THE STEVE MILLER BAND (Bio)

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THE STEVE MILLER BAND (Bio)

Messagepar alcat01 » 05 Fév 2013, 23:08

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The Steve Miller Band est un groupe de Rock Américain formé en 1967 à San Francisco, en Californie.
Le groupe est dirigé par Steve Miller à la lead guitare et au chant, et il est connu pour une série de Hit singles, principalement au milieu des années 1970, qui sont les piliers du format Classic Rock pour la radio.

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En 1965, Steve Miller et le claviériste Barry Goldberg fondent le Goldberg-Miller Blues Band avec le bassiste Shawn Yoder, le guitariste rythmique Craymore Stevens, et le batteur Lance Haas après avoir déménagé à Chicago pour jouer le Blues.
Le groupe signe avec Epic Records après avoir joué dans de nombreux clubs de Chicago.
Ils sont également apparus sur 'Hullabaloo', une émission de télévision de la NBC, avec les Four Tops et les Supremes, et joué dans un club de Manhattan.

Miller quitte le groupe pour aller à San Francisco, où la scène psychédélique était florissante.
Il forme ensuite le Steve Miller Blues Band qui, quand il passe un contrat avec Capitol Records en 1967, raccourcit son nom en the Steve Miller Band. Le groupe, composé de Miller, du guitariste James Cooke, du bassiste Lonnie Turner, et de Tim Davis qui remplace Lance Haas à la batterie, accompagne Chuck Berry lors d'un concert au Fillmore West qui est publié comme un album live.
Le guitariste Boz Scaggs rejoint le groupe peu après et le groupe se produit au Monterey Pop Festival en Juin.

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En Mai 1968, alors en Angleterre, ils enregistrent leur premier album "Children Of The Future".
L'album, produit par Glyn Johns, n'obtient pas le succès escompté et ne rentre pas dans le Top 100 album Chart, mais les morceaux qui ressortent sont la mélodie acoustique de "Baby's Calling Me Home" et la chanson Funky Blues "Steppin 'Stone".
Le dernier morceau de l'album est une version lente du Blues standard "Key To The Highway".
"Baby's Callin 'Me Home" a été écrite par Boz Scaggs qui plus tard deviendra célèbre pour ca carrière en solo

Le style est un mélange de Blues et de Rock Psychédélique reflétant l'ambiance du 'British Blues Revival', ce qui n'est pas surprenant compte tenu du fait que l'album a été enregistré à Londres aux Olympic Studios.
'Rolling Stone' décrit la première face comme étant "construite comme Sgt Pepper". Écrivant dans 'Crawdaddy!', Peter Knobler appelle l'album "un triple moment d'expérience, de connaissance, d'inspiration".
Cependant, la plupart des chansons furent écrites bien plus tôt en 1967-68 lorsque Miller travaillait comme concierge dans un studio de musique au Texas.

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Le deuxième album du Steve Miller Band "Sailor" parait en Octobre 1968, et gravit le Billboard Chart jusqiu'au numéro 24. Ce succès inclut les singles "Livin 'In The USA", "Lucky Man", et "Overdrive" et "Dime-A-Dance Romance" de Boz Scaggs.
Les envolées psychédéliques qui ont marqué "Children of the Future" sont toujours présentes, mais avec un sens Pop en plein essor qui parmettra à Steve Miller d'être l'un des artistes les plus connus des années 1970.
Comme l'album précédent, "Sailor" est produit par Glyn Johns, mais contrairement à son prédécesseur qui fut enregistré à Londres, en Angleterre, ce disque a été enregistré à Los Angeles, en Californie.
"Living In The U.S.A" est, depuis, devenu un standard en live, avant la célébrité et il a côtoyé légèrement le Hot 100 à sa première sortie, mais quand il a été re-publié peu après la sortie de LP "The Joker" en 1973, il a fait de Steve une véritable superstar. C'est un Blues incroyablement optimiste avec un excellent travail à l'harmonica par Steve lui-même. Le fait que le groupe l'ait initialement appelé "The Steve Miller Band Blues" le rend encore plus évident. A part peut-être "Space Cowboy", "Living In The USA" est l'une des rares chansons du début à être encore jouée en concert.
Le son direct du Blues se poursuit sur des chansons comme le très informel "Gangster Of Love" (à l'origine enregistré par Johnny "Guitar" Watson) et le classique de Jimmy Reed "You're So Fine ".
Ce sera le dernier album de Steve Miller Band avec la présence de Boz Scaggs qui prouve pourtant son potentiel avec trois chansons. "Overdrive" (une sorte de Country Blues), "Dime-A Dance-Romance", et "My Friend" qui a été co-écrite avec le batteur Tim Davis et qui est probablement le morceau le plus psychédélique que Boz n'a jamais écrit.

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Le public de Miller s'élargit de plus en plus grâce au nouvel album intitulé "Brave New World" sorti en Juin 1969 (numéro 22 en 1969).
Ce LP présente le Hit "Space Cowboy" et les morceaux "Song Celebration" et son délicieux jeu de basse, et "My Dark Hour" qui voient la participation d'un certain Paul Ramon.
Psychédélisme, Rock, Blues Rock, tout l'album est particulièrement bien inspiré.

Surtout marqué par le Psyché, l'album propose un bel Acid Rock impétueux, riche en mélodie, qui ne s'éternise pas dans des longueurs interminables. La brieveté des "Can't You Hear Your Daddy's Heartbeat" et "Got Love `Cause You Need It" en sont son meilleur atout.

