Steppenwolf est un groupe de Rock psychédélique des années 1960 et 1970, surtout connu pour leur immense succès "Born to Be Wild".
La mère de John Kay, le leader du groupe, s'enfuit de Prusse-Orientale (en République démocratique allemande à l'époque) alors qu'il n'avait qur quatre ans, un épisode qu'il racontera plus tard dans la chanson "Renegade" dans l'album "Steppenwolf Seven". Sa famille commence par s'installer tout d'abord à Hanovre, en Allemagne de l'Ouest, puis émigrera au Canada en 1958.
A l'origine, le groupe est composé de John Kay, au chant et à la guitare électrique, Jerry Edmonton, à la batterie, Michael Monarch, à la lead guitare, Goldie McJohn, aux claviers et Rushton Moreve, à la basse. En 1968, Nick St. Nicholas remplace Moreve à la basse.
Le groupe devient mondialement connu quand leur troisième simple, "Born to Be Wild" ainsi qu'une autre de leurs chansons, "The Pusher", furent utilisés dans le film Easy Rider. "Born to be Wild" est devenu, depuis, un grand classique rock de la rébellion et c'est toujours, aujourd'hui, l'hymne des Hell's Angels. D'autres succès suivirent comme "Magic Carpet Ride" tiré de l'album "Steppenwolf the Second" et "Rock Me" de l'album "At Your Birthday Party".De nombreux fans considèrent le double album "Steppenwolf Live" comme leur tout meilleur disque. Les albums les plus politiques du groupe sont "Monsteré et "For Ladies Only", véritables clichés instantanés des attitudes rock n roll de l'époque ( fin des années 1960, début des années 1970).
Le groupe se sépare, une première fois, en 1971, et John Kay entame alors une carrière solo. Steppenwolf se reforme en 1974 avec l'album "Slow Flux", puis se sépare de nouveau en 1976. John Kay reforme une nouvelle fois le groupe au début des années 1980 et part en tournée sous le nom de "John Kay And Steppenwolf". Il sort également un album solo en 2001.
Dans le monde chaotique du Rock 'N' Roll, dans lequel la durée de vie de la plupart des groupes musicaux peut être mesurée en termes de quelques années ou même parfois quelques mois, John Kay et Steppenwolf émerge comme l'un des groupes rock les plus durables et les plus respectés, offrant une musique finement chargée de Hard Rock pendant plus de trois décennies.
Vivant à Hanovre, en Allemagne de l'Ouest, John a été profondément touché par le Rock 'n' roll Americain, qu'il a entendu sur la Radio des Forces armées des États-Unis. Bien qu'il ne parlait pas Anglais à l'époque, l'énergie primaire de cette musique touche en lui quelque chose de profond, ce qui lui inculque une conduite idéale de la liberté personnelle et un intérêt de plus en plus croissant dans la culture Américaine.
Cette vision devient réalité en 1958, lorsque l'adolescent émigre avec sa mère et son beau-père à Toronto.
John Kay commence à jouer en 1964 à Toronto avec Jerry Edmonton et Goldy McJohn dans un groupe Bluesy appelé The Sparrow. En 1967, ils déménagent à San Francisco et se transforment en Steppenwolf.
En 1967, The Sparrow suit son destin et Kay revient à Los Angeles, où le producteur Gabriel Mekler maison de ABC-Dunhill Records l'encourage à former un nouveau groupe pour enregistrer pour son label.
Pour cela, le chanteur réengage deux anciens membres de The Sparrow, le batteur Jerry Edmonton et le claviériste Goldy McJohn, et recrute un guitariste prodige de 17 ans appelé Michael Monarch et le bassiste Rushton Moreve.
Le nouvel ensemble se baptise Steppenwolf, d'après le roman mystique de l'auteur Allemand Hermann Hesse, "Der Steppenwolf".
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Le premier album "Steppenwolf" de 1968 présente une approche iconoclaste du groupe, qui combine un son dur, enraciné dans le Blues.
"Steppenwolf" a été enregistré au United/Western Studio à Los Angeles. Grâce à Morgan Cavett, ils ont découvert The American Recording Studio, avec les ingénieurs Richard Podolor et Bill Cooper. Tout s'enchaine parfaitement. Avec leur producteur Gabriel Mekler, Ils ont fait quelques sessions d'enregistrement très excitantes. Ils ont enregistré sept chansons pendant la première journée et quatre autres le lendemain. La majorité des vocaux a été enregistrée le troisième jour et l'album a été mixé le quatrième.
