Magna Carta est un groupe Britannique de Folk Rock formé à l'origine à Londres en Avril 1969, par Chris Simpson (guitare, chant), Lyell Tranter (guitare, chant) et Glen Stuart (chant). Il pourrait facilement être décrit comme une sorte d'équivalent Anglais de Simon et Garfunkel.
Le groupe a été à l'avant-garde du mouvement Folk Rock Britannique pendant près de vingt ans et il a eu un tel succès qu'il a enregistré une trentaine d'albums, dont six d'or et trois d'argent au cours de sa carrière.
Bien que jamais purement un groupe de Folk, ils ont parfaitement réussi à combler le fossé entre le Folk et le Folk Rock.
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L'édition Française de Mercury est presque identique à la Britannique. Le vinyle possède un autre lay-out.
En Nouvelle-Zélande cet album avait une pochette très similaire avec le même titre "Magna Carta", mais avec "This is... Magna Carta" sur le côté et sur le vinyle.
En Hollande, l'album est sorti avec une pochette totalement différente et avec le titre "Times of Change", qui est la première chanson sur l'album.
En Afrique du Sud, le nom de cet album est devenu "The Stars Present: The Greatest Hits of Magna Carta"
C'est probablement juste une astuce de marketing de Phonogram / Trutone (peut-être sorti après l'album "Seasons").
Au moment de la sortie de ce premier LP en 1969, l'hebdomadaire de Rock 'Melody Maker' les décrit comme "The ultimate English Folk Rock outfit" (L'ultime groupe Anglais de Folk Rock").
Cet album révèle un magnifique travail d'ensemble, avec quelques très belles compositions, des belles harmonies vocales sensibles et des parties de guitare très douces.
Un album Intégralement imprégné de poésie!
Le trio a sorti des albums pour les labels Fontana Records et Vertigo Records, connaissant surtout un succès particulier avec "Seasons" paru en 1970 avant que Tranter ne retourne en Australie.
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L'album aussi connu sous le titre "Music for the Millions" est un classique absolu, les chansons sont magnifiquement ciselées et Chris Simpson est une auteur compositeur incroyablement bon. La classe, le mystère, et des sentiments humains émanent de ses chansons.
Glenn Stuart possède une voix pouvant couvrir jusqu'à cinq octaves.
L'album est parfaitement intemporel, les harmonies vocales sont un régal à écouter et les chansons sur cet album fournissent la plate-forme parfaite, tirant pleinement parti de la voix de Glen Stuart, ainsi que l'appui plus que capable des autres musiciens.
Instrumentalement Chris Simpson et Lyell Tranter jouent de la guitare acoustique et électrique, respectivement, appuyés sur cet album par une foule de musiciens de qualité, dont un certain Rick Wakeman aux claviers.
La chanson titre "Seasons" dure plus de vingt deux minutes, utilisant un mélange de poésie et de vignettes individuelles pour le transport d'un voyageur imaginaire à travers les quatre saisons de l'année. C'est d'ailleurs plutôt de la poésie mise en musique qie le contraire.
Le reste de l'album est réservé aux chansons plus standard de trois minutes couvrant différents styles de Folk contemporain.
Il s'agit notamment du puissant "Ring of stones" qui est devenu un élément de base de leur 'live show', plus une histoire absolument magnifique d'un triste épouvantail ("Scarecrow") laissé seul dans un champ.
Un disque indispensable!
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Davey Johnstone, futur guitariste d'Elton John, rejoint le line-up pour remplacer Lyell Tranter, enregistrant "Songs From Wasties Orchard" en 1971.
Ce troisième album, initialement publié en 1971, est le premier avec Johnstone à bord, une bonne raison de son immortalité ultérieure dans les cercles de collectionneurs.
Une autre raison concerne l'emballage extravagant qui accompagnr la version originale de Vertigo. La pochette gatefold est conçue pour s'ouvrir comme une boîte, avec une couche de pommes (de Wasties Orchard, bien sûr) à l'intérieur.
S'ajoutent une production cristalline de Gus Dudgeon et, bien sûr, la popularité parmi les collectionneurs de la conception du tourbillon originale du label Vertigo, et des chansons de "Wasties Orchard", véritables petits bijoux musicaux.
