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Ben nous y voilà. Deuxième proposition du Captain . Là, je dois dire que j’ai hésité, vu le nombre de choses que …quoi ? ….. ah, faut se grouiller … bon d’accord.
A l’aube des années 80 (années quasi-pourries, si je peux me faire mettre), sort un disque atypique dans le monde de la musique française (internationale ?). Atypique pour plusieurs raisons : mélodies à contre-sens, textes pleins de poésie, voix particulière, éraillée, accent improbable.
CharlElie Couture (né Bertrand Charles Elie Couture), après deux albums auto-produits (12 chansons dans la Sciure et Le Pêcheur) présente Pochette Surprise. Premier album d’un artiste français produit par un certain Chris Blackwell (Island Records – Bob Marley, Robert Palmer, Grace Jones, PJ Harvey, Stevie Winwood …., excusez du peu). Au passage, une pensée pour Coluche, pour qui il terminait ses spectacles au Café de le Gare, et c’est là qu’un spectateur a eu l’idée géniale d’enregistrer son concert et de l’envoyer à son pote Blackwell.
Alors voilà Pochette Surprise.
Déjà CharlElie : artiste polymorphe, inclassable parce que genre couteau suisse (chanteur, musicien, peintre, écrivain, photographe et accessoirement bon cuisinier – mais ça, c’est à moi).
L’album :
Charlélie Couture : voix, guitares, piano
Bill Perry : batterie, percussions, choeurs
George Oban : basse
Yves Botté : guitares
Wally Badarou : claviers
Barry (White) Reynolds : guitares (7,9)
Kendall Stubbs : basse (8)
Sticky Thompson : percussions (4)
Des chansons ciselées, insolites, douce-amères, empreintes de blues, de rock avec un soupçon de reggae.
Des textes chantés avec cet accent que lui seul a pu installer sur ses mélodies (accent qui l’a fait passer pour Québéquois avant que les gens ne s’aperçoivent qu’il est Lorrain. (non, je suis pas chauvin).
Une pochette de Jean-Henri Meunier (s’il vous plait).
23 albums – 17 B.O. de film (Tchao Pantin, c’est lui)
Un phénomène dans le rock (chanson?) français, la suite le confirmera.
Mes chansons préférées :
La Ballade du Mois d’Aout 75 (j’aurais pu en écrire le texte, tellement j’ai vécu ça, la même année, mot pour mot)
Les Pianistes d’Ambiance (un des premiers slam, avec un texte tellement vrai)
Pour finir :
‘’Mais il ne reste jamais rien de ce qui est vécu
Quelques grains oxydés sur de la paraffine
Et des souvenirs idiots
Mais qui donnent un peu de lumière
Les jours de pluie.’’
(extrait de La Ballade du mois d’Aout 75)
Lien :
http://uploaded.to/file/fnzckt4p