Entre le milieu des années 60 et le début des 70, beaucoup des groupes de Blues se sont formés au Royaume Uni, tels que Savoy Brown, Fleetwood Mac et John Mayall's Bluebreakers, Chicken Shack a été l'un d'eux.
Stan Webb, né à Fulham, dans le sud-ouest de Londres le 3 Février 1946 au sein d’une famille modeste.
est l'homme sans lequel Chicken Shack n'aurait jamais évolué, parfois contre vents et marées et ce depuis le milieu des années 60.
Il en est le leader naturel et emblèmatique, un peu comme Kim Simmonds avec Savoy Brown;
Dans son jeune âge, il déménage à Blakedown dans le Worcestershire, et s'installe finalement à proximité de Kidderminster.
Ce n'est qu'au moment où il entend Barney Kessel jouer de la guitare sur un disque d'Oscar Peterson qu'il décide de se mettre à la guitare.
Ainsi, c'est à Kidderminster, dans le Worcestershire que Stan a réuni son tout premier groupe, The Blue Four.
Son premier vrai groupe s'appelle Sons of Blue, créé en 1964, une jeune formation incluant la pianiste Christine Perfect (né le 12 Juillet, 1943), le bassiste Andy Silvester (né le 16 Juin 1947 à Kidderminster, le saxophoniste flûtiste Chris Wood (plus tard membre de Traffic), et le chanteur David 'Rowdy' Yates.
Le groupe n'a duré qu'un an avant que Christine et David ne fassent le voyage pour Londres, elle pour devenir mannequin et lui pour travailler sur l'aspect commercial de l'industrie du disque.
Stan et Andy forment alors un trio avec le batteur Alan Morley et vont tester leur endurance en Allemagne, à Hambourg. Ce line-up paie son tribu presque obligatoire au Rock (cinq heures ensemble au Star Club) pendant deux années avant de revenir dans la région des Midlands en 1967.
Quoi qu'il en soit, au début de 1965 Stan met en place la première incarnation de Chicken Shack avec le bassiste Andy Silvester et une succession de batteur en commencant par Alan Morley, Al Sykes, Hughie Flint et enfin Dave Bidwell. La légende veut que le nom du groupe vienne du poulailler appartenant aux parents d'Andy dans lequel ils répétaient.
Au début de 1967, Andy contacte Christine et lui suggére de les rejoindre.
Ils envoient à Mike Vernon une cassette, mais parce que la qualité n'est pas brillante, il vient les voir directement dans la région des Midlands lors du Septième National Jazz & Blues Festival.
1967 fut une bonne année pour le Blues britannique, célébré principalement par ce Septième National Jazz & Blues Festival, qui cette année-là avait eu lieu du 11 au 13 Août à l'Hippodrome Royal de Windsor.
Pourtant, non seulement Eric Clapton avait quitté John Mayall pour former Cream mais son successeur, Peter Green, avait lui aussi pris son envol en créant Fleetwood Mac, avec Bob Brunning à la basse parce que John McVie ne pouvait pas abandonner tout à fait les Bluesbreakers.
Il y avait deux scènes, à Windsor, la principale était une structure en plein air un peu délabré, l'autre à l'intérieur d'un chapiteau.
Fleetwood Mac avait sa place sur la scène principale, ainsi que Chicken Shack pour ses débuts. Le groupe remporta un joli succès.
La formation de Fleetwood Mac avait également fourni à Mike Vernon l'élan nécessaire pour créer le label Blue Horizon, jusque-là une activité secondaire par correspondance, dans une société de disque entièrement à part distribué par CBS.
Après le voyage de Mike pour Kidderminster, Chicken Shack devient la deuxième grande signature du label.
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C'est à ce moment-là qu 'ils enregistrent leur premier album "Forty Blue Fingers, Freshly Packed and Ready to Serve" qui sort en 1968 pour Blue Horizon.
Le succès du groupe à Windsor et l'horaire de travail chargé qui a entraîné la signature avec l'antenne de Londres veille à ce que ce premier album tombe dans des oreilles réceptives.
La source d’inspiration principale de Stan Webb semble être Freddie King dont il reprend l’instrumental "San-Ho-Zay".
Webb réussit encore à séduire avec un second instrumental dont il est l’auteur "Webbed Feet". Par contre, il n'est, à cette époque, qu'un piètre chanteur.
L'originalité du groupe viendrait plutôt du côté de Christine Perfect qui, sans être une grande pianiste de Blues, n’en apporte pas moins une certaine fraîcheur dans un style alors complètement dominé, en Grande-Bretagne par les hommes.
Elle chante même de façon assez convaincante sur ses deux compositions, le superbe "When The Train Comes Back" et "You Ain't No Good" qui comptent parmi les meilleurs titres de l’album.