Toujours produit par Glyn Johns, "Brave New World" fait appel, outre le trio de base restant (Miller, Turner et Davis), à Nicky Hopkins et Ben Sidran, deux extraordinaires claviéristes.
Hopkins, on le connaît, mais Sidran, beaucoup moins. Il fait partie des grands amis de Steve Miller et il a déjà eu l'occasion d'en découdre lors de ses expériences sous la bannière de The Ardells, un des premiers groupes formé à l'époque de l'Université.

Le studio d'enregistrement Californien, Sound Recorders Hollywood, accueille également le fameux Paul Ramon, deuxième voix, batteur et bassiste sur "My Dark Hour"...
En fait, il s'avère que c'est Paul McCartney rencontré en Angleterre, au moment du mixage, que l'on retrouve aux chœurs, à la batterie et à la basse.
Le sommet de ce disque est sans conteste "Space Cowboy", un Rock classique de l'ère Miller et qui révèle un artiste qui campe vraiment les personnages de ses chansons. Il fut le sémillant Gangster Of Love (dans "Sailor"), il est le Cow Boy psychédélique dans le présent "Space Cowboy", il sera le Joker dans un futur proche.
L'autre morceau majeur est le décoiffant "Brave New World".

Le premier riff de guitare sur "My Dark Hour" a également été utilisé sur le "Fly Like An Eagle" de Steve Miller en 1976 sur l'album du même nom.
"Space Cowboy" utilise le même riff primaire de guitare que la chanson des Beatles "Lady Madonna". Il est sorti en tant que contenu téléchargeable pour le jeu vidéo "Rock Band" le 20 Janvier 2009.
Les autres chansons, plus soft, ne manquent pas de valeur, ni surtout d'intérêt. La présence de six des neuf titres dans les Greatest Hits du groupe sont d'ailleurs le meilleur garant du très haut niveau de "Brave New World".

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"Your Saving Grace" atteint le numéro 38 en 1969, et Steve Miller est sans doute le guitariste le plus sous estimé du monde.
Il est également très sous estimé en tant qu'artiste et "Your Saving Grace" ne fait pas exception. La chanson-titre est chargée d'émotion et quoi que non écrite par Miller, elle montre le talent de Tim Davis, qui était l'épine dorsale du groupe à ses débuts.

Bien qu'il existe quelques réminiscences psychédéliques de l'époque Boz Scaggs et de Jim Peterman, l'apport des claviéristes Ben Sidran et Nicky Hopkins ajoute une facette plus jazzy à cette deuxième incarnation du groupe.
Renouant avec les racines Blues du groupe, l'album comprend quelques Blues originaux bien particuliers, comme "Don't Let Nobody Turn You Around" et son côté gospel et un arrangement un peu plus banal de "Motherless Children", qui aurait sonné plus synchrone avec les albums "Sailor" ou "Brave New World".

Une fois de plus, la production est assurée par Glyn Johns, dont les contributions sont ici plus discrètes, mais non moins notables. Cela est particulièrement vrai avec les riffs cristallins de guitare slide de Miller sur l'énigmatique morceau de Lonnie Turner intitulé "The Last Wombat in Mecca".
Le son est même propre et nickel sur le laid-back et bluesy "Feel So Glad", qui est ponctué par quelques titillements impécablement inspirés et sans équivoque par le prodige Nicky Hopkins.
La romance énergique Funky "Little Girl" et la question des droits civiques de "Don't you let nobody" sont des chansons Rock avec un soupçon de Blues et beaucoup de moyen.
L'élégance pensive de "Baby's House" met en valeur les compétences de Nicky Hopkins au piano ainsi que la force de Miller en tant que chanteur.
"Motherless Children" a un swing bluesy et une base émotionnelle solide qui en fait un classique.
Bref, un album à écouter sans mosération!

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Et "Number 5", numéro 23 en 1970 est l'un des meilleurs albums de Steve. Ce disque n'est pourtant pas un LP du Top 40 des années soixante-dix de Miller que les gens aiment écouter. Cela dit, c'est pourtant un album formidable.

L'harmonica, remarquable à tous les niveaux, est jouée par le légendaire Charlie McCoy, le célèbre musicien de session Country.
Steve Miller est le premier maître de la vieille unité de l'écho, appelée l'Echoplex, ce qui lui permet de briller sur cet album.
Avec son producteur attitré, Glyn Johns, ils ont entrepris de créer un paysage champêtre et psychédélisme. La qualité du son et de studio de production est incroyable, très difficile de croire que l'album ait été mis en place par bribes au cours d'une tournée dans le sud.
Toutes les chansons sont des petites merveilles bourrées de commentaires sur le temps.

Peut-être que sur cet album, Miller rend plus hardies ses déclarations politiques en date, en particulier sur les chansons intitulées "Jackson - Kent Blues" et "Industrial - Military Complex Hex". Les deux morceaux sont lyriquent puissants et sont des prises de position de Miller à propos des tirs de la garde nationale sur les étudiants et le lien entre l'industrie de guerre et l'économie.
Miller se permet aussi de s'épanouir avec des nouvelles perspectives optimistes sur des titres comme "Goin' to the Country", "Good Morning" et "Tokin's".
Les manipulations des bandes magnétiques de Studio abondent grâce au génie de Glyn Johns qui fournit des sons incroyables qui peuvent avoir été inspiré par Hendrix sur "Electric Ladyland".