Pour quiconque connaît d'abord le groupe des deux premiers albums, le style propre de Magna Carta demeure intact, une collection de magnifiques ballades folk stylisées chantées et délicatement ouvragées avec une chaleur et une polyvalence qui a vu le groupe supporter (et, sans doute, apprécier) des comparaisons constantes avec Simon & Garfunkel.
L'ajout de Johnstone au duo d'origine et sa polyvalence musicale propre rendent les chansons les plus ambitieuses avec des mandolines, des sitars et des clavecins dansants derrière la magie fusionnée des harmonies vocales de Glen Stewart et Chris Simpson.
"Songs from Wasties Orchard" est un de ces disques rares où chaque chanson apporte quelque chose de massif à l'ambiance générale.
Par comparaison, le rockant "Wayfaring", la vista de Johnstone sur "Down Along Up" et la réflexion évocatrice de "Isle of Skye" sont des jalons authentiques, tandis que le curieusement intitulé "Home Groan" clôt l'album avec un choquant Country Rock électrifié qu'il est difficile de faire sortir de votre tête.
"Songs from Wasties Orchard" a été proclamé, à juste titre, heure de gloire de Magna Carta. On y retrouve le single "Time For The Leaving" avec un invité au piano, Rick Wakeman.
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"In Concert", sorti en 1972, est leur premier enregistrement en live, enregistré au Concertgebouw à Amsterdam le 4 Novembre 1971.
La chanson "Sea and Sand" est d'une beauté envoûtante et elle n'a jamais été jouée aussi bien que dans ce concert avec le sitar comme l'instrument principal.
Je doute qu'il y ait eu une performance aussi magnifique de "Time For The Leaving" ailleurs que sur cet album. Le guitariste Davey Johnson offre l'un des solos les plus inspirés à la fin de la chanson.
L'harmonie pastorale de "Seasons" est sublimée par l'apport électrique rare que possède cet album.
Quelles chansons merveilleuses que sont "7 O'Clock Hymn", "Boatman" et "Ring of Stones"!
Le disque se termine par un rappel, la magnifique épopée de "Ring of Stones", et c'est réellement magnifique.
Je suppose que c'est la magie qui ressort de temps en temps pour une performance live.
Davey Johnstone part malheureusement ensuite pour travailler avec Elton John, avec qui il joue encore.
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Simpson et Stuart sont ensuite rejoints par Stan Gordon, enregistrant et publiant le très estimé "Lord Of The Ages" (une partie des morceaux de cet album et de "Seasons" a été utilisé dans le cadre du programme en Anglais dans plusieurs pays Européens).
"Lord Of The Age", publié en 1973, est encore un album fabuleux, sans aucun point faible...
Sa pochette est une création de Roger Dean.
L'ajout de Gordon Huntley, ancien membre de l'excellent Matthews Southern Comfort, à la steel-guitar, ne peut pas faire de mal.
Chaque chanson est de la pure magie, très bien écrite et interprètée. Les arrangements vocaux sont toujours parfaits.
Les morceaux, tous de Christopher Simpson, sont toujours aussi bons, mais la chanson titre "Lord of the Ages" atteint des dimensions quasiment bibliques.
Étrangement, "Father John" fait penser à "Eleanor Rigby" des Beatles...
En tous état de cause, l'album est fortement recommandé à tous les fans de Simon And Garfunkel et tous ceux qui apprécient la bonne musique...
Graham Smith, qui avait joué sur les sessions de "Lord Of The Age", est également ajouté au line-up, mais peu de temps après, lui et Gordon quitte le groupe.
Il s'en suit une période de beaucoup de changement et de bouleversement car Simpson et Stuart ajoutent une nouvelle section rythmique, mais Glen Stuart ne se sent pas à l'aise avec la nouvelle direction. Ce line up de courte durée mis en place rapidement céde la place à Stuart et Simpson, rejoints par Tommy Hoy (ancien membre de Natural Acoustic Band), avant que Stuart ne parte pour ouvrir un magasin d'animaux de compagnie, à Richmond, dans le Surrey.
