Forum de rock6070

J'aime beaucoup aussi. Mais je ne connais que cet album.

Moi je ne connais que Aman Iman, l'album de la tournée quand je les avais vu.
Une merveille !

Sublime Frequencies ‎– SF 066 / Recorded on location in Dakhla, West Sahara in 2010.

C'est le troisième album du Group Doueh, sorti en 2012. Le Group Doueh c'est avant tout un guitariste surdoué, fan de Jimi Hendrix, qui s'exprime soit à la guitare, soit avec un Tinidit, un instrument traditionnel à quatre cordes. Le groupe oscille donc entre tradition et modernité. Tantôt la musique du Sahara occidentale s'offre avec sa parure la plus ancienne, tantôt elle se mâtine d'accents Hendrixiens tout à fait ravageurs. Autour de Bamaar Salmou à la guitare on trouve son épouse au chant et ses deux fils aînés aux synthés et à la batterie. Le plus grand représentant de la musique sahraoui à Dakhla, sa ville de naissance.

Recorded and produced in Ras Al Ain, Syria, 1998.//Sham Palace ‎– SHAM LP001 //22 Nov 2011 Re

Bouzouki [Bozouk] – Hamid Souleyman
Keyboards, Percussion – Rizan Sa'id
Lyrics By [Poetry], Backing Vocals – Ahmed Samer
Vocals – Omar Souleyman

Omar Souleyman est un musicien Syrien né dans un petit village du Nord-Ouest depuis lequel sa musique s'est diffusée à travers le monde, par petites étapes, lentement mais inexorablement. Il a enregistré plus de 500 cassettes et chante depuis 1996. La dernière étape, celle qui verra son nom dépasser le cercle du Moyen Orient il la devra à la diffusion de son titre: "Leh Jani".
A partir du dabke la musique festive traditionnelle, Omar Souleyman va introduire de nouveaux sons, se mélangeant avec les instruments traditionnels comme le Oud ou le bozouk, les synthés et autres instruments électriques vont se greffer sur les rythmes traditionnels générateurs de la transe. Les morceaux s'étalent sur une longue durée, la version de Leh Jani dépasse ici les trente minutes.

Mahmoud Harbi, son plus ancien collaborateur, est l'homme qui écrit la plupart des paroles chantées par Souleyman. Ensemble, ils jouent l'Ataaba, la poésie traditionnelle au coeur du dabke. Sur scène, Harbi fume clope sur clope aux côtés de Souleyman, se penchant de temps en temps pour lui chuchuter les paroles à l'oreille. Agissant comme un conduit, Souleyman se pavane à toute vitesse vers l'audience, transformant la prose en chanson avant de revenir pour le prochain vers.