Clean”)
“So long dad” — Manfred Mann (single). Un titre de Randy Newman, l’une de ses premières compositions.
“Sunshine help me” — Spooky Tooth (single, décembre 1967 et “It’s all about”, 1968)
U.S.A.
"She Comes in Colors" — Love (“Da Capo”, janvier 1967; enregistré en juin et en octobre 1966)
“Both Sides Now ” (Joni Mitchell) — Judy Collins (“Wildflower”, octobre 1967)
“Pleasant street” et “Knight-Errant” — Tim Buckley (“Goodbye And Hello”; enregistré en juin)
"The King is in the counting House" — The Electric Prunes (B side de “Long day's flight”)
“The proper ornaments”— Free Design (“Kites Are Fun”)
“Bell birds” — David Hemmings (“Happens”, septembre 1967)
“If you knew” — The Young Rascals (“Groovin’”). Pas sûr que ce soit du vrai clavecin
Australie
“The music goes around my head” — The Easybeats
“Craise Finton Kirk” — Johnny Young (Né en Hollande, élevé dans la banlieue de Perth en Australie, il débute en 1965, puis forme, l’année suivante, Johnny Young and Kompany)
http://www.radiolondon.co.uk/sixties/jyoung/jy.html
France
“Miss Blue Jeans”, “Ame câline”, “Ta ta ta” — Polnareff (E.P.s)
Hollande
“Mensen Om Me Heen” — Boudewijn de Groot (“Picknick”)
L’ANNEE 1968
Royaume-Uni
Mention spéciale pour P.P. Arnold* et “Kafunta”, son second L.P. dont toutes les chansons de la première face sont ornées et/ou sertie de clavecin, c.a.d. que celui-ci se présente comme interlude entre chaque. Une production d’Andrew Loog Oldham
* Je sais elle est américaine, mais c’est à Londres qu’elle réalise ses deux premiers albums.
“Every Day Another Hair Turns Grey" — Manfred Mann (“Mighty Garvey!”, juin 1968)
“Piggies” — The Beatles (“White album”, novembre 1968)
“Village green” — The Kinks (“Village Green”)
“No face, no name, no number” — Traffic (“Mr. Fantasy”)
“Care of cell 44” et “I want her she wants me” — The Zombies
“Rain and tears” — Aphrodite’s child
Norman Stanley James St. Claire — The Tremeloes (“Suddenly You Love Me”)
“Daytime” (W. Nicholls) — Billy Nicholls, B side de “Would you believe”, janvier 1968. (A. L. O.)
“Goin’ back” (C. King / G. Goffin) — Goldie*, probablement en 1968. (A. L. O.)
*Alias Goldie Zelkowitz (The Escort, Goldie and the Gingerbreads) et, plus tard, Genya Ravan; d’abord comme chanteuse de Ten Wheel Drive, puis en solo.
“Sleepy Joe” — The Herman’s Hermits (single)
“Happiness Stan”, “Mad John” et “The hungry intruder” — Small Faces (“Ogden’s Nut Gone Flake”, mai 1968)
“Loving, sacred loving” — The End (single 1968 et L.P.: “Introspection”, 1969). L’album est produit par Bill Wyman, soutenu par Charlie Watts (qui joue des tablas sur un morceau) et, ici, par Nicky Hopkins. Du clavecin encore sur “What does it feel like”.
“Magdalene (my regal zonophone)” — Procol Harum (“Shine on Brightly”, décembre 1968)
“In held twas in I” — Procol Harum (“Shine on Brightly”, décembre 1968)
“Dwarf in a tree” et “I was, you weren’t” — Duncan Browne (“Give me take you”)
“A very cellular song” — The Incredible String Band (“The Hangman’s Beautiful daughter”)
“Round going round” — Grapefruit (single et “Around Grapefruit”, janvier 1968)
“Barewires — suite: I know now” — John Mayall’s Blues Breakers (“Barewires”). Quelques effluves lègères et surprenantes.