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Nigel Smith les rejoint à temps pour aider à l'enregistrement de "Took a long Time" (aussi parfois untitulé "Putting It Back Together").
Après la sortie de "Lord Of The Ages" en 1973, Magna Carta a vraiment pris son temps pour sortir son album suivant: En effet, "Took A Long Time" parait en 1976. Un délais de trois ans était un temps assez long entre plusieurs sorties d'albums dans les années 70.
"Took A Long Time", très justement intitulé, n'est pourtant pas un mauvais album. Pas aussi bon que son prédécesseur, bien sûr, mais le matériel n'est pas mauvais.
Magna Carta a toujours eu une fascination pour le Folk Américain et la Country Music, même sur les précédents albums, où leur origine Anglaise ne pouvait être niée. Le groupe revient donc avec un son Country Américain nettement plus convaincant qui fait tour à tour penser à James Taylor, Michael Murphy, Loggins and Messina, et d'autres groupes et artistes qui oeuvraient dans cette époque.
Quelques chansons sont bonnes: c'est le cas du morceau d'ouverture "Putting It Back Together", du long "Wild Bird" et du final "Book About Us". "Took a Long Time" (l'une de leurs moins belles ballades), "My Dear Rose", et "Tomorrow is a Long Time" révèlent un bon niveau avec ce genre musical que le groupe a rarement exposé auparavant, mais le reste montre tout simplement un manque d'inspiration flagrant.
Alors que la section rythmique qui inclut le batteur Pick Withers est impressionnante, ce n'est finalement pas un enregistrement très distingué.
Cet album est même assez médiocre, c'est un fait.
Withers ne reste finalement que brièvement, préfèrant plutôt rejoindre Dire Straits.
Enregistré au Printemps 1974, mais 'en raison d'une collision frontale entre la maison de disques et le management du groupe', "Martin's Cafe" n'a pas été publié avant 1977. Il y a une grande incertitude sur qui a joué sur l'album, Chris Simpson préférant apparemment ne pas se rappeler du line up réel. Glen Stuart devait être encore à bord. Stan Gordon est susceptible d'être déja parti et il est peu probable que Davey Johnstone n'apparaisse.
Musicalement la direction sur ce disque erre sans véritable but, les morceaux étant bien loin d'être mémorables et, probablement deux ou trois chansons ne mériteraient même pas d'exister. C'est l'un des plus faibles albums de Magna Carta, si ce n'est leur plus faible. Nous avons ici une collection de chansons courtes et banales: des ballades folk acoustiques, Folk Pop et quelques morceaux de Country et de Rock'N'Roll dans un style proche de Simon And Garfunkel, mais sans âme.
Quelle que soit la touche progressive qui se trouvait sur les albums précédents du groupe, ces influences se sont entièrement évaporées sur celui-là.
La musique est un mélange assez éclectique du Folk mis au point sur les albums précédents, avec quelques morceaux de Rock plus optimiste quoique peu judicieux. "Roll On" et "Easy If You Try" en sont un exemple flagrant et, malheureusement, cela nuit à l'album de façon significative.
Mis à part deux titres, "Tomorrow's Up for Sale", avec sa critique sociale mordante et intemporel, et le Blues acoustique étonnant "I'm gonna take you down", tout ici est pratiquement interchangeable et peu attrayant.
Dans son ensemble, l'album a beaucoup plus à voir avec "Songs from Wasties orchard" que les albums classiques du groupe, "Seasons" et "Lord of the ages". Mais, alors que "Wasties" était un bon disque, celui-ci est très décevant avec simplement trop de morceaux Pop Rock quelconques. Il est écoutable, mais assez terne.
En fait, l'orientation plus Rock a fait glisser le groupe vers le bas, et Stuart part peu de temps après l'album achevé, le groupe devenant effectivement Chris Simpson tout seul. Manque de cohérence, sans aucun doute, mais sans la présence de Chris Simpson, ce groupe aurait disparu depuis longtemps.
En 1977, un autre ancien membre du groupe Natural Acoustic Band, Robin Thyne rejoint le groupe, avec Lee Abbott.
