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QUIET SUN (Bio)

MessagePosté: 16 Jan 2014, 23:06
par alcat01
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Quiet Sun fut un groupe Anglais de Progressive Rock / Jazz Fusion de la scène de Canterbury composé de Phil Manzanera (guitare), Bill MacCormick (basse), Dave Jarrett (claviers) et Charles Hayward (batterie).

Phil Manzanera est né Philip Geoffrey Targett-Adams, le 31 janvier 1951 à Londres, d'une mère Colombienne et d'un père Anglais. Il passe la plus grande partie de sa jeunesse dans différents pays d'Amérique dont Cuba, le Venezuela, Hawaii et la Colombie. Il vivait à Cuba quand, à l'âge de 6 ans, il reçut sa première guitare. Au Venezuela, à l'âge de 8 ans, Phil commence à expérimenter les sonorités de la guitare électrique et durant sa jeunesse il a absorbé et marié la double influence du Rock des années 60 et des rythmes latino-américains.
Bill MacCormick (né en 1951, Londres) est le frère Ian MacCormick (aussi connu comme Ian MacDonald) et Il fut également un musicien de session avec Manzanera, Wyatt, Brian Eno et bien d'autres.
Charles Hayward (né en 1951) est connu pour avoir été le fondateur du groupe de Rock expérimental, This Heat en 1976.

Ayant son origine dans un groupe de Dulwich College sous le nom de Pooh and the Ostrich Feather, Quiet Sun a été formé en 1970 après que MacCormick se soit fait des amis communs avec Robert Wyatt, le fils d'un ami de sa mère.
Le groupe a intégré des éléments de jazz et des sons de claviers étincelants dans leur musique complexe - semblable à Soft Machine - mais la guitare énergique de Manzanera rend leur musique très différente des Softs qui n'utilisaient pas de guitare (à part la basse) sur leurs albums réguliers avant la sortie de "Bundles" en 1975, et avait utilisé pipeaux comme principaux autres instruments mélodiques aux côtés des claviers.
Quiet Sun se sépare en 1972, Manzanera rejoint Roxy Music, MacCormick, Matching Mole, Hayward, This Heat, et Jarrett commence à enseigner les mathématiques.

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En 1975, Manzanera réserve un studio pendant 26 jours pour enregistrer son album "Diamond Head" et il obtient que ses vieux copains de Quiet Sun se réunissent pour créer et enregistrer enfin l'album qu'ils avaient toujours voulu faire avec leur ancien matériel composé en studio en même temps.
Pour quatre gars qui n'avaient pas joué dans le même groupe pendant près de trois ans, le groupe parvient à se trouver remarquablement bien, et l'album évite de sonner comme un retour grâce à l'aide de Brian Eno à la production. Cet album est plein de superbe jeu avec de longs morceaux: chaque membre a écrit deux pistes sauf Mc Cormick, un seul.

Ce premier et unique album, avec la participation de Brian Eno et le regretté Ian MacCormick, intitulé "Mainstream" fut acclamé par la critique et il est devenu l'album du mois du New Musical Express. Une des chansons de Quiet Sun apparaît sur "Ruth Is Stranger Than Richard" de Robert Wyatt, sous le nom de "Team Spirit". En outre, des versions retravaillées de "Rongwrong" et "Mummy was an asteroid, Daddy was a small non-stick kitchen utensil" figurent toutes les deux sur l'album "801 Live" (ce dernier est consolidé par un morceau tiré de" Diamond Head", "East of Echo", avec le résultat intitulé "East of Asteroid").