Steppenwolf apparait bientôt comme l'un des rares groupes de la fin des années 60 à avoir du succès entre Hard Rock et Rock FM, marquant un important succès à la fois dans les Charts simple et album.
"Born to Be Wild" écrit par l'ex-membre des Sparrow Dennis Edmonton, alias 'Mars Bonfire', devient le premier grand succès de Steppenwolf, et il l'est resté par la suite, occupant une place à part.
La dynamique carrière du groupe et sa progression musicale continue avec les albums les plus vendus comme "Steppenwolf The Second" (qui a donné un Top 5 classique avec "Magic Carpet Ride"), "At Your Birthday Party" (qui a donné naissance au Top Ten hit "Rock Me"), l'ambition théorique et conceptuel de "Monster" (dont le titre du morceau politiquement de provocateur est devenu un Hit surprise), "Steppenwolf Live" (dont est tiré le simple "Hey Lawdy Mama"), "Steppenwolf 7" et "For Ladies Only".
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“The Second”, sorti en 1968, est un disque complètement expérimental. Il a été lancé quelques mois après que le premier album ait été publié. À ce moment, ils étaient tenus par contrat d'enregistrer deux albums par an.
Avec cette pression sur les épaules, avec, en plus, beaucoup de concerts à faire, des apparitions TV, le groupe a rapidement pris du retard. Il y avait un certain nombre de chansons qui n'avaient pas atterri sur le premier album, plus quelques nouvelles chansons écrite par John Kay ou co-écrite avec Gabriel Mekler. Mars Bonfire, qui avait contribué à "Born To Be Wild" pour le premier album, a apporté "Faster Than The Speed of Life", qui est chanté pae le batteur Jerry Edmonton. Depuis que Mars était dans le studio pour présenter sa nouvelle chanson, il avait déjà joué de la guitare rythmique sur "Magic Carpet Ride".
Parmi les choses qui se démarquent le plus, il y a "Don't Step On The Grass Sam" et, bien sûr, "Magic Carpet Ride" avec l'ensemble de l'expérimentation sonore avec la section instrumentale. L'enregistrement de ce projet a pris plus longtemps que le premier album. Une des raisons a été que American Recordings a amélioré ses capacités d'enregistrement, ce qui signifie simplement que Steppenwolf pouvait ajouter d'autres instruments, effets sonores, par exemple. Dans l'ensemble, il leur a fallu environ six semaines pour l'enregistrement de morceaux qui, aujourd'hui sont devenus des standards.
Dès le deuxième album, Steppenwolf est devenu plus confiant pour ne pas avoir à imiter les autres, dans et en dehors de la musique. La popularité et l'influence grandissante de Steppenwolf continue sans relâche au début des années 1970.
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Les sessions d'enregistrement pour "At Your Birthday Party" commencent à montrer la fatigue du groupe en raison de tournées incessantes. En outre, certains membres, pour la première fois, ont essayé de composer des chansons et les collaborations avec Kay ont fonctionné. Cet album comporte certains superbes morceaux de Steppenwolf comme "Happy Birthday", "Jupiter's Child" et "Rock Me". Nick St. Nicholas, qui a remplacé le bassiste original Rushton Moreve, avait une idée pour une chanson intitulée "It's Never Too Late", qui a été complètée par kay. Le producteur Gabriel Mekler a essayé d'être équitable pour tous les membres et de rester neutre afin d'améliorer chacun son propre matériel. Le fait que la chanson "Rock Me", qui avait été écrit pour la bande originale du film "Candy", avait déjà été un succès avant même qu'il ne soit inclus dans cet album a malheureusement permis de réduire l'impact de l'album, parce que les premières ventes du LP ne furent pas conformes à leurs espèrances, mais au fil des ans, il est devenu de plus en plus populaire auprès de beaucoup de fans. Le LP sort en 1969.
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Avant la création de Steppenwolf en 1967, plusieurs de ses membres ont fait partie d'un groupe rock canadien connu sous le nom de The "Sparrow". L'orchestre avait migré de Toronto à New York, puis direction Los Angeles, et enfin dans la baie de San Francisco. Parmi différents endroits, qui incluent the Avalon et Fillmore ballrooms, the Sparrow avait joué dans un club appelé the Matrix. En 1966, à l'insu du groupe, le manager du club avait enregistré deux concerts du groupe.