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"Prisoners on the Line" est publié en 1978. Bien qu'il soit l'un des six albums Disques d'Or de Magna Carta, il n'a pas été édité en CD.
Outre Tom Hoy, Chris Simpson et Robin Thyne, il met en vedette Roy Babbington à la basse; Hennie Bekker aux claviers, BJ Cole à la Pedal Steel Guitar, Les Cyrcle à la batterie, Mike Findley à la guitare, Dave Markee à la basse; Nigel Smith Portman à l'accordéon et Emil Zjhbz au chant.
C'est sans aucun doute le travail le plus accompli de Magna Carta depuis "Lord Of The Age". Il a certainement quelques unes de mes meilleures chansons du groupe depuis longtemps.
La majorité de la première face est composée de "Prisoners On The Line", œuvre tout à fait conceptuelle narré par l'acteur Anglais Robin Ellis. Magna Carta a toujours écrit des récits épiques sur leurs publications les plus progressives mais ils ont certainement tiré le gros lot avec Ellis, qui commence le "Soliquay" après "Overture".
La musicalité est parfaite sur ce disque avec le son ciblé et cohérent de "Wild Horses", composée, à l'origine, par Mick Jagger et Keith Richards, qui possède un excellent travail de basse de la part de Roy Babbington.
"Ain't no Turning back" nous renvoie aux pensées de toute une vie, à la nostagie et tout ce que l'on a pu laissé derrière soi.
"Faces Of London" est une chanson magnifique, triste et déprimante avec Chris Simpson travaillant sa belle voix pour en faire une sorte de couverture nuageuse à l'humeur triste.
"When You Fall" sonne joyeusement et Emil Zjhbz chante sur "I Told You So".
Robin Ellis conclut plus ou moins la suite avec "Soliquay 2".
La seconde moitié de l'album est une face de composition plus inégale, mais la qualité des morceaux ne peut être mise en cause.
Des chansons comme "Idle Wind" et le beau "In Tomorrow" veille à ce que Magna Carta n'ait pas encore rendu l'âme.
Hautement recommandé.
Le groupe est allé dans l'une des plus belles villes du monde pour enregistrer cet album live, et le résultat est très bon au niveau Folk Rock. Pour les progueux, c'est un album facilement à éviter!
Bien que la musique soit très bonne et le son étonnamment bon, la musique est réduite à quelques guitares acoustiques et des voix. Un violon et une flûte parfois par ci, par là, mais l'essentiel sur ce disque, c'est l'interaction parfaite entre Magna Carta et son public. Comme c'est un album live, c'est cette chose-là qui en fait un album de charme.
La qualité musicale de l'ensemble ne doit pas faire oublier que le groupe sonne beaucoup plus Country And Western. Sur cet enregistrement, Magna Carta se comporte plus comme un groupe de Country Américain qu'un groupe de Folk Anglais.
La seule chanson qui pourrait mettre tout le monde d'accord est "Lord Of The Age" qui dure une douzaine de minutes. Il s'agit d'une très bonne et très belle version de cette chanson baignée de celticisme.
En conclusion, c'est encore un superbe album live!
Au milieu de beaucoup d'acrimonie, Thyne et Hoy quittent le groupe en 1979 pour former NovaKarta.
Le line up change ensuite pour inclure Al Fenn et George Norris.
Entre 1980 et 1982, Doug Morter est ajouté au line up, avec une variété de bons batteurs, dont Paul Burgess.
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"No Truth in the Rumour" paru en 1979 n'est jamais sorti en CD.
Dans la continuité des albums précèdents, au niveau composition, cet album est assez moyen, mais la musique est toujours jouée à la perfection.
Le groupe ne comprend plus qu'un seul membre d'origine, Chris Simpson à la guitare et au chant, et le nouveau line up est composé de Doug Morter à la guitare, Tom McConville au violon; Jeff Bannister aux claviers; Terry Stanyon et Frank Rocotti à la batterie; Lee Abbot à la basse et Alan Schmidt.
Le morceau "Power to the song" ferait presque penser à une version Folk du "Staying Alive" des Bee Gees au niveau vocal!
Plutôt réservé aux inconditionnels!
