Flash est un groupe Anglais de Rock Progressif, formé par l'ancien guitariste de Yes, Peter Banks et le chanteur Colin Carter en Août 1971. Le bassiste Ray Bennett et le batteur Mike Hough complétent le line-up.
L'histoire commence en 1971: après le remplacement du guitariste Peter Banks par Steve Howe au sein de Yes, il chercha à créer un nouveau groupe.
Colin Carter ayant lu un article dans 'Melody Maker' que Peter Banks était à la dérive après être parti de Yes, il décide d'aller voir Peter et lui parle de former un groupe. Au même moment, Ray Bennett, un ancien compère de Bill Bruford vivant en Amérique, à la recherche d'un groupe en Angleterre contacte celui-ci pour savoir s'il connaitrait quelqu'un qui voudrait monter un bon groupe ensemble...
Deux semaines plus tard, Bennett va voir Pete et lui dit "J'ai entendu dire que tu formais un groupe. Je suis ton bassiste".
Il rencontre Colin, et le trio s'entend très bien.
L'étape suivante fut d'auditionner des batteurs et des claviéristes. Mike Hough fut de loin le meilleur batteur qui se présenta.
Ray Bennett avait fait après un bref passage dans le groupe Gun, Colin Carter était un ancien membre du Pete Bardens 'Camel, et, bien sûr, le claviériste original de Yes, Tony Kaye compléte le groupe, du moins à l'origine.
Parce qu'il existe pourtant une certaine controverse quant à savoir si Kaye est en fait un véritable membre "officiel" du groupe, ou simplement un invité. La confusion provient du fait qu'il est cité aux côtés des autres membres du groupe sur le verso de la couverture.
Flash avait simplement pris Kaye comme claviériste invité pour leur début, mais avec un secret espoir: "Tout le monde pensait que Tony était dans le studio avec nous"...Essayons de lui parler de rejoindre le groupe" avait révèlé Bennett. "Il ne voulait pas être dans un autre groupe comme celui qu'il avait laissé".
Donc le groupe a décidé de ne jamais établir de véritable claviériste et le quatuor original de Flash était formé.
Kaye partira ensuite fondé Badger en 1972. D'autres claviéristes potentiels ont été approchés ou auditionnés à l'époque, dont Ian McDonald (ancien membre de King Crimson), Rick Wakeman (qui allait rejoindre Yes) et Patrick Moraz (également futur membre de Yes), mais finalement le groupe a décidé de poursuivre comme un quatuor sans véritable claviériste, avec Carter jouant du synthétiseur occasionnellement.
Flash possède un son qui ressemble un peu à celui de Yes sur ses deux premiers albums, mais peut-être avec une texture dans une direction plus pop. Le groupe a également une approche de forme plus libre à son jeu fait de virtuosité, semblant préférer l'improvisation à la musique bien balisé.
Pourtant, le jeu de Kaye à l'orgue Hammond, plus le style de guitare distinctif de Banks, créent un son qui rappelle un peu leur ancien groupe, mais pas par le design. Bennett dit encore: "Il semblait tellement absurde que les gens nous comparent à Yes, parce que nous avions le même guitariste. Les gens m'ont accusé de copier Chris Squire ... Je n'y avais même pas penser. Il m'est arrivé de me retrouver avec la même basse, la Rickenbacker blonde".
En accord avec le nom choisi (qui, selon la légende, a été suggéré par le journaliste Chris Welch, car il était court et aurait facilement pu s'adapter sous un chapiteau), les choses se passent vite pour Flash.
Après sa création en 1971, Flash signe avec le label Sovereign, un sous-label de Capitol Records et il reçoit le soutien de celui-ci qui espére un niveau de succès similaire à d'autres groupes de Rock Progressif se l'époque comme Emerson, Lake and Palmer ou Yes.