Reconstituant donc Quiet Sun avec le line-up initial, Manzarena a remporté un triomphe le plus improbable (et dans le sens musical, pas un produit commercial!). En fait, cet album intitulé ironiquement "Mainstream" n'est rien de moins qu'un classique Canterbury perdu. La musique est tout sauf ordinaire.
Malgré le fait que les deux albums soient enregistrés au même moment, Quiet Sun se montre vraiment comme un groupe soudé qui s'appuie fortement sur les origines de l'école de Canterbury du groupe avec un groove jazzy insistant et une large sensation à l'improvisation.
Le résultat de ces sessions d'enregistrement trépidantes révèle certains fantastique prog de ​​haute énergie sous la forme de "Sol Caliente", les pianos chromatiques inquiets de "Bargain Classics", l'ampoulée "Mummy Was an Asteroid, Daddy Was a Small Non-stick Kitchen Utensil" et les sons 'space' Floydiens de "Trot", tous des morceaux avec une bonne dose de hurlement métallique de Manzanzera. Les pro-Eno voudront prendre note qu'il est également crédité de claviers et 'strategies obliques' sur l'album, et sa présence se fait plus sentir sur les couches de clavier méditatives de "RFD", tandis qu'une version plus longue de "Rongwrong", sera plus tard présentée sur l'album "801Live", clôturant "Mainstream" sur une note originale.

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Il est presque impossible de décrire le seul et unique album de ce groupe. Il s'agit d'un enregistrement exceptionnellement envoûtant de Space Rock / Rock Progressif. Un chef-d'œuvre Jazz Rock qui rocke de façon plus hard que bien des groupes de Hard Rock en général.
Il y a une véritable beauté dans une partie de ce travail au clavier et en particulier dans les phrasés de guitare passionnés de Manzanera. En particulier sur la bizarrement appelée "Mummy...".
Pourtant, certaines de ces jams ont un côté assez banal, rien de tragique, mais pas dramatique non plus. Ces gars-là montrent une certaine ferveur psychédélique fraîche.
A écouter "RFD" et le jeu de guitare de Manzanera sur certains de ces titres. Car le son de sa guitare est distinctif par rapport à de nombreux albums de Canterbury, mais le groupe dans son ensemble contribue à apporter et à élaborer un album étonnamment original.

Cet album se distingue de beaucoup d'autres disques Jazz Rock sortis dans la première moitié des années 70 en ce qu'au lieu de se pencher sur de courtes mélodies gratuites qui mènent à de longues sections d'improvisation, il propose des développements mélodiques bien composés combinés avec textures sonores déplacées organiquement pour créer une des fusions les plus uniques de rythmes Jazz Rock et de la composition de Rock Progressif publié pendant cette période.

"Mainstream" prend certaines influences aussi diverses que des groupes tels que Matching Mole, Soft Machine, Gong, Egg, King Crimson, Henry Cow et certains groupes de Jazz d'avant-garde.
La qualité est très bonne et il est facile de comprendre pourquoi ce disque est considéré comme l'un des meilleurs albums de la Scène de Canterbury.
Malgré "Rongwrong", le dernier morceau assez moyen, l'album est un chef-d'œuvre oublié.
Un must pour les fans de Space Rock, peut-être certains fans de Canterbury se souvenant de Shamal ou quelqu'un qui pourrait être intéressé par Gong.

Canterbury scène, peut-être, mais il y a aussi quelques éléments de Space Rock Psyché et quelques éléments de Fusion ... Cet album donne beaucoup d'importance à l'atmosphère et aux parties instrumentales, les parties vocales sont presque absentes!
Dès les premières notes, vous comprenez que ce n'est pas seulement un album ordinaire, pas un bon album, mais un SUPER album.
Les compositions sont complexes, mais très vivantes et mélodiques. Tous les musiciens sont excellents et le son produit et mixé est au plus haut niveau possible.
Chacun peut profiter de chaque seconde et de chaque son de cet album. Absolument l'un des meilleurs premiers travaux de la scène Canterbury.
L'album est un véritable chef-d'œuvre!