Elle n’est sans doute pas pour rien dans le succès de Chicken Shack en Angleterre.
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Pour "O.K. Ken", sorti en 1969, il n'y a rien de particulièrement nouveau par rapport au précèdent, à part quelques bonnes chansons de Blues électrique. L'album a été enregistré essentiellement sur deux jours en Octobre 1968.
Le titre vient de Chris Wood qui, à l'époque de Sounds Of Blue, ne se souvenait jamais du mon des personnes.
Il appelait tous les garçons Ken et toutes les filles Doris! Bref, il disait: "OK Ken?" à tout le monde.
Guitariste trop longtemps sous éstimé, Stan Webb s'est investi complètement dans l'écriture de cet album, et il chante (toujours moyennement) la plupart des chansons, le tout dans un style Boogie de Chicago avec une certaine compétence.
Christine Perfect n'a écrit et ne chante que quelques morceaux, mais ceux-ci démontrent que, malgrè certaines faiblesses dans leur composition et un niveau vocal somme toute assez convaincant, on peut très bien faire quelque chose de très acceptable et cohérent.
Pour couronner le tout, la plupart des chansons sont précédées par un excès de dialogue 'comique?!!' qui rendrait Cheech & Chong sophistiqués en comparaison.
Malgrè cela, "OK Ken" entre allégrement dans le Top Ten.
Cependant, après ces deux premiers albums, Christine Perfect quitte le groupe en Août 1969, ironiquement alors que Chicken Shack entre dans les Charts avec le succès de son single "I'd Rather Go Blind".
C'est d'ailleurs elle qui leur donnera leur unique Hit en 1969 en interprétant ce célèbre titre immortalisé par Etta James.
Christine est alors remplacé par Paul Raymond, ancien membre de Plastic Penny. Ce line up enregistre deux albums supplémentaires pour Blue Horizon "100 Ton Chicken" et "Accept".
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Après le départ de la reine Christine, partie rejoindre la concurrence, le groupe, augmenté du pianiste Paul Raymond, devient moins immédiatement séduisant, en s'égarant quelque peu dans les méandres d'un rock tout ce qu'il y a de classique. L'album "100 Ton Chicken" en est la parfaite représentation.
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En 1970, Chicken Shack opère un premier grand virage vers une musique plus Pop.
L’album "Accept" révèle les grandes qualités de compositeur de Stan Webb.
Les écarts sont parfois un peu déroutants comme "Andalucian Blues".
C'est pourtant du solide, assurément, mais il manque alors à ce groupe un je-ne-sait-quoi de vraiment passionnant qui pourrait faire la différence.
Toutefois, pendant l'enregistrement du dernier album pour Blue Horizon, "Accept", il y eut de nets différents musicaux entre Stan et Mike Vernon, et à bien des égards la scission était inévitable.
Avec la perte de l'opération Blue Horizon, à la fin de 1970, Stan dissout cette version de Chicken Shack.
Apparemment Kim Simmonds en profite pour récupèrer Paul Raymond.
A noter que tous ces quatre albums sont réunis dans letriple album intitulé "The Complete Blue Horizon Sessions" paru récemment.
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Selon un site web de la 'Canterbury Scene', Pip Pyle fut le batteur de Chicken Shack à cette époque pendant un temps très court.
Il prétend qu'il a été congédié par Stan après avoir ri de sa version de "If I Were A Carpenter"!
En tout cas, au début de 1971 Stan se lance à nouveau, mais dans un trio, cette fois.
Cette version de Chicken Shack avait, outre Stan, Paul Hancox à la batterie et John Glascock à la basse.
John Glascock rejoindra plus tard Jethro Tull, et, par la suite, il mourra tragiquement.
Sans doute le trio le plus puissant de l'époque.
La presse fait état de la parfaite cohésion des trois musiciens.
Capable de fondre des riffs de Blues dans des chansons Rock efficaces et originales, Webb fait face à la concurrence.
Il essaie aussi de répondre aux maîtres du Heavy-Blues avec "Telling Your Fortune", où il fait grogner furieusement sa guitare.
Chicken Shack publie en 1972 sur Deram (le label de…Savoy Brown!) l'incroyable album qu'est "Imagination Lady".
Sur la pochette de l'album, l'"Imagination Lady" qui sort de la tête de Webb n'est autre que Christine Perfect.
Véritable écho aux deux premiers Led Zeppelin et au premier Cactus, la musique de cet album est gorgée de wah-wah, de basse épaisse et de batterie furieuse.
On découvre enfin l'immense capacité du jeu de Webb, aussi bien dans l'improvisation que dans les riffs rock-maniaque qui explosent au grand jour.
Son jeu de wah-wah est une véritable révélation.
Webb s'impose comme le maître d'un langage Blues Rock nouveau que, jusqu' ici, seul Peter Green était capable d'interpréter dans ses moments de folie.