Le groupe entre en studio en Novembre 1971 pour enregistrer son premier album, et il effectue son premier concert le 14 Janvier 1972. Par coïncidence, exactement un an plus tard, le 14 Janvier 1973, Flash remplira le Philharmonic Hall de New York.
Bien que les graphismes sexy de Flash puissent sembler faire partie d'un plan de maître, Bennett affirme parfaitement le contraire: "Ce fut une de ces sortes de choses accidentelles... (Hipgnosis) est venu avec quatre ou cinq idées ...nous étions là pendant 15 minutes et nous avons dit: 'Oh oui, nous ferons celui-là.' La couverture de " In the Can " (1972) est venue comme une surprise . "(Cela) a été fait par Capitol Records", dixit Bennett. "Ils ne nous ont même pas dit. Nous avons pensé que c'était un abaissement insipide ... Voilà comment les choses se sont passées alors. "Hipgnosis retourna à la conception du troisième, le LP final, "Out of Our Hands" (1973).
Ce premier album publié en 1972 est excellent et exceptionnel et les musiciens ont su garder leur calme, car ils avaient les moyens d'aller beaucoup plus loin, mais l'industrie de la musique en a décifé autremernt car le groupe avait trop de tournées avec bien peu de respect pour leur vie personnelle.
C'est un petit bijou obscur, mais qui vaut la peine d'être déterré car on y trouve beaucoup à apprécier pour les fans de Prog Rock mélodique.
C'est leur album le plus fort, mais ce sauvage esprit aventureux rempli de virtuosité est cohérent dans tout leur travail et certainement aussi en concert.
Si vous êtes un fan des deux premiers albums de Yes, vous ne pouvez qu'aimer Flash car Peter Banks continue avec son savoureux travail de guitare tandis que Tony Kaye ajoute quelques grands travaux de claviers sur les riffs très compétents de la basse de Ray Bennett.
Ajoutez à cela la voix de Colin Carter et vous obtenez une sorte de super clone du Yes du début tout à fait unique.
Les fans de Flash ont semblé penser que c'est un clin d'oeil de Banks et de Kaye à leurs anciens partenaires comme leur perfectionnisme affiné affiché sur ce disque semble le démontrer.
L'étincelle énergique du morceau d'ouverture de l'album "Small Beginnings", avec ses claviers en hymne, ses guitares en arpège et des harmonies proches sans doute du Yes d'origine, mais il a probablement plus en commun avec Steely Dan "Reelin' In The Years" que tout "The Yes Album"....
Les chansons sur cet album sont énormes: "Small Beginnings", "Children of the Universe" et "Dreams of Heaven" possèdent des superbes parties de guitare. Ce sont aussi deux morceaux plus épiquement Prog qui arrivent à ne jamais trop s'éloigner de la mélodie (une rareté dans le genre!). Pete Banks était un guitariste en avance sur son temps avec un grand mélange d'agressivité et de beauté. Cette musique est un peu comme une des premières journées chaudes au début de Juin.
Cet album montre vraiment leur talent, mais le marché n'était malheureusement pas là pour eux à cette époque!...
Et ce LP fut un succès modéré et "Small Beginnings" a même été aussi un succès modéré, car, sans surprise, les débuts de Flash ressemble un peu à du Yes, mais tout sur cet album ne ressemble pas à Yes.
Il y a "Morning Haze" acoustique et une magnifique ballade, "The Time It Takes", avec cette merveilleuse ambiance rêveuse du début des années 70 montrant un peu de ressemblance avec Yes musicalement. "Dreams of Heaven" est la quintessence du Rock Progressif dans les années 1970.
Cependant, lorsque "Flash" est sorti, "Small Beginnings" et "Children of the Universe" ont passées assez souvent dans les stations radio de Prog RocK.
Ce premier opus de Flash est souvent consiféré comme l'un des meilleurs albums de Rock Progressif, et c'est de loin leur meilleur.
La couverture était tentante, le groupe était prometteur, mais malgré cela, Flash n'a jamais eu l'opportunité du moment.