Le reste de l'album est uniformément excellent. Les trois premières chansons, acoustiques de surcroit, ouvrent l'album de belle façon. La face deux contient plusieurs énormes Rocks ("Going to Mexico", "Industrial Military Complex Hex", et "Jackson-Kent Blues") avec un très bon jeu de guitare de Steve Miller.
On peut considérer que le point culminant du LP est le livret muet hilarant de Steve (paix, frères et soeurs! ...).

Les deux albums suivants, "Rock Love" et "Recall the Beginning...A Journey from Eden" n'ont jamais eu l'honneur d'être édités en CD.
Pourtant chacun de ces LP le mériterait amplement...

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En 1971, Miller s'est fracturé le cou après un accident de voiture et Capitol Records sort l'album "Rock Love". L'album comporte des morceaux inédits en live (dont une jam de onze minute onze sur "Rock Love") et du matériel de studio.
Cet album est, en raison d'une certaine tendance de la critique musicale, sûrement le moins populaire des dix premiers albums de Steve Miller.
Il possède une mauvaise réputation peut-être parce qu'il est à moitié live - moitié studio, mais c'est un excellent album diversifié, avec des moments mémorables.
Ne croyez pas tout le battage médiatique négatif qui a pu être fait derrière ce disque, c'est encore un classique du groupe et il faut absolument le reconsidérer beaucoup plus qu'il ne l'a été jusqu'à présent.
Il met en vedette Ross Valory (futur membre de Journey) à la basse et il comprend trois Blues Rock enregistrés en live, dont une longue jam "Shock Love" qui dure près de douze minutes et comprend un long solo de batterie, et quatre chansons en studio.
Les chansons live montrent un côté de Steve Miller grâce auquel plus tard, des guitaristes de Blues Rock comme Stevie Ray Vaughan deviendront célèbres.
La première chanson commence par les mots "I'm going to play you some blues 'cos I know you like that", ("je vais vous jouer du blues car je sais que vous aimez cela"), mais les critiques n'ont pas aimé du tout et ils se sont chargés de le faire bien savoir en raison du manque de production de l'enregistrement et d'une qualité sonore globale bien moyenne!
Les morceaux enregistrés en studio sont tous très forts et le morceau "Rock Love" est presque de la pop de pure perfection.
J'espère que vous serez d'accord pour trouver que c'est, malgré son échec commercial, un bon album qui ne mérite surtout pas de rester en dehors de la reconnaissance à tout jamais.

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"Recall the Beginning...A Journey from Eden" sorti en 1972 est le deuxième album du Steve Miller Band uniquement disponible par téléchargement est nettement meilleur que "Rock Love", mais pas à proprement parler un chef-d'œuvre. La qualité sonore reste moyenne et la chanson "Journey from Eden" se retrouvera sur le LP "Anthology" qui sort peu de temps après.

Le disque commence par un instrumental Soul Funk intitulé "Welcome" qui se glisse sans effort dans un morceau de Doo-Wop groovy des années 50 appelé "Enter Maurice".
"High On You Mama" est un séduisant morceau de Blues avec quelques jolies parties de slide guitar.
"Heal Your Heart" rappelle un peu les albums comme "Sailor" ou "Your Saving Grace".
Le morceau suivant "The Sun Is Going Down" est un peu duveteux, mais juste un peu.
La face 1 se termine par une vraie réussite appelée "Somebody Somewhere Help Me" qui revisite le thème d'ouverture du disque en se transformant alors en une dose classique de 'blue-eyed Soul'. Cela aurait pu être un super single, mais Capitol ne l'a pas voulu!

En vérité, la face 1 est une belle panoplie de morceaux rapides, mais cela ne vous prépare absolument pas à la merveilleuse face 2 qui est l'une des plus grandes faces d'album Pio de l'histoire et sans doute l'apogée de la carrière de Steve Miller. C'est comme si Miller avait été transporté en arrière par magie aux jours de gloire de 1967-68.
La face 2 commence donc par un morceau acoustique superbe appelé "Riddle Love" qui comprend un étrange chant murmuré par Miller, puis c'est directement une autre chanson douce appelée "Fandango", qui explose en technicolor au milieu de la chanson. Les paroles de la chanson commencent par "Kim, come and play the drum" ("Kim, vient jouer de la batterie"). Cette chanson fut écrite comme une invitation au batteur Kim Kopko du groupe The Black and Blues, pour, comme les paroles les précisent "come and join the fun" ("Vient et amuse-toi"). Alors que l'on croyait à l'époque que Miller tendait la main à une amie qui l'avait récemment quitté.
"Nothing Lasts", tout simplement incroyable, ouvre avec un dramatique passage de cordes et l'élégant fingerpicking acoustique de Miller. La chanson prend alors un envol exaltant avec Steve chantant un duo majestueux avec lui-même. C'est tellement beau que ce morceau pourrait être le meilleur que Miller n'ait jamais enregistré.
Pourtant, il existe encore mieux avec le titre de clôture "Journey From Eden" ("Blackbird") qui est un voyage-ballade psychédélique abrutissant rappelant "Children Of The Future" de1968. Le final est tout simplement renversant!

Malheureusement "Recall The Beginning...Journey From Eden" n'a pas eu l'énorme succès qu'il aurait mérité et il a presque été oublié au fil des ans. C'est encore une fois une tragédie de ne pas pouvoir le trouver en CD!

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En 1972, le double album compilation "Anthology" est publié et il comprend seize chansons tirées des cinq premiers albums du groupe.