"Midnight Blue" paru en 1982, contient "Highway To Spain", un morceau populaire sur les radios à travers le monde. Le line up du groupe comprend Lee Abbot à la basse, Lee Burgess (de 10 CC) à la batterie, et Vic Emerson (en provenance de Sad Cafe) aux claviers.
La musique, comme toujours avec Magna Carta, est belle à écouter. Les compositions sont excellentes, la musicalité superbe et Chris Simpson conduit toujours le groupe à travers un répertoire varié de ses chansons (sauf une composition de Doug Morter).
Magna Carta montre une facette qui ne s'est pas encore vu dans les autres albums. Ayant survécu à ses premiers jours de folk progressif, le groupe montre qu'il est endurant et qu'il sait s'adapté.
Les solides passions de Chris Simpson pour la vie ont quelque peu modifié la présentation du style de la production et l'approche utilisée.
Il est bon d'entendre Chris jouer de la guitare en compagnie de nombreux et excellents musiciens tels que Paul Burgess, George Norris, Doug Morter, Lee Abbot et Vic Emerson.
"Midnight Blue" est un effort quelque peu concerté du groupe pour se déplacer dans une direction nettement plus commerciale.
L'album comprend quelques grands classiques dont "Highway To Spain", "Danny" et l'excellent "Midnight Blue" ainsi que "Wind On the Water" avec Kate Robbins.
Ce qui ressort le plus dans ce disque, en plus du merveilleux travail de production sonore et bien sûr les performances des musiciens eux-mêmes, c'est la quantité incroyable de profondeur dans des compositions de grande envergure.
Cela est en partie dû au fait que le groupe se retrouve avec trois chanteurs potentiels et les chansons ont toutes un caractère unique bien à elles. En plus de Simpson, les autres chanteurs sont George Norris (guitare acoustique), Doug Morter (guitares) et Kate Robbins, en duo avec Morter sur "Wind On The Water".
Le son décontracté du groupe ferait presque penser à Fairport Convention ou Steeleye Span, les mélodies magnifiques et la flambée des harmonies vocales est un son qui leur est propre.
Norris, Burgess et Morter quittent le navire, et le dernier cité rejoint the Albion Band.
L'album solo de Chris Simpson, "Listen To The Man", sort au cours de cette période et il contient des apparitions d'Abbott, de Linda Taylor et de Will Jackson.
Entre 1984 et 1986, Simpson et Taylor partent au Moyen-Orient pour jouer de la musique en club, avant de rentrer pour reformer Magna Carta.
En 1986, le line up extrêmement fluide inclut maintenant, en plus de Simpson, Taylor et Abbott, Gwyn Jones, John Carey, Paul Burgess et Simon Carlton.
En 1988, "One To One" sort sur le label Tembo et c'est le premier album qui comprend la chanteuse Linda Taylor, Gynn Jones, Paul Burgess, et Will Jackson, en plus de Chris Simpson.
Peu de temps après, la maison de disques ferme et l'album tombe dans l'oubli, jusqu'à ce qi'il soit réédité avec des bonus tracks en 2000 sous le titre "Rings Around the Moon".
Gynn Jones quitte le groupe la même année.
En 1990, Simpson et Taylor se marient, et, avec la semi-retraite de Lee Abbott, ils continuent à jouer en tant que Magna Carta en duo, ainsi qu'avec un plus grand line up pour une vaste tournée.
Trois ans plus tard, en 1991, sort une sorte de compilation hybride intitulée "Old Master & New Horizons"
Comme le titre l'indique, ce CD est un mélange de chansons anciennes et nouvelles.
A noter quelques petites imperfections car il subsiste quelques erreurs d'orthographe dans la liste des morceaux:
La chanson numéro 2 "Elisabethan" est orthographiée avec un 's', alors que l'orthographe officielle est "Elizabethan" avec un 'z' et le quatrième morceau contient le mot 'Autumn' orthographié 'Autmn'!.
Bien que cet album comprenne le premier enregistrement de classiques tels que "Paradise Row" et "For the Gypsy", il n'a jamais eu l'impact qu'il aurait du avoir en raison de la faillite de la maison de disques après sa sortie.