Les fans de Yes et du Rock Progressif des années 70 engénéral ne doivent pas passer à côté de cet album.
"Small Beginnings" (numéro 29 dans le Billboard Hot 100) se retrouve dans le film, "Record Review". Cette chanson a aussi été incluse dans de nombreux albums de compilation, plus récemment sur "Rock 'n Racines Roll, Vol. 10" de Bob Stroud.
Ce premier album s'est vendu à plus de 100.000 exemplaires. Ils ont fait un total de quatre tournée en Amérique du Nord, et en Europe continentale (Hollande, Belgique et Allemagne) une fois, au début de 1972.
Kaye ne reste pas très longtemps. Plutôt que de le remplacer numériquement, le groupe continue en tant que quatuor.
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Les deux premiers albums Flash sont souvent cités parmi les plus beaux LPs de Rock Progressif jamais sortis. Il y eut beaucoup d'albums étonnants publié en 1972 et le deuxième album de Flash à la fois de cette année-là et de leur carrière, "In The Can" reçoit normalement l'approbation de la plupart des admirateurs de Rock Prog.
Tony Kaye n'est plus là, mais il ne manque certainement pas. La guitare de Peter Banks et ses travaux principaux sont très bons. Le songwriting de Colin Carter et Ray Bennett laisse plus de place à Banks pour s'exprimer. L'amélioration de la voix est particulièrement frappante, pourtant elle était bonne sur le premier disque.
"In The Can" fait encore penser aux deux premiers albums de Yes, mais il ne possède pas de chansons mémorables avec l'intensité qui attire l'attention à la première écoute, pourtant, ce disque semble au moins aussi bon que leur premier.
En 1972, ce disque aurait tout bonnement dû se trouver dans toutes les collections de disques de chaque fan de Rock Progressif car Peter Banks n'est rien de moins que spectaculaire sur ce LP. L'interactivité dans les membres du groupe est incroyable et tandis que les paroles semblent un peu datées maintenant, elles répondaient parfaitement à la guitare de Banks à ce moment-là.
L'enregistrement contient cinq titres. Toutes les chansons sont parfaitement conçues et elles possèdent des changements de temps intéressants tout en profondeur. Le son de l'album est aussi au top. La musicalité est vraiment incroyable.
Les deux morceaux les plus forts sont la chanson d'ouverture "Lifetime" et la finale "There No More".
Le groupe est en mesure de 'montrer ses muscles' et les passages musicaux ont une intensité adéquate.
Sur "Lifetime" un nouvel auditeur de Flash pourra passer son temps à comparer la qualité sonore globale aux albums de Yes. Mais grâce à "Black and white", il sera convaincu que ce groupe était frais et original.
Il existe pourtant des gens qui n'ont pas été exactement séduit par le mixage de "In The Can". Une chose est intéressante cependant, c'est la batterie qui sonne assez puissamment et qui améliore grandement les chansons avec des nuances que l'on peut observer tout au long des quarante minutes environ.
Il faut profiter de la musique et c'est tout!
Un excellent disque à écouter intégralement: Il est très intéressant avec des idées musicales qui n'ont pas la prétention de ressembler à Yes, mais plutôt de créer un tout nouveau concept qui va faire de ce seul album l'un des meilleurs si vous êtes intéressé à écouter de la bonne musique depuis le début des années 70!...
Le groupe donne régulièrement des concerts dans leur Royaume Uni natal, dont une tournée conjointe avec Beck, Bogert & Appice en 1973. Flash a également fait une brève tournée en Australie, tout en faisant leur troisième album "Out of Our Hands" cette année-là.
"Out of Our Hands" est un assez bon dernier effort pour ce groupe 'classieux'. Beau jeu de Peter Banks, en particulier. C'est un fait que la plupart des chansons sont plus courts et l'écriture des chansons n'est pas aussi forte ou aussi intéressante que les précèdents disque de Flash, une dernière tentative de succès commercial peut-être?