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Le nouvel album "The Joker" (numéro 2 en 1973) montre au public le nouveau style du groupe.
Le point d'orgue de ce succès est la chanson "The Joker" qui devient un single numéro 1 et qui a été certifié disque de platine en atteignant plus d'un million de ventes.

C'est avec ce LP que the Steve Miller Band amorce la deuxième phase de sa carrière musicale. Le changement est notoire et sa période psychédélique est enterrée à jamais et c'est désormais un blues rock plus mélodique, plus sommaire qui prend le relais. Et ça marche !

Bien qu'il ne soit pourtant pas aussi fort que l'ensemble des chansons qui suivront sur les albums "Fly Like an Eagle" ou "Book of Dreams", il y a énormément à savourer sur ce disque, même sans parler du single "The Joker". Des morceaux originaux comme "Sugar Babe" et le bluesy "The Lovin' Cup" sont de tout premier ordre.

L'album s'ouvre avec un autre morceau terrible aux vues similaires de Steve Miller appelé "Sugar Babe", mais aussi commercial que l'album lui-même. Steve Miller entre peut-être dans sa phase la plus commcercialement rentable à cette époque, mais son groupe se consacre encore assez au Blues rocailleux, au R & B et même à quelques cuillères à soupe de Funk.
"Shu Ba Da Du Ma Ma Ma", une sorte de jam assez ridicule, mais avec un fabuleux rythme est l'une des quelques incursions de Miller dans le Funk.
"Your Cash Ain't Nothin 'But Trash" tente à une approche similaire mais avec un penchant beaucoup plus bluesy, de même pour "Mary Lou" avec ses textures de clavier.
Enfin, les versions live de "Come On In My Kitchen" et "Evil" montre le groupe en pleine forme.
"The Lovin' Cup" essaie de sortir du '12 bar blues' le plus réussi alors que l'album se termine sur la ballade chaude "Something To Believe In".
Certifié disque de platine, l'album "The Joker", appartient d'abord et avant tout aux amateurs de bonne musique.
Ensuite, au milieu des années 1970, "Fly Like An Eagle" et "Book of Dreams" feront de Steve Miller une superstar. Mais "The Joker" est l'album qui a vraiment lancé sa carrière à pas de géant et qui a ouvert la voie aux albums 'commerciaux' qui vont suivre.

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"Fly Like an Eagle" est leur album le plus vendu en ayant atteint quatre fois le statut Disque de Platine aux États-Unis.

Après le succès de "the Joker", Steve Miller décide de s'arrêter quelque temps. Il met à profit la trêve qu'il s'est imposée au cours des années 1974 et 1975, pour se refaire une santé et remettre de l'ordre dans sa vie privée. Différentes compilations sortiront pendant ce temps.
Toutefois, après presque huit ans passés sur la route et enregistrant sept grands albums, Steve s'est lui-même brûlé les ailes et il achète une ferme à Medford, dans l'Oregon où il se retire et il n'enregistre rien pendant presque deux ans.

Puis au Printemps de 1975, tout en écrivant des chansons et faisant des démonstrations, Steve reçoit un appel de l'Angleterre de la part du groupe Pink Floyd et il demande à Miller d'ouvrir pour eux à Knebworth Park en Angleterre devant environ 125 000 personnes.
Comme cela peut arriver, Steve a éclipsé Pink Floyd (dont le set avait été entaché par des problèmes techniques ce jour-là) et il a créé la chanson "Rock n 'Me", qu'il a écrit précisément comme prétexte pour le spectacle et son groupe était composé du batteur Doug Clifford (ex Creedence), du guitariste Les Dudek et du bassiste Lonnie Turner pour ce spectacle.

Sur l'élan de ce concert, Miller est entré en studio avec le bassiste Lonnie Turner et le batteur Gary Mallaber et il a enregistré plus de 20 titres en douze jours. Cela aurait pu faire un double album, mais Steve joue la sécurité et il sort "Fly Like an Eagle" en 1976 et "Book of Dreams" un an plus tard.
Il revient doncn trois ans après "the Joker", aux affaires en 1976, en pleine forme, prolifique et inspiré. "Fly Like An Eagle" est publié courant Mai de la même année et il atteindra le numéro 3 dans les Charts.

"Take The Money And Run", est extrait de l'album pour en faire un premier single (numéro 11 aux USA), suivi en Novembre de "Rock`n' Me" 5hit single numéro 1), en hommage à Paul Kossoff de Free. Miller crédite l'intro de guitare de "Rock 'N Me" en hommage à la chanson classique de Free, "All Right Now". La similitude n'est donc pas du tout fortuite
En Mars 1977, le morceau "Fly Like an Eagle" fait le haut des hits US (numéro 2). Il n'est donc pas étonnant que le Steve Miller Band se mette à fréquenter les grands stades et à partager les affiches avec les pointures du moment comme les Eagles.

Les douze chansons de "Fly Like An Eagle" n'ont pas le même impact commercial que pour le précèdant mais il est indéniable que cet album a été pensé, avant tout, pour raquiner les charts. Simplicité et accroche, Rock mélodique, charme vocal, effets sonores sont les ingrédients d'un disque carrément Pop Rock, qui a en réserve, "Serenade", "Dance Dance Dance", ou encore "Blue Odyssey"...
L'album est tout ce qu'il y a de séduisant et cela est impacté sur le public.

