Au Bonheur Des Dames - "Coucou Maman" (1975)01 - "Das ist die Ouvertüre"
02 - "24 000 Baci"
03 - "Zanzibar"
04 - "Quand arrive l'été"
05 - "Bébert le dromadaire"
06 - "Où j'ai mis ma mobylette ?"
07 - "Le Parkinson"
08 - "Pauvre Laura"
09 - "Rizemblouse"
10 - "Le Train Bleu"
11 - "Sexy Folie"
12 - "Coucou Maman"
Gepetto ben Glabros - cuivre letton
Rita Brantalou - gratte et égarements
Hubert de la Motte Fifrée - batherie
Sharon Glory - chant der Nagor
Ramon Pipin - guitare dirigeante
Eddick Ritchell - chant pignouf
Shitty Télaouine - basse tringue
Costric 1er - gourou
Face AJaillissant tels des diables de leur boîte, les joyeux compères, et néanmoins musiciens d'exception, déboulent avec leur hymne en grosseu ouvertüre. C'est le délire de face yes qui démarre. On sent immédiatement que l'on va passer un bon moment confortablement installé dans ses pantoufles ou ses mules, voire ses babouches, une boisson rafraîchissante ou corsée à portée de main, avec un matériel d'écoute hygiénique, stéréophonique si possible.
Le plus grand groupe du monde ouvre l'album par une reprise d'un grand succès émanant de la belle péninsule ibernique, en la langue d'origine, s'ouvrant par la même occasion à une carrière internationale qui n'attend toujours qu'un coup de pousse-pousse pour démarrer.
"Zanzibar" nous fait rêver, contrée merveilleuse et paradisiaque, adaptation d'un titre du grand Bill Haley, avec ses Comets donc.
Suit une autre reprise "Quand arrive l'été", et c'est hommage qui est rendu au grand maître Cheuk Berri avec un titre enjoué et à haute teneur en crème solaire.
Avait été le titre promu comme locomotive à l'époque il me semble me souvenir, mais son succès fut moindre que "Oh les filles". Quel allant !
"Bébert le dromadaire" célèbre un mammifère qui a rarement eu les honneurs de l'art musical. Un de mes titres préférés de leur répertoire.
"Où j'ai mis ma mobylette ?" exprime tout un mal de vivre prégnant-gnan, mettant en valeur les possibilités instrumentales infinies des ABDD.
Vous danserez comme des déments au rythme du "Parkinson", Ramon récupérant avec une subtilité jamais mise en défaut les plans des Rolling Stones, Status Quo, Patrick Topaloff et Led Zeppelin. Richard Anthony pense à le réenregistrer à chaque fois qu'il se prend une murge. Courage Richard.
Face BAvec une face A aussi somptueuse, aussi irréprochable, effleurant la perfection artistique, la face B ne pouvait que faire descendre l'auditeur d'une marche, et force est de constater que le groupe perd 0,45 % de son inspiration après l'effort fourni.
Néanmoins, elle commence avec le sommet de la chanson sentimentale du groupe : "Pauvre Laura", qui a ému deux générations et quart d'auditeurs.
"Rizemblouse" peut sembler intrusive de nature, il faut préciser que Shitty avait menacé de quitter le groupe à l'époque si on ne le laissait pas l'enregistrer cette chose.
À l'entendu du résultat du titre "Le Train Bleu", confondant de virtuosité et de finesse, les musiciens envisagent pendant trente-sept secondes de prendre un virage dans le rock progressif, qui marche fort à l'époque (deux membres de la formation l'ayant lu dans
Extra)
"Sexy Folie" est certainement le titre le plus commercial du disque, concession bien obligée auprès d'un producteur qui avait des moyens de pression, en plus des moyens de pressage.
Pour achever l'œuvre, et surtout pressé de toucher quelque rétribution, l'ensemble musical va chercher à accoucher du morceau le plus épouvantable qui se puisse concevoir, tant au niveau des paroles que de la composition ;
tentative qui sera couronnée de succès au-delà de toutes les espérances.
En conclusion intestinale, on peut dire que ce second 30 centimètres du groupe est totalement ...