L'album fait apparaitre Chris et Linda Simpson à la guitare et au chant, Paul Burgess à la batterie, Will Jackson à la guitare et claviers, Eddie Jackson à la basse, Nippy Noya sur Percussion, et Frank Schaafsma à la guimbarde.
La sortie Néerlandaise du disque en 1992 est suivie par une tournée à guichets fermés aux Pays-Bas.
Le duo continue à maintenir un travail acharné en live, et au fil des ans, ils ont tourné dans plus de soixante pays différents.
Plusieurs albums live apparaissent au cours de la décennie, en plus de la réédition des albums des années 70 du groupe sur CD.
"State of the Art" ("Grandes Exitos") a été enregistré live au Vredenburg à Utrecht en Hollande.
Il a été publié en au moins cinq versions différentes, toutes avec différentes couvertures, bien que les publications de 1993 et 1994 et la version Espagnole "Grandes Exitos" possèdent un design très similaire.
Quelques chansons de cet enregistrement seront utilisées pour l'album live "Forever" sorti en 2000.
La version Hypertension de 1994 mentionne "25th Anniversary Live concert" (concert live du 25e anniversaire). Cependant, ce n'est pas le vrai '25e Anniversy Concert' à Utrecht (au Vredenburg concert hall). Le véritable concert, avec beaucoup de musiciens invités, n'a jamais été publié sur un CD officiel, mais seulement sur un double CD bootleg.
La pochette version bande dessinée (sur le label Talking Elephant de 2001) a été faite par Ruben Van Aefst.
Bien que l'album "Live at the BBC" (1969, 71 & 87) soit publié en 1995, toutes les chansons, sauf les quatre derniers morceaux de cet album ont été à l'origine enregistrées en direct à la BBC en 1969 et 1971 mettant en vedette Chris Simpson, Glen Stuart, et Davey Johnstone.
Cette sélection comprend donc trois chansons de 1969, onze de 1971 et quatres morceaux de 1987. On y retrouve tous leurs Hits tels que "Airport Song" et "Time For Leaving", ainsi que les versions classiques de "Parliament Hill", "Sea and Sand" et "Elizabethan".
"Limited Edition" est un album unique, comme son nom l'indique: une édition limitée avec des enregistrements alternatifs et 'privés', des démos et autres... Réservé aux inconditionnels et aux fans!
En 1999 sort l'album en public "Live at Grassington / Live at the Grassington Festival June 14th 1998 / Grassington #1"
Enregistré live au Grassington Festival en Grande Bretagne le 14 Juin 1998, le line up est le suivant: Chris Simpson, Simpson Linda, Lee Abbo, Paul Burgess, Derek Nash, et Iain Stewart.
Cet album a été publié en 1999.
Cela en fait un peu confus, parce que le disque suivant "Evergreen / Grassington # 2" a été enregistré en 1999, et publié en 2000.
La confusion est renforcée par les pochettes d'albums qui sont assez similaires.
Enregistré live au Grassington Festival le 23 Juillet 1999 avec le line up: Chris Simpson, Linda Simpson, Andrew Jackson, Tony 'Toff' White, Jonathan Barrat, John 'Basher' Shephard, Tom Hoy, et Iain 'Stewy' Stewart. L'album "Evergreen (Live in Grassington #2) / "Live in Grassington #2" a été publié en 2000.
La confusion est évidente!
Ce CD est une réédition du "One to One" de 1988, avec trois titres bonus (dont "Michael of Angels").
Et la couverture totalement différente est un un tableau de Chris Simpson.
"Where to Now?", publié en 2000, reste un disque étonnant avec des Hits et beaucoup de matériel d'archives unique, jamais sortis sur les précédents albums. Il est un peu difficile de savoir où exactement ce CD a été fait, probablement en Hollande, la seconde patrie de Magna Carta.
En 2001, le dernier CD studio "Seasons In The Tide" sort sur le label Gold Circle. Malheureusement, le label fait faillite (lui aussi) peu de temps après.
Après plusieurs albums live et compilations, c'est le premier album avec du nouveau matériel de Magna Carta depuis longtemps.