Le puzzle éclectique musical, assez mal ajusté hier encore, est aujourd'hui très bien mis en place et facilement accessible, et, en 2003, "Fly Like An Eagle" a été classé numéro 450 sur la liste du magazine Rolling Stone des 500 plus grands albums de tous les temps.

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"Book Of Dreams", sorti en Mai 1977, comprend également trois Hits single: "Jet Airliner", "Jungle Love", et "Swingtown". L'album a été enregistré en même temps que son prédécesseur "Fly Like an Eagle", de 1976, qui a fait plus quazre millions de vente (numéro 3 dans le Billboard).
La plupart des musiciens auraient sans aucun doute fait un double album s'ils avaient enregistré plus d'une vingtaine de chansons mais Steve Miller (qui en avait écrit une bonne partie) avait enregistré ces morceaux pendant les sessions "Fly Like an Eagle" et il les a re-travaillé et ajouté des choses supplémentaires à ces chansons.

"Book Of Dreams" commence par l'excellente intro de Steve Miller et Byron Allred, faite avec le synthesizer, intitulée "Threshold" qui est une sorte de gribouillage de type fanfare avec de long accords de synthétiseur et des effets sonores ajoutés, à la différence de "Space Intro" qui ouvrait "Fly Like an Eagle" et qui était une série perplexe d'écho de notes jouée avec le vent.
Puis, enchaînement avec "Jet Airliner" (numéro 8), écrit par Paul Pena, qui est la version entière de quatre minutes (avec l'obscénité laissée intacte contrairement à la version qui se trouve sur le "Greatest Hits 1974-1978").
Ensuite, vient une jolie ballade acoustique "Winter Time" qui est une chanson classique qui commence avec des tourbillons de vent et où l'on note la présence de Norton Buffalo à l'harmonica et Steve joue de la 'guitare sitar' et il pond un solo de guitare de toute beauté.
"Swingtown" (numéro 17 dans les Charts) est un grand Rock écrit par Miller et Chris McCarty qui avait atteint le Top 20 dans sa forme modifiée en single, mais sa version complète est excellente.
Un autre Rock, "True Love Fine", est une chanson superbe et elle comprend un solo classique multi piste de trois guitares en harmonie au milieu.
La première face se termine par une 'ballade berceuse' "Wish Upon a Star", qui présente un excellent travail de synthesizer de Miller et Allred.
La face deux commence avec le troisième single à atteindre le Top 20 "Jungle Love", un grand Rock écrit par le bassiste Lonnie Turner et le guitariste Greg Douglass) qui est célèbre pour les effets de sifflet du claviériste Allred et qui possède quelques grands effets de synthé et un superbe travail de guitare (numéro 23).
L'instrumental "Electro Lux Imbroglio" est une superbe composition musicale avec synthétiseur qui s'enchaîne dans les cinq minutes du morceau "Sacrifice" écrit par Les Dudek, le guitariste de Boz Scaggs et le musicien de session Curley Cooke. Steve fait seulement les vocaux ici et il ajoute un peu de guitare, mais c'est une bonne chanson et les solos de Dudek sur ce morceau sont superbes et on entend l'un des plus grands solos de guitare Rock jamais fait.
Suit encore un autre Rock "The Stake", qui a été écrit par Steve et David Denny et c'est une formidable démonstration de Miller avec son superbe jeu de guitare qui prouve qu'il peut jouer quelques merveilleux solos .
Vient ensuite le titre "My Own Space" qui a été écrit par Jason Cooper, B Winkleman et Miller (même si il n'est pas crédité comme auteur-compositeur). Cette chanson au rythme lent est excellente et elle possède un travail superbe de guitare et de voix de la part de Steve et le travail de synthesizer d'Allred.
La guitare acoustique et le synthétiseur sur l'instrumental "Babes in the Wood" termine l'album sur une note de détente.

"Book of Dreams" est considéré comme un album classique et c'est à juste titre qu'il s'est vendu à plus de trois millions d'exemplaires (certifié trois fois 'Disque de Platine') uniquement aux États Unis et il a atteint le numéro 2 dans le Billboard Chart en 1977.
L'album se vend d'ailleurs encore aujourd'hui pour la musique contenue à l'intérieur et non pour l'image.

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Steve Miller met alors cinq ans avant de sortir un nouvel album en 1981.
De toute évidence, il se rendre compte qu'il ne peut plus tout simplement faire de la musique dans sa formule précédente, il décide de mettre à jour son style de base par degrés pour voir ce que cela pourrait donner.
C'est donc en quelque sorte du matériel de transition qu'il enregistre pour ce disque intitulé "Circle of Love", mais même si ce nouveau concept de base est trompeusement et simplement du Rock' N' Roll bluesy avec de la Pop et du Funk.

"Heart Like A Wheel" est un Rock plutôt rétro saveur années 50 qui ne sonne pas du tout comme quelque chose de cette époque, mais ce n'est jamais qu'un morceau de Rock.
"Get On Home" apporte une saveur nouvelle vague qui s'épanouira sur le prochain album "Abracadabra".
Sur "Baby Wanna Dance" Miller présente un morceau de Funk orienté Blues Rock qui n'est pas franchement une réussite.
Le morceau "Circle of Love" est le plus lent du disque et le jeu de guitare de Miller s'étire un peu trop pour une chanson somme toute plutôt moyenne.
Bien sûr, pour l'auditeur moyen, le morceau principal de l'album s'appelle "Macho City". Il occupe entièrement la deuxième face du LP.
D'une durée de seize minutes, le morceau s'éternise dans un mélange de Funky Rock et de Rap avec plusieurs longs solos de guitare instrumentale de style jazzy avec beaucoup d'effets de réverbération.