Ces enregistrements ont été publié par ABC Dunhill en 1969 parce que la formation était occupé à tourner et n'était donc pas prête pour le prochain album studio.
Bien que la qualité de l'enregistrement du "Early Steppenwolf" n'était pas un chef d'oeuvre, il contient néanmoins quelques bonnes reprises de blues et ce qui est vraiment un élément de choix pour les collectionneurs, une version expérimentale de vingt minutes de "The Pusher".
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Avec "Monster", publié en 1969, est venu une nouvelle bouffée d'énergie grâce à l'apport de Larry Byrom qui a remplacé Michael Monarch à la lead guitar. L'album est certainement plus fort que tout autre depuis le deuxième album. Cependant, c'était encore une course contre la montre qui a fait qu'il était nécessaire d'inscrire ce projet dans un mode tout à fait inhabituel. Chacun venait avec un morceau après l'autre alors que John Kay essayait de suivre avec ses parties vocales et ses paroles.
Comme cela a été supposé être un concept album, il a eu à écrire au sein de certaines lignes directrices afin que les textes s'inscrivent dans le concept. Lors de l'enregistrement de cet album et même de "7" qui suivra, Kay passera la plupart de son temps dans son studio, parfois jusqu'à 3 ou 4 heures du matin, en travaillant sur les mélodies et les paroles. Sur "From Here To There Eventually" et "Power Play" il a aussi joué de la guitare sur les morceaux.
La méthode était un peu inhabituelle pour l'enregistrement, mais le résultat est là!
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Après "Monster", Le Wolf avait besoin de souffler avant de rentrer à nouveau en studio. Il a donc été décidé qu'un album live "Steppenwolf Live" était exactement ce qu'il fallait. Ils ont donc enregistré l'un de leurs concerts à l'auditorium municipal de Santa Monica qui était au bénéfice du 'comité des étudiants contre la guerre au Cambodge'.
Les enregistrements de ce matériel pouvaient tenir sur un peu plus d'un album, mais pas assez pour remplir deux disques. En conséquence, le groupe enregistre d'autres chansons comme "Hey Lawdy Mama" "Corina Corina" et "Twisted" dans le studio où il essaie alors (par l'ajout d'applaudissements préenregistrés) d'intégrer ces suppléments dans les morceaux live.
Cet album, édité en 1970 a été finalement très réussi et il est toujours aussi populaire auprès de nombreux fans d'aujourd'hui .
En cours de route, différents membres vont et viennent, avec le bassiste Moreve qui part fin 1968, remplacé par l'ancien Sparrow Nick St-Nicholas, avant d'être supplanté au début 1970 par George Biondo. Le guitariste Monarch est parti en 1969, remplacé tout d'abord par Larry Byrom et ensuite par Kent Henry.
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L'album suivant, "7" sorti en 1970 a bénéficié grandement de l'apport créatif de Larry Byrom et de la contribution de George Biondo qui a remplacé Nick Saint-Nicolas à la basse. Larry et George avaient déjà travaillé ensemble dans le groupe 'T.I.M.E.' et n'étaient pas seulement et uniquement des bons musiciens, mais aussi d'excellents chanteurs.
On peut se rendre compte de leurs talents vocaux sur les chansons "Foggy Mental Breakdown", "Who Needs Ya" et "Fat Jack" sur laquelle George chante aussi bien en choeur qu'en soliste.
La collaboration avec Kay semble stimuler les paroles et les mélodies, et Kay s'est retrouvé seul à jouer de la guitare sur "40 Days and 40 Nights" et "Snowblind Friend", alors que Larry prenait de plus en plus le dessus à ce niveau. Dans l'ensemble "7" demeure l'un des meilleurs albums du Wolf.
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Sur “For Ladies Only”, la formation été rejointe par Kent Henry à la lead guitar, qui lui avait été recommandé par Richard Podolor, son producteur. Lui et les autres se sont impliqués sur cet album avec l'expérimentation du titre du disque. Pour donner sa juste mesure, la contribution du jeu de l'excellent pianiste Goldy McJohn, sur l'album en général, se révèle en particulier sur la version longue de "For Ladies Only".
Cette fois, John Kay n'a contribué qu'à une seule chanson "Shackles and Chains", ce qui a permis à certaines personnes de l'extérieur de proposer des chansons comme Mars Bonfire avec "Tenderness”, “Ride With Me” and “The Night Times For You”. Malgré de bons points, la fatigue des tournées, et d'autres facteurs, ont commencé à montrer à la fois leurs efforts en studio et une diminution au niveau énergie.