Bien sûr, ces nouvelles chansons sont plus ou moins inédites car certaines ont paru l'année précèdente sur "Where to Now?", mais cet album est principalement considéré comme un album historique.
Le double CD "A Touch of Class" est la réunion des concerts "the Grassington #1" et "Grassington #2".
En 2002, le DVD "Ticket To The Moon" est publié, enregistré à l'île Hollandaise de Texel en 2001.
C'est un beau DVD live, enregistré en public à The Klif le 2 Décembre 2001 aux Pays-Bas, avec Chris et Linda en duo et c'est le seul enregistrement live officiel de Magna Carta sur DVD vidéo à ce jour.
A noter, quelques uns des faits saillants de ce concert ont été publiés dans un DVD bonus sur l'album "In Tomorrow"
A l'Automne 2001, Chris et Linda ouvrent pour Fairport Convention lors de leur 'Dutch Theatre Tour'.
Au 'De Hanzehof Theatre' à Zutphen, ils voient un jeune violoniste originaire des Pays-Bas qui joue quelques chansons avec Fairport.
Ensuite, ils rencontrent le jeune homme, Matt(hijs) Barnhoorn, qui est né à Alphen aan den Rijn et qui vit dans Borculo. Ils lui demandent alors de les rejoindre sur un de leurs concerts.
En 2002, Matt devient un membre permanent de Magna Carta. Outre le violon, il joue aussi de la mandoline et de guitare.
Ensemble, ils effectuent deux tournées aux Pays-Bas chaque année depuis, l'une au Printemps (habituellement dans les cafés de musique, les clubs de folk et les petites salles) et l'autre en Automne, principalement dans les theatres dans tout le pays.
Ils sont aussi partis en tournée en Afrique du Sud et joué au Canada, en Suisse, en Espagne et en Belgique.
Magna Carta sort un coffret, "In Tomorrow" composé de deux CD et un DVD bonus sur le label River Records. Le titre est un ré-enregistrement de "In Tomorrow", la chanson subtile publiée sur "Prisoners on the Line".
Le premier CD, intitulé "Mostly Studio" contient 15 chansons.
Il contient des enregistrements faits avec de nombreux sidemen de Carta Magna comme le grand Lee Abbott à la basse.
On retrouve aussi Jonathan Barrett et Eddy Jackson à la basse sur des morceaux supplémentaires.
John Shepherd et Paul Burgess sont à la batterie, Derek Nash, au saxophone, Nippy Noya, aux percussions, Frank Schaafsma et Ian Stewy Stewart, à la guimbarde, Rick Wakeman, Tony White et Mike Berridge, au piano, Vic Emmerson aux claviers et à la production et Will Jackson navigue ici et là sur les claviers et la guitare.
Le deuxième CD, intitulé "Mostly Live", dispose de 14 chansons.
Ce CD est un 'must' pour tous ceux qui ont déjà assisté à un récent concert de Magna Carta.
Il révèle la chaleur et la beauté de Chris et Linda en tant que performeurs: le miracle de seulement deux voix et deux guitares. L'intimité, la puissance et l'amour.
Avec des apparitions occasionnelles du talentueux violoniste Néerlandais Matt Barnhoorn et du bassiste Lee Abbott.
Les morceaux du CD live sont prises à partir de nombreux enregistrements dans le monde entier, de Damas à Tunis; de Caracas à San José, ou encore de Madrid à Grassington.
Le trousième disque est un DVD bonus gratuit avec des extraits du DVD live de Magna Carta "Ticket to the Moon".
L'ensemble est complété par un livret de huit pages.
Les morceaux de ce nouvel album ont été réunis pour un public à travers le monde et la prochaine tournée Néerlandaise de l'Automne 2006 en réponse aux nombreuses demandes pour des enregistrements de Chris, Linda et Matt en live. Il y a également trois titres studio.
Une version sentimentale de "Gypsy", le "Moving on" de Linda et "Autumn Dreaming Blues" de Paul Stewart (Chris Simpson) depuis longtemps disparu au milieu des années soixante
Des enregistrements des premiers et rares matériels d'archive. "Silver Lining" de Linda est de plus un superbe poème. Et surtout, ne pas oublier le clou du spectacle, la chanson "Fields of Eden".
