La lecture de certains blogs des acteurs vivants de la musique est souvent plus intéressante que les tristes nouvelles des relais de l’industrie !
http://www.drame.org/blog/A mourir de rire.
Après s'être passé une généreuse couche de pommade, se proclamant presque pionnier de la communication internet, l'auteur conchie la presse papier vendue aux méchants capitalistes, tout ça pour nous faire un caca nerveux parce que ladite presse ne chronique pas ses œuvres qu'il offre gratuitement sur le net !
Et ce mot : "La crise n'en est qu'à ses débuts, elle touche tous les secteurs et celui de la culture est sacrifié par tous les partis qui prônent la rigueur. Elle est pourtant le dernier rempart contre la barbarie.". Ce qui signifie, je suppose, qu'il devrait toucher du pognon de l'Etat.
Pour quoi faire ? Tout est gratuit, mon pote, pas besoin d'oseille.
Je crois que tu lui fais un mauvais procès. Il est un fait incontournable c'est que l'économie de la musique a changé et que cela va continuer. Les anciens modèles ne sont pas viables aujourd'hui en raison des facilités technologiques. Alors oui Birgé rend dispo ses créations gratuitement sur le net tout en poursuivant la diffusion des mêmes œuvres sur des supports physiques. Ce qu'il demande c'est que la presse rende compte de ce qui est diffusé sur le net comme il font la promotion des disques qu'ils reçoivent d'ailleurs gratuitement. Ce qui n'est pas non plus un gage d'originalité et de compétence. En gros pourquoi ne pas parler de tous ces artistes qui diffusent autrement leurs créations ?
C'est un fait la jeunesse d'aujourd'hui, très majoritairement, use des moyens du net, du streaming etc. pour découvrir des musiques, des films etc. Rien ne pourra faire que ça revienne en arrière.
On peut se lamenter, se pencher sur le cadavre pour voir s'il bouge encore, mais c'est trop tard.
Ce n'est même pas le problème de la gratuité qui est posé ici. C'est de savoir comment rendre visible ce qui se trame sur le net et faire en sorte que les artistes vivent honorablement sans passer sous les fourches caudines des industriels qui de toute façon n'en ont rien à battre des artistes qu'ils considèrent comme marchandises jetable après essorage.