Je ne crois pas à ce catastrophisme là! Je l'ai déjà dit...L'art n'a pas toujours été une marchandise que tous devaient payer......Ce modèle là a peut-être vécu un peu trop longtemps pour qu'on peine à devoir y renoncer !....Je vais citer un exemple. En 1962, John Lennon pensait -il l'a dit dans une interview à Rolling Stone ou dans le NME, sais plus au juste- que c'était fichu, que son heure avait sonné (il n'avait pourtant que 22 ans). Pourtant, Brian Epstein ne s'est pas découragé. Après avoir fait le tour de toutes les compagnies de disques londoniennes, EMI inclus, la bande de l'audition Decca dans sa mallette, et essuyé des refus polis mais fermes, il a réussi à convaincre Parlophone (un sous-label d'EMI, oui) de prendre les garçons sous contrat (une année). Pourquoi, comment ? En mettant en exergue le fait qu'il était le patron de la section 'disques' de NEMS, importante dans le Nord de l'Angleterre à ce moment-là. Pour que 'Love Me Do' soit classé dans les charts britanniques, il en a acheté, via NEMS, un nombre invraisemblable de copies. Voilà l'histoire. Sans cela, pas de Beatles, ou alors le souvenir lointain d'un petit groupe qui avait accompagné Tony Sheridan. Les bons sentiments, ok, mais ça ne suffit jamais pour amener de l'essence à la pompe.
Maintenant, ça coûte beaucoup moinq cher de s'enregistrer, c'est beaucoup plus facile de se diffuser. Après pour se faire remarquer, il faut trouver autre chose. Le passé est le passé, nous sommes entrés dans une nouvelle ère.
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