Les chansons ont été compilées à partir d'un large éventail de lieux dans toute la Hollande.
Toutes ces performances sont de précieux souvenirs de la grande tournée 2005 en Hollande.
En 2007, ce CD a été réédité avec une set-liste légèrement différente. La version 2006 dispose d'un livret de 12 pages, la version 2007 seulement d'un livret de deux pages.
Pendant l'année 2006, Chris et Linda Simpson annoncent que leur mariage est terminé.
En 2007, Chris célébre son soixante cinquième anniversaire.
Le 17 Août, on lui demande de voyager jusqu'à Liverpool, sous prétexte de participer à une entrevue radiophonique avec le présentateur de BBC Radio Merseyside, Spencer Leigh.
Toutefois, il apparait qu'en fait, sa femme avait secrètement arrangé un passage pour Magna Carta au célèbre Cavern Club sur Mathew Street.
Quand Chris arrive à Liverpool, il est accueilli par un autobus rempli d'amis, de musiciens et des gens originaires de Yorkshire Dales.
Après une émotionnelle 'Beatles bustour' (Chris est un grand fan des Beatles) le concert à la Cavern est une grande célébration.
Le groupe est rejoint par Lee Abbott à la basse et Iain 'Stewy' Stewart à l'harmonica.
À la fin du concert, on présente à Simpson l'une des briques de la désormais célèbre Cavern avec le nom du groupe écrit dessus, qui se trouve depuis sur le 'Wall of Fame', ainsi que les noms de tous les groupes à avoir jamais joué en ces lieux, juste en face du Cavern Club.
En 2007, Magna Carta décide qu'il se dissoudra en 2009, principalement à cause de la détérioration des relations entre les Simpson.
À l'Automne 2008, ils entament donc une grande tournée d'adieu aux Pays-Bas.
Le 11 Mai 2009, Chris et Linda Simpson, en compagnie de Matt Barnhoorn, donnent leur dernier concert au Koninklijk Theater Carré à Amsterdam.
Le concert dure environ deux heures et demie. Chris, Linda et Matt sont rejoints par certains anciens membres de Magna Carta: Lee Abbott, Doug Morter, George Norris et Tom Hoy.
Deux musiciens Hollandais sont également présents: le claviériste Mike Roelofs et le percussionniste Eddie C.
Le père de Matt, Henny Barnhoorn joue de la cornemuse au début de la seconde moitié du concert.
Dr. Andrew Jackson, médecin et acteur à temps partiel, est le narrateur, comme il le fut sur l'enregistrement de "Fields of Eden" sur l'album "Backroads".
Une tournée avec Tom Simpson et Hoy s'est déroulée en Afrique du Sud en Septembre 2009.
Hoy a déclaré depuis qu'il n'avait pas l'intention de prendre part aux tournées à venir et, par conséquent, une tournée en 2010 en l'Afrique du Sud a eu lieu avec le line up composé de Chris Simpson et Nick Hall.
Depuis, plus aucune nouvelle!
Le groupe existe-t'il encore?...
Discographie:
1969: Magna Carta / This is Magna Carta / Times of Change
1970: Seasons
1971: Songs from Wasties Orchard
1972: In Concert (live in Carré)
1973: Lord of the Ages
1976: Took a long time / Putting it back together
1977: Martin's Café
1978: Prisoners on the Line
1978: Live in Bergen
1979: No Truth in the Rumour
1982: Midnight Blue
1988: One to One
1991: Old Master & New Horizons
1992: Heartlands
1993: State of the Art
1995: Live at the BBC
1996: Limited Edition
1999: Live at Grassington / Live at the Grassington Festival June 14th 1998 / Grassington #1
2000: Evergreen / Live in Grassington #2
2000: Rings Around the Moon
2000: Where to Now?
2001: Seasons in the Tide
2002: A Touch of Class
2002: Ticket To The Moon
2005: In Tomorrow (2CDs and a DVD)
2006: Backroads
sources: wikipedia, progarchive, magna-carta.info