Malgré le fait que l'album a été certifié 'Disque d'Or' aux États Unis, c'est probablement l'un des albums les plus controversés de Steve Miller et il ne semble pas montrer de véritables signes d'évolution musicale.

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L'album de 1982 "Abracadabra" donne à Steve Miller son troisième numéro un avec la chanson-titre. Il a été certifié disque de platine aux États Unis et il a donné au groupe un hit (numéro 1 dans lzs Charts) avec la chanson-titre. C'est le Steve Miller Band le plus commercial.

Dans l'ensemble, "Abracadabra" est pourtant loin d'être le meilleur album de Miller, mais il peut, à la rigueur tenter les fans les plus ardents.
Le titre éponyme de cet album a été un énorme succès sur les deux côtés de l'Atlantique et à juste titre, une chanson bien conçue avec un lyrisme insolent. Le reste de l'album, cependant, lasse très rapidement.

L'écoute est agréable la première fois, mais ce n'est pas certainement "Fly Like An Eagle".
Avec ce disque, Miller a tenté d'insérer quelques fioritures new wave dans sa musique, avec des résultats mitigés. Il y a bien des mélodies accrocheuses, mais, typiques des années 1980, avec ine production a l'éclat insipide.
On est malheureusement bien loin des premiers albums du groupe.
Certains morceaux capturent l'oreille la première fois: "Give It Up" avec ses harmonies luxuriantes et "Goodbye Heart", qui a une teinte de Country Rock, mais c'est presque inutile.
Il n'y a aucun Blues, ce n'est que du Pop Rock ultra commercial, "Give It Up" et "Cool Magic" en sont un exemple flagrant.

Le morceau "Abracadabra" aura finalement été le dernier Hit numéro 1 de Steve Miller.

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Paru en 1978, "The Steve Miller Band's Greatest Hits 1974-1978" s'est vendu à plus de 13 millions d'exemplaires et Miller continue de se produire avec succès lors de concerts à guichet fermé.

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Après la parution de l'album "Abracadabra" Steve Miller entama une tournée de 1982 à 1983.

Paru en 1983, "Steve Miller Band: Live!" est tiré d'un concert, ou plusieurs concerts, que le groupe avait donné lors de la tournée de soutien pour "Abracadabra".
Cet édition semble contenir un concert donné à Detroit (la foule acclame copieusement pour "Detroit City" dans "Rock n 'Me").
Le groupe joue tous ses standards: On y retrouve la plupart des grands succès, le plus obscur étant "Mercury Blues" de l'album "Fly Like an Eagle".

En conclusion, "Steve MillerBand: Live!" est un album live tout à fait correct. Le choix des chansons est assez bon, mais les performances de l'album, moyennes,s'en tiennent à peu près à l'enregistrement d'origine mais c'est assez plaisant et agréable à écouter.
Ce live n'est cependant pas réellement indispensable.

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En fait, pour être juste, seul "One in a Million", est une belle petite chanson acoustique qui fait vaguement penser à "Circle of Love", pas de quoi en faire une merveille!
"Who Do You Love?" et "Out of the Night" sont des chansons co-écrites par Steve Miller et Tim Davis.
Rappelons que Tim Davis fut l'un des co-fondateurs du Steve Miller Band et il avait été batteur, chanteur et compositeur avec le groupe au cours de ses cinq premières albums, sortis entre 1968 et 1970. En 1984, Davis souffrant du diabète, n'avait jamais perdu sa bonne humeur et il mourra quatre ans plus tard.
Dans le livret du Steve Miller Band Box Set de 1994, Steve Miller écrit que "Out of the Night" est la dernière chanson qu'il a écrit en collaboration avec Tim Davis.

En conclusion, "Italian X-Rays" ne contient pas grand chose d'intéressant et il devrait être évité à tout prix car il représente le point le plus bas au niveau créatif et productif de Steve Miller.
Il est à noter que lors de ses tournées les plus récentes, Miller évite tout ce matériel comme la peste.

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"Living in the 20th Century" est sorti en 1986. Il inclut le Hit "I Want to Make the World Turn Around" qui a passé six semaines consécutives au sommet des Album Rock Tracks Chart aux États Unis à la fin de 1986.
Quelle agréable surprise! Miller a manifestement trouvé sa formule et il a décidé de faire de la vraie musique.
Cet album est génial car Steve Miller revient enfin à ses racines. Toute personne qui en est un fan, ou simplement un fan de musique rock se doit vraiment d'apprécier le savoir-faire mis dans ces enregistrements. Certainement, il vaut la peine de figurer dans toute véritable collection!

"Living In The 20th Century" marque la seule réelle incursion de Steve Miller dans le vrai Blues lors de ses trois décennies de musique. "20th Century" est une dédicace de Miller à la mémoire de Jimmy Reed. Sur le disque, il a écrit cinq originaux et il joue trois reprises de Reed, ainsi qu'une de Willie Dixon, Luther Dixon et Greg Douglass. Le disque ne dure que 37 minutes, mais, étant donné la qualité du matériel, il vaut la peine de l'acheter.
Miller enrôle une foule de musiciens pour l'aider dans sa démarche, dont l'harmoniciste James Cotton, qui joue sur le "Behind The Barn" de Miller, lissele saxophoniste jazzy Kenny G sur "I Want To Make The World Turn Around", le bassiste Lonnie Turner sur "Maelstrom" et la première apparition de Norton Buffalo avant de rejoindre officiellement le groupe sur "Ain't That Lovin' You Baby".