Ses compositions, empreintes d'une grande souffrance, tout comme d'ailleurs ses chorus, montrent un homme lucide face à la guigne qui semble le poursuivre.
La dernière chanson s'intitule "The Loser" et il chante "I'm a loser, and I always will".
Prophétique ? rien n'est moins sûr...Il semblerait toutefois que cette formation n'ait duré qu'un an avant de nouvelles modifications.
Chicken Shack est finalement submergé par l'arrivée de la vague Hard Rock et Progressive Rock.
Malgré ce disque fabuleux, il est boudé par la hype, plus attirée par le glam et les délires symphonico-progressifs. Le groupe se disloque et les compagnons de Webb rejoignent Savoy Brown, le groupe de Kim Simmonds en passe d'exploser aux Etats-Unis avec un son plus Boogie, car certains de ses membres sont partis fonder Foghat.
Dans les faits, il ne reviendra plus jamais en haut de l’affiche, et Webb devra désormais traîner sa guitare de clubs en pubs, et jouer son Blues pour une poignée d’initiés.
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Fondamentalement, c'est la section rythmique complète de Stan qui part.
John Glascock est remplacé par Bob Daisley, et au moment où "Unlucky Boy" sort, tout change encore une fois.
Ce disque, sorti en 1973, revient à un Blues Rock de convention plus classique et n'enfonce pas le clou.
Le line-up de Chicken Shack est alors totalement incertain, les musiciens partent tous les six mois pour trouver meilleure fortune ailleurs.
Pour les remplacements, il obtient David Wilkinson sur les claviers, Alan Powell à la batterie et Rob Hull à la basse.
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Toutefois, à peine avaient-ils enregistré un album live, "Goodbye Chicken Shack", plus communément appelé "Go Live" prêt à sortir, que, en 1974, Stan annonce qu'il licenciait Chicken Shack et qu'il rejoignait un Savoy Brown reformé avec Kim Simmonds et Miller Anderson.
Partout, les comptes rendus de leurs performances live étaient bons, et ils enregistrent l'album "Boogie Brothers", mais les tensions d'avoir trois compositeurs, trois guitaristes, et, bien évidemment, trois egos à bord conduit à sa disparition inévitable.
Webb n'aura donc rejoint Savoy Brown que durant une période d'un an.
En 1975, Stan fonde ensuite un groupe qu'il baptise Broken Glass avec Robbie Blunt (plus tard avec Robert Plant) à la guitare, Mac Poole à la batterie et Rob Rawlinson à la basse, et toujours Miller Anderson.
Broken Glass, s'inscrivant bien dans le genre pendant la moitié des années 70, calme avant la tempête punk, sort un album en 1975, fait quelques tournées, mais après cela, ce groupe se sépare en 1976, et Stan est de retour sur le sien sous le nom de Chicken Shack.
En 1977, il reforme Chicken Shack, toujours avec Bobbie Blunt.
Les autres postes, basse, batterie, saxophone, sont la proie d’un défilé permanent pendant trois ans.
Vers la fin des années 70, le punk finit d'achever les vétérans du British Blues, et Chicken Shack n’y échappe pas.
Pour les années suivantes, il devient difficile de suivre les progrès 'sanglants' de Stan, car cela devient frustrant pour s'emparer de toute sa production enregistrée.
En effet Stan met sur pied un groupe de tournée et d'enregistrement occasionnel.
Les membres de Chicken Shack pendant cette période comprenaient Paul Martinez et Steve York à la basse, Robbie Blunt à la guitare, Ed. Spivock à la batterie, et Dave Winthrop au saxophone.
Stan continue de construire sur sa forte popularité sur le continent, notamment en Allemagne, et enregistre deux albums à la fin des années 70.
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En 1978, sort cet album appelé "That's the Way We Were" enregistré à Nuremberg, en Allemagne où le groupe a ouvert pour Bob Dylan et Eric Clapton lors d'un concert mémorable.
C'est l'un des albums plus obscure Stan Webb
Le line up est plus Rock que les précèdents avec Stan Webb et Robbie Blunt (guitare et chant), Dave Winthrop (saxophone), Steve York (basse) et Ed Spevock (batterie).
La compagnie de disques ayant coulé sans laisser de trace, cet album est très difficile à trouver.
"That's the Way We Are" est pourtant un excellent album dans la grande tradition Blues Rock Britannique.
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En 1978 est publié "The Creeper", un album un peu plus Hard que le précèdent.
Paul Martinez rempace Steve York à la basse, mais c'est encore un disque d'excellente facture.
Puis, en Octobre 1979, une nouvelle version de Chicken Shack, avec Paul Butler (ancien membre de Jellybread, de Punch n'Judy et du Keef Hartley Band) à la guitare, Keef Hartley lui-même à la batterie et Bob Daisley de retour à la basse, joue une seule fois en concert sur le terrain de football de Banbury.