Pourquoi cet album a-t'il reçu des mauvaises critiques?
Si les gens ont cessé de comparer Flash à Yes, peut-être qu'ils l'apprécient pour ce qu'il est, c'est à dire un bon groupe qui enregistre du bon Prog plein de thèmes intéressants et de virtuosité.
Même si il n'a pas de couches de claviers, cela ne signifie pas qu'il ne peut pas être un bon album de prog. Au contraire, dans son ensemble, il est bien pensé, bien composé et magistralement interprété par tous les membres, en particulier Peter Banks, qui doit être le guitariste le plus sous-estimé dans le Rock Progressif.
Globalement, le son ressort comme une sorte de croisement entre Caravan et Magna Carta: le côté le moins emphatique du Prog, plus doux, et pourtant beaucoup des chansons transportent beaucoup de punch et défient l'auditeur.
Parmi les trois premiers albums de flash, celui-ci possèdent des chansons plus courtes que sur les précédents, et certaines personnes ont tendance à penser qu'il s'agit d'une tentative commerciale vers une musique plus ¨Pop et indigne d'être étiquetée Rock Prog.
Pourtant, à l'écoute, on peut ressentir beaucoup de sensations progressives.
Ce disque contient certainement quelques-uns des meilleurs travaux de Peter Banks à la guitare et le groupe dans son ensemble sonne beaucoup plus soudé que sur les albums précédents. Certes, il possède encore quelques points faibles, mais vraiment très peu, et la même chose peut être dit sur les deux albums précédents de flash.
Si vous avez aimé les deux premiers albums Flash, ce disque est fait pour vous!
Sur l'insistance de Capitol, ce troisième album sort sous le nom 'Flash - featuring England's Peter Banks', pour éviter toute contestation judiciaire avecun autre groupe local nommé "Flash", et pour capitaliser sur l'intérêt suscité par l'album solo de Banks "Two Sides Of Peter Banks" qui a été publié presque en même temps.
A l'époque de "Out of Our Hands", les tensions au sein du groupe ont atteint un point d'ébullition, culminant dans le groupe en cours de rupture lors d'une tournée à Albuquerque, au Nouveau Mexique en Novembre 1973.
Selon Bennett, les problèmes sont tous venus, à l'origine, de Banks: "Il était presque entièrement à blâmer pour la rupture du Flash du début, et pour une quantité importante de friction et de troubles dans notre camp, et pas seulement avec le groupe, presque tout le monde aussi autour de nous: manager, producteur, Capitol Records et autres. Je me suis retenu de le dire sans ambages dans le passé, mais Flash n'a pas seulement "imploser sur la route. Nous en avions assez de Banks".
Il a été suggéré que le groupe trouve un remplaçant de Banks pour continuer, ce qui a entraîné finalement la disparition du groupe.
Malgré toutesces frictions, Flash avait bien apprécié un certain succès dans sa brève carrière, "Small Beginnings”, leur premier hit, numéro 29 au Billboard avait été diffusé à la radio. Et les anciens membres ont continué à travailler ensemble:
"De 1973 à 1983, Pete et moi avons travaillé ensemble peut-être quatre ou cinq fois", a déclaré Bennett, "Moi et Colin avont travaillé ensemble sur certaines choses. Mike, Colin et moi avons travaillé sur certaines choses".
En 1975, Banks invite Bennett à se joindre à lui dans un nouveau projet avec Sidonie Jordan [alias Sydney Foxx] au chant et Andrew McCulloch à la batterie (ancien membre de King Crimson et de Greenslade).
Les premières répétitions à Londres conduisent à un enregistrement de demo, mais malgré l'aide de Pete Townshend et de Robert Stigwood, Banks échoue à obtenir un contrat.
Plus tard, Bennett enregistrera une nouvelle demo avec Jordan et McCulloch, mais sans Banks.
En 1976, Bennett devient brièvement membre du nouveau projet de Banks, Empire, avec Jordan, mais les retrouvailles sont de courte durée.