Alors que le thème et le contenu des paroles de l'album étaient en avance sur son temps dans le monde du Rock, au cours des années, le disque est devenu peu à peu plus populaire.
Toutefois, au moment de sa sortie, en 1971, Kay décide que le Wolf prenait sa retraite, afin de passer plus de temps sur sa carrière en solo.
Le quintette se dissout officiellement le jour de la Saint-Valentin 1972, une journée que le maire de LA Sam Yorty a officiellement désigné comme "Steppenwolf Day".
Alors, Kay publie deux albums solo encensés par la critique, "Forgotten Songs and Unsung Heroes" et "My Sportin' Life", qui montre qu'il a trouvé l'exploration de nouveaux territoires musicaux et lyriques, avec récompense pour résultat.
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Le groupe enregistre trois albums "Slow Flux", qui a produit le hit Top 20 "Straight Shootin 'Woman," Hour of the Wolf" et "Skullduggery" pour le label Epic, distribué par le label Mums.
Peu de temps après que l'album "My Sportin 'Life" soit fait et soit paru, le Wolf a joué ce qui devait être une tournée d'adieu en Europe. Réunis, et après quelques mois, les musiciens avaient rechargé leurs accus.
La tournée se révéla très fructueuse et jouer ensemble était tellement agréable qu'ils décidérent d'enregistrer un album. "Slow Flux" a été le premier projet à être enregistré dans le studio de John Kay, en Californie.
Bobby Cochran, (neveu de pionnier du rock Eddie Cochran) avait rejoint le Wolf à la guitare et sa haute énergie a contribué à propulser la plus grande partie de cet album. Jerry Edmonton a créé la pochette de l'album avec Tom Gundlefinger.
Le LP, sorti en 1974, entre dans le top 40 Chart et "Straight Shootin Woman" atteint le top 20 singles Chart, et donc un nouveau chapitre de Steppenwolf est né.
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À ce moment, le batteur Jerry Edmonton a repris la direction artistique et commencé à travailler avec un photographe du nom de Lori Sullivan.
Ensemble, ils ont créé la pochette de l'album "Hour Of The Wolf" paru en 1975. Enregistré au studio de Kay, le disque a été mixé par Roy Halee qui avait déjà travaillé avec "The Sparrow". Roy, qui est un ingénieur de renom, a donné un son complet et varié à l'album.
Mars Bonfire a contribué à un nouveau morceau appelé "Caroline, Are You Ready For The Outlaw World". Sur cette chanson, Tom Scott joue un brulant solo de sax par l'intermédiaire d'un leslie.
Dans l'ensemble, l'album est moins brut et bluesy, mais le Wolf montre de la bonne musique. Malheureusement, le label "Records Mums" coule juste au moment où cet album est sorti et il était donc plus ou moins ignorés par Epic, qui était le distributeur de Mums.
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L'enregistrement de l'album "Skullduggery", édité en 1976 remplit les obligations contractuelles avec Epic Records. Il a été difficile de trouver la motivation pour écrire des chansons pour cet album, et seul Bobby Cochran, l'intrépide guitariste n'a pas ressenti de baisse d'énergie.
Nul n'a travaillé plus dur que lui pour donner vie à ce disque. Son enthousiasme était particulièrement contagieuse, au point que, lorsque l'album fut fini, les résultats ont été surprenants.
Kay ensuite signe avec Mercury Records et relance avec succès sa carrière solo avec "All In Good Time" sorti en 1978.
C'est à cette époque que Kay appris que deux de ses anciens partenaires avaient créé des problèmes en tournant sous le nom de "Steppenwolf".
La notion de faux groupe jouant des concerts dans des petits clubs ternissait l'héritage qu'il avait passé près d'une décennie à construire, suscita à Kay un esprit de lutte, de motivation pour lui et le co-fondateur de Steppenwolf, Jerry Edmonton (qui avait alors pris sa retraite de la musique en faveur d'une carrière dans la photographie) à prendre des mesures pour établir légalement le nom du groupe.
En 1980, Kay lance un tout nouveau line up, actuellement connu sous le nom de John Kay And Steppenwolf, partant pratiquement de zéro pour rétablir la bonne réputation de son groupe. Le nouveau groupe a passé les années suivantes à travailler à un régime de tournée de punition, à jouer n'importe où et partout où il pouvait pour reconstruire la réputation du Steppenwolf comme un groupe de classe. En effet, la longue période de reconstruction a mis Kay et son entreprise en contact avec un large et fidèle fan de base ainsi qu'un afflux de jeunes auditeurs.