Cependant, c'est avec un line up quelque peu différent que Stan Webb's Chicken Shack va traverser les années 1980.
En Mai 1980, Stan rassemble encore une autre version de Chicken Shack.
Le seul survivant de Banbury étant Paul Butler, les autres musiciens étant le bassiste Alan Scott et l'ancien batteur de Ten Years After, Ric Lee.
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Alan Scott est bientôt remplacé par Andy Pyle (ancien Juicy Lucy, Savoy Brown, Blodwyn Pig, Colosseum II, Kinks, Keef Hartley Band entre autres!).
Stan et ce line-up, augmenté par le retour de Tony Ashton aux claviers nous livrent un album enregistré en live intitulé "Roadies Concerto".
Ce disque sort en Avril 1981, et il présente un son beaucoup plus Bluesy.
Encore un autre grand album perdu!
Cependant une fois de plus ce line up ne dure pas, et Stan revient en 1982 avec un nouveau groupe se faisant appeler Stan Webb's Speedway.
Cette formation met en vedette Andy Pyle à la basse, Russ Alder à la batterie et Miller Anderson de retour à la deuxième guitare.
En 1983, Webb retourne au Stan Webb's Chicken Shack, mais il n'y a plus de line up vraiment constant pour les trois années qui vont suivre.
A maintes reprises, on retrouve Miller Anderson ainsi que Andy Scott et Andy Pyle à la basse, Roger Saunders à la guitare et John Gunzell à la batterie.
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En 1986, et pour la sortie de "39 Bars" Stan est appuyé par John Gunzell à la batterie, Jan Connolly (Campbell?) à la basse, Dave Winthrop de retour au saxophone et David Wilkey (ou est-ce Wilkinson?) aux claviers.
Cependant en 1987 il fait en tournée avec un autre line up avec David Wilkinson aux claviers, Bev Smith à la batterie et Wayne Terry et plus tard, David Wintour à la basse.
En 1988, Gary Davies est engagé à la guitare et le groupe redevient bien un groupe de Blues à nouveau.
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En 1989 sort un nouvel album live intitulé "Simply Live".
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En 1991, un nouvel album studio "Changes" est paru avec des modifications qui révélent que c'est maintenant James Morgan quise trouve à la basse.
Cet album présente un Stan plus moelleux, mais il trouve quand même le temps pour mettre en valeur une nouvelle version "I'd Rather Go Blindé et "Poor Boy".
Toutefois, en 1993, à la sortie de "Plucking Good", il est apparu que David Wilkinson n'est plus là.
En 1996, BB King a rendu un témoignage retentissant à Stan Webb et son amour continu de jouer le Blues.
En 1997, Stan a reçu le Blue Heart Award pour service rendu au Blues en Allemagne.
Chicken Shack a enregistré un autre album live en 1995, et joué en quatuor jusqu'en 1998 quand James Morgan a été remplacé par Jim Rudge.
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C'est le line-up qui est entré dans le 21ème siècle, mais en 2002, Bev part, et après quelques batteurs, Stan engage Mick Jones, et c'est le line-up de Chicken Shack en 2004 pour l'album "Still Live After All These Years"
2006 a vu Stan a entreprendre une tournée de vulgarisation au Royaume-Uni avec John Mayall.
"Stan The Man" ne montre toujours aucun signe de ralentissement.
Au fil d'une brillante carrière de Stan Webb a joué et enregistré avec les meilleurs, y compris, Stevie Wonder, Howling Wolf, Taj Mahal, Peter Green et Canned Heat, qu'il a rejoint à la guitare pour une tournée au Royaume-Uni, après le départ du guitariste.
Comme les années passent, Stan Webb's Chicken Shack ne montre aucun signe de ralentissement, sans cesse en tournée au Royaume-Uni et en Europe devant des salles combles et des critiques dithyrambiques.
Aujourd’hui, l'homme ('the Man') survit toujours dans les clubs Anglais et Allemands, assurant le show avec talent et sortant sporadiquement un disque.
Il joue le Blues, mais c'est dans un univers plus Rock qu'il brille le plus.
Discographie:
40 Blue Fingers, Freshly Packed and Ready to Serve (1968)
O.K. Ken (1969)
100 Ton Chicken (1969)
Accept (1970)
Imagination Lady (1972)
Unlucky Boy (1973)
Goodbye Chicken Shack (Live) (1974)
That's the Way We Were (1978)
The Creeper (1978)
Roadies Concerto (Live) (1981)
39 Bars (1986)
Simply Live (Live) (1989)
Change (1991)
Plucking Good (1993)
On Air (BBC sessions) (1998)
Still Live After All These Years (2004)
sources: bluesagain, site officiel de stan webb