Empire enregistrera quelques trois albums vers la fin des années 70 mais aucun n'aura véritablement du succès.
Au début des années 1980, avec tous les anciens membres de Flash alors installés à Los Angeles, une reformation a été tentée, mais elle n'a pas réussi à décoller.
Banks et Bennett continuent de jouer ensemble de manière informelle jusqu'à ce qu'ils se séparent à nouveau.
En 1997, "Psychosync", compilant un enregistrement live (un bootleg à l'origine), fait en 1973 pour une émission de WLIR radio ainsi que leurs deux chansons interprétées pendant l'émission Midnight Special est publié par Voice Print Records. Cet album contient six titres tirés de "Flash" et de "Out Of Our Hands".
La qualité sonore est assez bonne. "Room With A View", superbement jouée, les quinze minutes épique de "Dreams Of Heaven" et le titre du disque, "Psychosync", sont les meilleures chansons du disque.
Les riffs de guitare de Tony Banks sont de belle facture tout au long de ce témoignage discographique. L'énergie explosive fébrilement projetée vers l'avant de ce groupe est étonnante, avec une excellente section rythmique Michael Hough / Ray Bennett, et un Colin Carter chantant à plein régime.
Recommandé pour les fans de Prog.
Dans les années suivant l'éclatement du groupe, les musiciens ont continué à travailler ensemble dans diverses combinaisons.
Plus récemment, Bennett et Carter ont travaillé ensemble à nouveau sous le nom de Flash (Hough était initialement impliqué, mais plus tard, il a abandonné, et il a été, brièvement, question de Banks qui participerait, mais, à la fin, il refusa).
Cette interaction continue, ainsi que la suite grandissante du culte de Flash, mènent à une tentative de réunification du groupe original en 2002.
Cela n'a pas fonctionné: Bennett et Carter voulaient explorer de nouvelles approches, comme tous les deux jouant de la guitare sur certaines chansons. Banks a affirmé catégoriquement que le groupe s'en tenait au format d'origine. Et les conflits de personnalité se réveillèrent de nouveau.
"Nous avons traversé ces différentes étapes," a déclaré Bennett: "Pete allait en faire partie, et puis il nous tenait suspendus pendant un moment, et je pourrais dire qu'il n'était pas vraiment sérieux à ce sujet. Mike Hough, même chose. Et finalement, c'est descendu à juste moi et Colin".
Bennett et Carter jouent ensemble en duo semi-acoustique au '2005 Baja Prog Musical Festival' au Mexique.
Puis le duo s'efforce à reconstruire le groupe. Bennett et Carter postent un nouveau matériel de Flash sur le MySpace website flash / bennettcarter en Juillet 2009. Les titres des nouvelles chansons sont "Grand Canyon", "How The West Was Won" et "10,000". Des Vidéos de Flash réuni peuvent être trouvées sur YouTube.
Maintenant installé à Las Vegas (avec Carter vivant dans l'Oregon), Bennett exploita les talents locaux de sa ville, ajoutant le batteur Mark Pardy, le bassiste Wayne Carver et, pour la première fois dans Flash, un claviériste permanent, Rick Daugherty.
Bennett et Carter essaient de démarrer un autre groupe, finalement rejoint par Hough, avec le claviériste Chris Pidgeon et l'ancien membre de Flaming Youth, Gordon Smith à la guitare, remplacé plus tard par Barry Paul (ex-Savoy Brown).
Après avoir joué ce qui s'est avéré être son seul concert au Marquee Club de Londres, le groupe nommé officieusement Blaze s'installe à New York, mais il échoue à obtenir un contrat d'enregistrement (son management ayant refusé plusieurs offres en en espérant une meilleure pour percer) et il se disloque.
En plus de ce nouveau matériel, Flash poste des vidéos de répétition de chansons originales de Flash sorties sur les précédents albums. Il s'agit notamment de "Children of the Universe" de l'album "Flash" et "Manhattan Morning" tiré du troisième album "Out of our Hands".