Le morceau d'ouverture, "Sol Caliente" composé par Phil Manzanera, est un véritable morceau classieux plein de jeu viscéral de Manzanera et de Jarrett, de bon augure pour le reste de l'album, une excellente Canterbury Fusion mais avec un côté Rock certain. C'est une exploration Jazz Rock Space triomphante. On le retrouve ou presque sur "Diamond Head" sous le titre "Lagrima".
"Trumpets with Motherhood", composition de Charles Hayward, est en fait le final de l'apogée précédente, avec des lignes courtes hallucinatoire de la guitare et l'atmosphère du clavier enchevêtrées. Ce n'est guère plus qu'un léger détour... un court trajet électrique de rétroaction piano / guitare.
"Bargain Classics" écrit par Dave Jarrett, est tout d'abord lumineux et intéressant, expérimental et indescriptible, puis mijoté dans un impact furieux d'ambitieux effets de Rock et de Fusion. C'est vraiment le meilleur Jazz Rock que le groupe ait pu jouer avec un clavier typique Canterbury et des guitares planantes: un must à entendre. Dave Jarrett fait une monumentale performance au clavier qui le classe momentanément aux côtés des meilleurs claviéristes du style Canterbury.
Une autre composition de Jarrett, "R.F.D." pénêtre dans un rêve brumeux et des harmonies orageuses, par la fusion de puissants synthés et claviers. C'est un autre produit étonnant, tout orgue atmosphérique remuant et un piano électrique assez jazzy (en fait, en plus de Jarrett, Manzanera et Hayward sont également crédités aux claviers, donc difficile de savoir qui fait quoi) pour créer ce climat original.
Maintenant, pour un titre classique Canterbury si jamais il y avait un, "Mummy Was An Asteroid, Daddy Was A Small Non-Stick Kitchen Utensil" est l'unique composition de Bill MacCormick, mais c'est une chanson très puissante qui s'ouvre avec de la guitare agressive et de la batterie avant que des bruits étranges de Eno n'entrent en jeu. C'est certainement le point culminant de l'album avec une guitare de haut vol en solo et d'impressionnants travaux de guitare de Manzanera suivi d'un superbe solo de claviers classique ampoulé de Jarrett (qui semble s'être penché vers son plus célèbre homonyme de Jazz) lui volant la vedette. A noter aussi un travail passionnant de Hayward à la batterie.
"Trot", signé Manzanera, commence comme une promenade psychédélique avec des lignes de guitare acides de Manzanera rappelant quelque peu Robbie Krieger, taquinant la vie sur une partie de clavier répétée avant qu'un délicieux solo de piano lyrique ne se déroule. La guitare rauque qui ferme le morceau ne fait que souligner l'improbabilité de cet excellent album.
Le Le rideau se ferme avec le dernier morceau intitulé "Rongwrong" composé par Hayward, ressemble à quelque chose d'un album solo de Robert Wyatt. C'est une étrange variété de Pop Progressive dominé par un piano, avec des vocaux plutôt pauvres ... de la part de MacCormick. Il n'est pas chanteur, c'est évident, mais il est excellent avec un énorme solo de basse bien soutenu. "Rongwrong" est certainement une fin atypique car c'est un morceau un peu plus léger que le reste de l'album.
Il n'est tout simplement pas tout à fait approprié avec l'ambiance du reste de l'album et c'est surtout plus une nouvelle preuve de l'impressionnante palette de compétences que possèdait les musiciens de Quiet Sun.

Bien qu'il soit certainement un exercice de nostalgie pour tous les participants, en quelque sorte l'album a quand même réussi à être à des années d'avance sur son temps. Incroyable. Dommage qu'ils n'aient jamais sorti un autre album après celui-là.
Conclusion: "Mainstream" nous offre le plus haut niveau de Heavy Progressif Rock possible dans le style Canterbury. Un côté apparemment négligé du monde Manzanera / Roxy Music qui est facilement recommandé aux fans du guitariste, ou aux amateurs de Prog en général. Un vrai régal! ...

Cet album est unique pour les fans des styles de Hatfield and the North et l'époque Harvest de Soft Machine. Un véritable must pour tout le monde.

Plus tard, Manzanera et McCormick formeront le groupe 801 qui sortira également deux albums, mais ceci est une autre histoire!

Sources: wikipedia, progarchives

Re: QUIET SUN (Bio)

MessagePosté: 17 Jan 2014, 15:31
par dada52
J'ai l'album original en vinyle que j'adore écouter de temps en temps. Comme le dit Alain c'est un disque original malgré quelques faiblesses qu'on pardonne assez vite à ces musiciens d'exception. 801 était pas mal mais n'avait pas cette classe ni cette originalité dans le son et dans les compositions. A découvrir absolument. Je ne sais pas si ce disque a été réédité?