Je reviens un peu plus longuement sur le concert de Jefferson Starship hier soir à la Cartonnerie de Reims. Ça valait vraiment le déplacement. J'en ai entendu certains reprocher la qualité du son, d'autres d'occasionnelles "dissonances" entre les voix de Freiberg, Richardson et Kantner...On peut pinailler, mais bordel, c'est un live, ceux qui veulent un son bien lisse et les voix d'origine peuvent rester chez eux et écouter leurs disques ou leurs mp3. Personnellement, j'ai pris un pied extraordinaire, et je tire mon chapeau bien bas aux fabuleux vétérans que sont Kantner et Freiberg: Les gaillards ont respectivement 71 et 74 ans, mais peuvent en remontrer niveau vitalié et énergie à nombre de bien plus jeunes...A ce niveau là, c'est sûr, ils ontla foi .Ils n'ont certes pas fait montre de qualités acrobatiques exceptionnelles, mais le tonus est là, et j'aimerais si j'atteins un jour cet âge pouvoir avoir encore cette pêche. La voix de David Freiberg est incroyable: claire, puissante et jamais en défaut!
Une pluie torrentielle de standards de l'Airplane, du Starship et de Quicksilver s'est abbatue sur cette petite salle rémoise. Dans le désordre: Somebody to love, Pride of man, Lather, volunteers, et l'hymne hippie "get together" de Valente pour citer les plus connues. Le lapin blanc s'est invité au rappel, pour nous conseiller de nous nourrir l'esprit... (si je me rappelle bien l'ordre ?)avec une version épique de "the ballad of you & me & pooneil", entrecoupée d'un superbe solo de batterie de Newman bientôt rejoint par les claviers assourdissants de Ferenzik (je crois), seuls en scène avant la reprise explosive du riff pour un final Dantesque. La voix surgrave de Kantner venait s'ajouter ponctuellement au fantastique duo Freiberg/ Richardson qui a fait résonner la Cartonnerie aux vibrations du San Francisco Sound. Magique!!!
Un Seul petit regret pour moi, je pensais que la Cartonnerie était une grande salle, et juste avant le départ, j'ai laissé à regret et de peur de les abîmer quelques galettes (blows against the empire et le premier quicksilver), que j'aurais finalement facilement pu me faire signer à la place de mon billet.
A noter une première partie très intéressante, mais j'étais en train de commander quelques demis quand le groupe ardennais s'est présenté, donc je n'ai pas le nom. S'il n'y avait pas 250 bornes jusqu'à Viviers, j'y retournerais ce soir avec mes galettes