Aussi bon que ses meilleurs efforts des années 60 et 70, c'est un album extrêmement varié dans lequel il expose quelques grands airs pop / rock, des instrumentaux à la guitare, et les reprises merveilleuses de chansons de Blues classiques.
La première chanson de l'album, "Nobody But You Baby" est la seule faiblesse, avec une qualité qui se rapproche beaucoup de ses deux précédents albums. "I Want To Make The World Turn Around" est magnifique, avec le saxophone de Kenny G, ainsi que des jolies parties de guitare.
Toutefois, sur la version CD (en comparaison avec le LP original), certaines parties de cette chanson ont été considérablement remixées avec l'apport nouveau d'un clavier et de guitare ajoutée, et le saxo mis en sourdine. Cela ne rend pas mal, mais pourquoi cela a-t'il été fait?
Miller sait vraiment bien jouer de la guitare quand il le veut, ce qui est évident sur les instrumentaux tels que "Slinky"ou "Maelstrom". "Slinky", en particulier, est une chanson instrumentale que ne devrait manquer aucun des amateurs de guitare.
Et la reprise de "Caress Me Baby" de Jimmy Reed par Miller est somptueuse. Un des meilleurs albums de Miller.

Avec cet album, Steve Miller se réhabilite pleinement de ses récentes erreurs passées!

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"Born 2 B Blue" est un album solo de Steve Miller paru en 1988 consistant principalement en reprises de standards du jazz réinterpretés dans un contexte plus moderne. Il représente une coupure vis à vis du travail de Miller avec the Steve Miller Band...

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L'album suivant du Steve Miller Band "Wide River" sort en 1993.
La chanson-titre sera son dernier Hit à figurerdans le Hot 100.
Ce sera le dernier album studio du Steve Miller Band avant "Bingo!" qui sortira dix-sept ans plus tard en Juin 2010.

Dans ce disque, Steve Miller retourne à la Pop Blues Rock qui a fait que sa carrière a si bien réussi et la collection de nouvelles chansons agréables qui plaira beaucoup aux fans de "The Joker", "Take the Money and Run" et "Rock n Me".
C'est un excellent album, vous savez pourquoi, parce que même si il a été enregistré en 1993, the Steve Miller Band sonne encore comme dans les années 1970.
Tout sur cet album aurait pu trouver sa place sur le "Greatest Hits 1974-1978", avec sa musique qui ressemblerait à une version Pop de l'album "Brothers And Sisters" des Allman Brothers Band.

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"The King Biscuit Flower Hour Presents The Steve Miller Band" est un double CD, paru en 2002, proposant des concerts enregistrés à Washington DC en 1973 et à New York en 1976.
Ces concerts avaient capturé Miller à un carrefour de sa carrière discographique. Les influences et le son Heavy blues abondent dans le jeu de quelques-uns des meilleurs morceaux de Miller.

Ces deux disques révèlent un Steve Miller Band plus accompli et plus brillant, et ce malgré la présentation seulement que de deux de ses sept Top 40, "Fly Like An Eagle" et "The Joker".
Deux CD enregistrés entre 1973 et 1976 mettant en vedette Steve Miller à son meilleur.

Le premier CD, en particulier nous révèle le Steve Miller Band tel qu'en lui-même et il reprend la période "The Joker", bien que la setlist éclectique s'inspire largement de trois de ses albums précédents, tandis que le disque deux couvre la période "Fly like an Eagle".
Il nous montre Miller sur sa tournée 1973 (avec le talentueux James Cotton Blues Band) aux confins du Masonic Temple à Detroit, dans le Michigan. C'était l'un des plus de 400 concerts de Miller réalisé dans un laps de temps de deux ans.
Miller commence par une avalanche de mélodies Rock accrocheuses, dont le "Space Cowboy" de 1969, "Living In the USA" de 1968 et le politiquement conscient "Jackson-Kent Blues" de 1970.
Alors que la plupart des chansons sont écrites par Miller ("Shu Ba Da Du Ma Ma Ma Ma", "Fly Like An Eagle", et "My Dark Hour"), on retrouve une série de reprises comme "Mary Lou", "Your Cash Ain't Nothin' But Trash" et même "Gangster Of Love", revendiqué par Miller comme surnom personnel.
Il s'agit d'un spectacle de Rock intense qui perd inexplicablement de sa fureur avec deux morceaux de Blues assez sobres, "Evil" et une reprise du "Blues With a Feelin" de Duke Ellington et d'un final de deux minutes introduisant curieusement le groupe, "So Long Blues" (ironiquement présentée par Miller comme "Welcome").
Seul "Lovin 'Cup" nous ramène au concert de rock avec lequel nous avions commencé.

Les moments les plus intéressants tournent sur la première version à base de guitare de "Fly Like An Eagle" que Miller possédait en 1973.
Bien que plus évoluée, la version plus basée sur le clavier proposée sur le deuxième disque est certainement plus familière. Les deux sont tout à fait agréables à écouter et même tout à fait convaincantes.
Le disque deux présente Miller en compagnie d'un groupe entièrement remanié après un hiatus de deux ans passés sur la route, pour la promotion de ce que beaucoup considèrent comme son plus bel album studio, "Fly Like An 'Eagle. Tout fan de Miller vous dira que ce fut une période de Miller à son meilleur niveau, tant dans l'écriture que la musicalité.
'King Biscuit' fait un excellent travail de remastering avec ces spectacles car leur sonorité excellente.