Le 31 Août 2010, le groupe fait sa première apparition publique depuis sa séparation, une "répétition live" en préparation pour une prochaine mini-tournée.
Elle a lieu à The E-String Bar à Henderson, au Nevada, juste au sud de Las Vegas. Le groupe se compose alors de Colin Carter (chant), Ray Bennett (guitare, chant), Wayne Carver (basse, chant), Mark Pardy (batterie), et Rick Daugherty (claviers).
Bennett est à plein temp à la guitare, mais, on pouvait s'y attendre, il y avait l'inquiétude des fans qui ne voulaient pas de Flash sans Banks.
Pourtant, lorsque ce line up fait ses débuts officiels en tête d'affiche du 'International ProgDay Festival' à Chapel Hill, en Caroline du Nord le 4 Septembre 2010, la réponse a été extrêmement positive.
"Beaucoup de gens ont dit: Je voudrais vraiment voir ce groupe, mais je ne sais pas comment ça va être sans tous les gars d'origine, sans Peter", selon Bennett.
Résultat:100 pour cent d'unanimité que ça sonne super... "ça s'est passé très, très bien. Nous avons obtenu une 'standing ovation'. "Avec un line up solide en place, il était temps de prendre la prochaine étape logique: un nouveau CD, 40 ans à peine après que le groupe n'enregistre ses débuts. "Il a été fait en deux segments," dit Bennett. "Les trois premières chansons ont été faites il y a un an".
Le groupe hésita à sortir un EP, mais il opte plutôt pour faire un album complet et écrire du nouveau matériel.
Pour Bennett et Carter, c'était comme autrefois, car ils avaient écrit la plupart des chansons pour le groupe original (en fait, Bennett a écrit la plupart des morceaux de "Out of Our Hands" tout seul).
Flash s'enregistre en live dans un studio de Las Vegas appartenant à Thad Corea (fils de Chick, le légendaire jazzman), en ajoutant des overdubs au studio maison de Bennett, qui produit le CD. L'album était presque terminé à la fin de 2010 quand le groupe a décidé d'ajouter un autre morceau - une reprise (une première pour Flash) de Nine Inch Nails '"Hurt". "C'est une grande chanson," a déclaré Bennett. "Cela pourrait nous procurer une certaine attention".
Une fois "dans la boîte" ("in the can”), et le mixage complet finalisé par Bennett, il y a quelques décisions à prendre: Choisir un titre, finaliser la couverture et décider la façon dont le CD sera édité". "Quant à la couverture, ne comptez pas sur une autre conception sexy". "Je pensais à adopter l'approche des Beatles et avoir une forme graphique dépouillé, noir et blanc (conception) pour un changement", a commenté Bennett.
Le groupe a discuté avec quelques labels, mais envisage de le commercialiser lui-même. "Une parution indépendante est une telle réalité facile maintenant", pour Bennett. Il a déclaré que Flash envisage une tournée de la côte Est au Printemps, ainsi que plus de festivals prog: "Ce groupe est si bon, ce serait vraiment un crime si (nous) n'étions pas vus."
Pour Bennett, c'est l'aboutissement d'un rêve: "La chose dont Colin et moi avons parlé lorsque nous avons commencé à retravailler ensemble, c'est que chacun de nous ressentait de la même façon que Flash était vraiment un travail inachevé. Nous avons estimé que l'ancien groupe avait un tel potentiel qui n'était pas encore vraiment exploité. ... Donc, nous sommes de retour, dur au travail"...
Discographie:
Janvier 1972 - Flash
1972 - In The Can
1973 - Out Of Our Hands
1997 - Psychosync (live WLIR radio broadcast 1973)
2005 - Two Sides of Flash: Live in the USA (Two concerts in 1973)
Sources: Gary Hill, Howard Whitman, wikipedia
