Forum de rock6070

Red House

Février 1967 au DeLane Lea Studios, London, England
Producteur: Chas Chandler
Ingénieur son: Dave Siddle


There's a red house over yonder, that's wnere my baby stays.
Lord, there's a red house over yonder, Lord, that's where my baby stays.
I ain't been home to see my baby in ninety-nine and one half days.
Wait a minute, something's wrong here, the key won't unlock this door.
Wait a minute, something's wrong, Lord, have mercy, this key won't unlock this door, something's goin' on here.
I have a bad bad feeling that my baby don't live here no more.

Well, I might as well a go back over yonder, way back up on the hill, that 's something to do.
Lord, I might as well go back over yonder, way back yonder cross the hill .
'Cos if my baby don't love me no more I know her sister will.

Noel joue de la basse sur une guitare classique à 6 cordes. A noter aussi que Jimi a écrit la musique en décembre 1966 à New-York, puis a écrit les paroles à Londres.

Chanson en partie inspirée de l'appartement où il a résidé quelques temps à New-York, grâce à Linda Keith, la petite amie de Keith Richards (des Rolling Stones), car l'appartement était décoré de tapisseries rouges.

Tout ce que je viens de mettre plus haut vient de là (super site): http://hendrix.free.fr/chansons/red.htm

Bah c'est un blues quoi... tout ce qu'il y a de plus simple Sauf que comparé à Clapton, Beck et tous les autres guitaristes de cette génération on a là Jimi... et sans vouloir dénigrer les autres, bah Jimi n'a pas appris le Blues par des vinyles import, c'est un bluesman, un vrai, un qu'a roader les Etats du sud des stèilletses.

Le jeu est fluide, pertinant, vif et construit, répondant parfaitement au chant de son propre créateur... au chant c'est pas BB King mais c'est chaleureux et expressif. C'est déjà bien plus que d'autres.

Rien de particulier à noter sauf que Jimi c'est un putain de Bluesman qui troue le cul.

J'avoue il est tout light celui là mais attendez qu'on arrive à Axis-Bold As Love... je vous promet un déchaînement de fureur.

j'aime bien ta façon de procèder en fonçant dans le tas:
et qui m'aime me suive...
Juste un ou deux petits points de détail pour parfaire l'édifice:
Mitch Mitchell ayant été formé à l'école du jazz, il ne pouvait avoir qu'un jeu tout en finesse et en fluidité, et Hendrix pouvait se reposer sur lui quand il le voulait, il savait qu'il povait compter sur lui pour parfaire le tempo.
Quand à Noel Redding, guitariste de profession (voir ses disques avec son groupe FAT MATRESS), il ne pouvait qu'être dans l'ombre de ces géants.
Il n'était pourtant pas si mauvais bassiste que l'on a bien voulu le dire§

Oui, tout à fait d'accord.

Pour Redding le soucis est qu'il manque de présence musicalement et comme tu l'as dit c'est normal vu les deux autres gus... en plus la basse c'est pas son instru de prédilection.

Reste que certains le critique mais personnellement je trouve que les morceaux qu'il a écrit pour l'Experience sont très bons et collent parfaitement avec les autres chansons (je crois qu'il n'y que She's So Fine et Little Miss Strange).

Can you see me

16 & 15 Décembre 1966 aux Studios CBS, London, England
Producteur: Chas Chandler
Ingénieur son: Mike Ross

Can You See Me yeah, blaming you on my knees?
Oh yeah. Can You See Me, baby?
Baby please don't leave, yeah.
If you can see me doing that,
you can see in the future of a thousand years.
Can you hear me yeah, crying all over town?
Alright. Can you hear me, baby
Crying 'cos you put me down?
If you can hear me doing that, you can hear a
freight train coming from a thousand miles. Oh yeah.

Oh, can you hear me singing this song to you?
(Oh you better listen to me, baby) oh.
Can you hear me, baby,
singing this song to you? Aha, oh yeah.
If you can hear me sing
you better come home like you s'posed to do.

Can you hear me? Yeah, hey hey.
I don't believe you can hear me, oh yeah.
Can You See Me, baby?
I don't believe you can. Yeah.

Bon alors là on va un peu mettre des coups de pompes au vilain petit canard.

A part un Mitchell ultra motivé qui au final tient la baraque à lui tout seul on a pas grand chose.

Jimi au chant parait un peu fatigué, le riff est là parce qu'il en faut un et puis le solo est un brin poussif.

Attention, c'est un bon morceau, mais on le croirait ici pour faire placard. Qualitativement ça n'a rien à voir avec la quasi totalité du reste l'album.

Love or Confusion

3 Avril 1967 à l'Olympic Studios, London, England
Producteur: Chas Chandler
Ingénieur son: Eddie Kramer & George Chkiantz


Is that the stars in the sky, or is it
rain fallin' down
Will it burn me if I touch the sun-uh, yeah
so big, so round
Would I be truthful, yeah, in, uh
in chosin' you as the one for me?
Is this love, baby or is it, uh-huh,
just, uh, confusion?

O-Oh, my mind is so messed up-uh
Goin' 'round and 'round
Must there be all the colors-uh without names,
without sound, baby?
My heart burns with feeling, but, uh
Woe, but my mind, its cold and reeling
Is this love, baby or, uh-huh,
or is it confusion?

Oh, my head is poundin', poundin'
Goin' 'round and 'round and 'round and 'round
Must there always be these colors?, uh
without names, without sound
My heart burns with feelin'
Oh, but my mind is cold and reelin', uh
Is this love, baby
or is it-uh, huh, just, uh, confusion?
Oh, you tell me baby, is this , uh
love or confusion?

Mama, we must get together and, uh
find out
exactly what we're tryin' to do

Love or confusion?
Confusion


Et viooooooou on reprend de l'altitude, après les premiers morceaux de l'album que l'on pourrait nommer simplement rock Jimi nous livre ici sa vision du psychédélisme.

Les guitares s'entrecroisent, virevoltent puis stoppent leurs vols pour laisser place aux chant... mais arrive un feedback accompagnant le couplet qui s'oublie et redevient guitare pour finir en un puissant riff malsain au moment où Jimi hésite entre "Love or Confusion".

Là c'est plus les gamins de l'époque qui j'imagine en train d'halluciner mais c'est Clapton (oui, j'en rajoute une couche) en train de voir sa carrière s'effondrer tout seul en essayant de repiquer les riffs à Jimi sur son lit.

Parce que lorsqu'arrive cet espèce de développement complètement fou, où sur des suites d'accords plaqués au compte goutte la stratocaster nous refait le chemin sinueux d'un papillon qui serait par mégarde passé sous la tente de dangereux hippies communistes aux cheveux longs et aux idées roulées OCB... bah on s'demande où va le monde ma p'tite dame.

Et c'est reparti pour un couplet qui finit comme Jimi sait en abuser: en mystification misent en reverb, susurrées et accompagnés de continuelles remontées et descentes de manche que ce grand con exécute avec ses pognes énormes et ses feedback crados.

Un bon cru les enfants.