En comparaison, dernièrement, Steve Miller semblait s'ennuyer sur scène, alors que ce n'est certainement pas le cas ici. Il y a une véritable passion qui est traduit à travers ce show.

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En 2007 sort "The Steve Miller Band - Live from Chicago", un coffret contenant deux Dvd et un Cd.
Filmé pendant l'Eté 2007 devant une foule enthousiaste à the Ravinia Amphitheater à Chicago, le concert "Live from Chicago" en DVD est garanti pour les fans de tous âges.
C'est une nuit merveilleuse à Chicago car le groupe est en grande forme et il joue une vingtaine de ses plus grands Hits.
Dès que le concert commence jusqu'à la dernière chanson, les fans se rendent compte qu'ils vivent une nuit magique qu'ils n'oublieront pas de sitôt.

Ce concert est un spectacle absolument fantastique, filmé avec plusieurs caméras en haute définition et l'image et le son sont à la hauteur.
Le jeu vivant du groupe et la grande voix de Steve Miller sont les raisons pour lesquelles les fans viennent encore le voir jouer.
C'est un orchestre de classe qui s'arrête même pour signer quelques autographes pour les fans avant que la dernière chanson ne soit jouée.

La vidéo et les transferts audio de ce concert sont vraiment spectaculaires. L'image filmée en HD est claire et nette et les couleurs sont pour le moins nettes et éclatantes. Cet incroyable coffret de trois disques contenant l'ensemble du concert, DVD, bonus DVD et CD audio, est un must pour tous les fans de Steve Miller.

Le membre de longue date du groupe, Norton Buffalo, décédé d'un cancer intérêt des Nations Unies du Poumon le 30 Octobre 2009.

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"Bingo!", un nouvel album de reprises de blues et de R & B, est publié le 15 Juin 2010.
L'album a été enregistré au début de 2008, au même moment qu'un second disque qui sortira dix mois plus tard, au studios Skywalker appartenant au cinéaste George Lucas et il est produit par Miller et Andy Johns. Il est composé de reprises de chansons d'artistes tels que BB King, Lowell Fulson, Jimmy Reed, et Jimmie Vaughan.
Il est dédié à la mémoire de Norton Buffalo.
En 1986, Miller avait publié "Living In The 20th Century", dont une face était composée de reprises de Blues et la formule ayant relativement bien marché, il a décidé de retenter l'expérience en 2008.
Ce nouvel album était attendu depuis bien longtemps, mais il faut savoir qu'une grande partie de l'album est chanté par Sonny Charles, ce qui est quelque peu déroutant! L'ensemble de la carrière de Steve s'est faite par les Hits où sa voix était sa marque comme sur les premiers classiques que sont "Living In The USA", "Space Cowboy", "Quicksilver Girl" ou encore "The Joker".

Et tout ce qu'il a enregistré, depuis 1976, avait sa voix, alors quand vous achetez un album du Steve Miller Band, c'est ce que vous vous attendez à entendre.
Steve a obtenu la présence de la légende Sonny Charles sur son disque et cela a indéniablement exacerbé au maximum le spectacle et le son en parfaite harmonie pour le bien de l'oreille et du public. Sonny donne, en fait, une excellente texture vocale, la qualité et l'émotion qui correspondent exactement à ce que doit rassembler un album de Blues authentique
Pour la petite histoire, Norton Buffalo fournit sa dose habituelle de la plus haute qualité musicale pour notre plaisir sur ce quu sera sa dernière contribution!

C'est donc un album agréable à écouter et recommandable à tous les fans de Steve Miller.

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"Let Your Hair Down", disque enregistré en même temps que "Bingo!" sort donc dix mois plus tard, le 18 Avril 2011.
Cet album en est même en quelque sorte la suite logique.

"Snatch It Back And Hold It" est un grand morceau de Blues avec de grands vocaux et de la musique qui sonne comme un 'spectacle live". D'autres morceaux sont superbes, notamment "I Got Love If You Want It ", "Close Together" (le chant et les harmonies bluesy rappelant le son du groupe Jeff Healey Band), "No More Doggin", "Sweet Home Chicago" (avec un énorme travail du saxophone) et" Love The Life I Live" (quel guitariste).
Deux chansons sortent véritablement de l'ordinaire, à savoir "Pretty Thing" (merveilleuse mélodie) et "The Walk" (grande partie de guitare).

Le Steve Miller Band a donc bien survécu et sa musique n'a jamais été aussi épanouie!

Discographie:

Children of the Future (1968)
Sailor (1968)
Brave New World (1969)
Your Saving Grace (1969)
Number 5 (1970)
Rock Love (1971)
Recall the Beginning...A Journey from Eden (1972)
The Joker (1973)
Fly Like an Eagle (1976)
Book of Dreams (1977)
Circle of Love (1981)
Abracadabra (1982)
Steve Miller Band Live! (1983)
Italian X Rays (1984)
Living in the 20th Century (1986)
Wide River (1993)
King Biscuit Flower Hour Presents The Steve Miller Band (2002)
Steve Miller Band - Live from Chicago (DVD) (2007)
Bingo! (2010)
Let Your Hair Down (2011)

Sources: wikipedia, allmusic
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Re: THE STEVE MILLER BAND (Bio)

Messagepar alcat01 » 07 Mar 2014, 22:54

Bio mise à jour!
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