“Burning of the Midnight Lamp” — Jimi Hendrix (“Electric Ladyland”)
“Johnny Carl Morton” — Steamhammer (“MK2”)
“Cyprus Avenue” — Van Morrison (“Astral Weeks”, novembre 1968)
“It’s all about a roundabout” et “Bubbles” — Spooky Tooth (“It’s all about”). Le clavecin est tenu par Mike Harrison, comme légendé sur la pochette : «Mike Harrison — Harpsichord and vocals». Il est très présent aussi sur “Sunshine help me”, titre déjà sorti en single en décembre 1967.
U.S.A.
“Story of Isaac” (Leonard Cohen ) — Judy Collins (“Who knows where the time goes”, novembre 1968)
“The good time” — Paul Revere and The Raiders (“Someting Happening“)
“Heroes and villains” — The Beach Boys (“Smiley Smile”)
“One will do for now” — The Holy Modal Rounders (“The Moray Eels Eat The Holy Modal Rounders”, 1968). Une chanson très pop, très british!
“An audience with miss Priscilla Gray” et “My love — Montage (“Montage”)
Love is blue (L'amour est bleu) — Claudine Longet* (“Love Is Blue”, avril 1968)
* Comme son nom l’indique elle est française, mais elle a fait carrière aux Etats-Unis où elle a épousé le crooner Andy Williams.
“Umbrella”, “October Country”, “Odyssey” — The Smoke (“The Smoke”). Une formation menée par Michael Lloyd.
“Cooker courtbullion” — Dr John (“Gris-gris”). Strange, isn't it!?
“Prelude” — The Millennium (“Begin”)
“Through an old storybook”; celui-ci est le plus doux et le plus tendre, mais tout l’album est parsemé de clavecin — Sweetwater (“Sweetwater”).
http://mygeneration60s.blogspot.com/200 ... chive.html
“That’s the way love is” et “Look at me” — Orphan Egg (“Orphan Egg”)
“Beautiful” — Children (“Rebirth”)
http://i18.servimg.com/u/f18/11/01/35/51/front11.jpg
France
“Mes regrets” — Michel Polnareff (3ème album, 1968)
L’ANNEE 1969
Royaume-Uni
Trois titres des Kinks sur “Arthur” : “Shangri-Las”, “She bought a hat like princess Marina”, “Young and innocent day”
“(If paradise is) half as nice” — Amen Corner (début 1969). Numéro un dans les charts.
“Because” — The Beatles (“Abbey Road”, septembre 1969)
”Imagine The Swan” — The Zombies (face B de ”Conversation On Floral Street”, mai 1969)
“That which once was mine”— Strawbs (“Strawbs”, 1969)
“Where are you” — Cat Stevens (single A side, juin 1969)
“The view from the top” — Cat Stevens (single B side, juin 1969)
“Blind” — Deep Purple (“Deep Purple”, juin 1969 aux U.S.A., novembre 1969 en Angleterre). Un titre signé John Lord.
“Overture to the sun” — The Sunforest (“The Sound of the Sunforest”). Un air typique de la Renaissance — signé Terry Tucker — qui sera ré-enregistré pour “Orange Mécanique (1971). En fait les trois musiciennes qui forment The Sunforest sont américaines, mais c’est en venant à Londres qu’elles connurent le succès.
“Miss Whittington” et “There is a mountain”— The Quiet World of Lea and John (septembre 1969). Premier single (A et B side) de ce qui sera, l’année suivante, Quiet World avec, notamment, Steve Hackett à la guitare.
U.S.A.
“Mountain moon” — Grateful Dead ("Aoxomoxoa"). Féérique!
Grèce
“Agriapouli” — Popi Asteriadi & Lakis Pappas. Un duo féminin (Popi) masculin (Lakis) chantant dans leur langue natale. L’album, “Another Sunday Gone” est un mélange de variété et de folk que reflète bien cette chanson.
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