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Enregistré au Lyceum de Londres, en Angleterre au cours de leur première tournée en Europe en huit ans, avec un accueil chaleureux du public, l'album "Live In London" sort en 1981.
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Premier album studio du début des années 80, "Wolftracks", parait en 1982 en pleine période de reconstruction. En raison de la constante des tournées, l'enregistrement se fait rapidement. Enregistré à Ocean Way, un excellent studio de Los Angeles, avec un nouveau format d'enregistrement digital 'Soundstream 2-track'. Alors que le classique et le jazz avaient déjà utilisé ce système, Steppenwolf a été le premier groupe de rock à le faire. En conséquence, le groupe s'est senti un peu sous pression.
Avec Steve Palmer à la batterie, Michael Palmer à la guitare et Michael Wilk aux claviers ainsi que Welton Gite, à la basse et l'ancien Wolf George Biondo et Brett Tuggle au chant, le groupe s'est donné à fond. Le disque a été conçu par leur ami Kevin Kern.
A noter une reprise du classique d'Argent "Hold Your Head Up".
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"Paradox", publié en 1984, a été enregistré dans l'ancien American Recording Studio à Studio City, en Californie. Le groupe avait enregistré six de ses albums précédents dans ce studio, avec le producteur Richard Podolor et l'ingénieur Bill Cooper. Après l'achèvement de "Paradox", le studio a été déplacé à Woodland Hills, en Californie.
Le titre de l'album "Paradox" a été choisi du fait que la musique a été exceptionnellement varié.
En outre, sur "Watch Your Innocence", Jackie DeShannon (qui a co-écrit la musique) chante l'harmonie.
Rocket Ritchotte, à la lead guitar, a rejoint le groupe à ce moment-là, ainsi que Michael Wilk aux claviers. Après l'enregistrement de nouveaux morceaux comme demos dans le studio de Kay, à Los Angeles, ils ont été acceptés en tant que maîtres absolus de leur nouveau label et tout d'un coup, on leur offrait du temps pour terminer l'album pour sa sortie au printemps de façon à coïncider avec leur prochaine tournée. Ils durent devenir des écrivains, des arrangeurs, des producteurs et des ingénieurs.
Le mixage final a été fait en espérant de ne pas avoir à en faire encore un autre.
Alors que, avec le recul, "Rock And Roll Rebels", paru en 1987, possède un peu trop de sons techno, il marque cependant un retour à des rythmes forts, des morceaux à influence bluesy et des paroles qui reflète une grande partie de ce qui s'était passé au cours des années de reconstruction.
Dans l'ensemble "Rebels" est une étape importante pour John Kay & Steppenwolf.
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Enregistré au nouveau studio de Kay dans le Tennessee, "Rise And Shine" contient quelques-uns des meilleurs morceaux écrits par l'équipe avec Michael Wilk au claviers, Rocket Ritchotte à la guitare, et bien sûr John Kay. Deux morceaux sortent du lot "Rock and Roll War" qui est devenu la chanson favorite de nombreux anciens combattants du Vietnam, et “The Wall”, une chanson qui touche de près John et ses premières années derrière le rideau de fer.
Les deux bénéficient de la montée en puissance des lignes de guitare de Rocket et des claviers imaginatifs de Michael.
Dans l'ensemble, le disque transmet l'optimisme et l'enthousiasme ressenti à propos de leur partenariat avec leur nouveau label IRS.
Malheureusement, IRS a décidé de changer de distributeurs dans le milieu de "Rise And Shine". Naturellement, le groupe a été déçu de ces circonstances, mais cela ne change rien au fait qu'il est l'un des meilleurs disques du groupe. Celui-ci est sorti en 1990.
Depuis lors, John Kay And Steppenwolf, qui comprend maintenant des membres de longue date comme Michael Wilk aux claviers et à la basse et Ron Hurst à la batterie et un ajout relativement récent avec Danny Johnson à la guitare, a publié pas mal d'albums et entretenu une longue tournée internationale qui permet au groupe d'être sur la route pendant plusieurs mois par an.
Le groupe accueille également Wolf Fest, un festival annuel qui dure tout un week-end dans le Tennessee et qui attire les amateurs du monde entier, affectueusement surnommé le "Wolfpack".
En 1994, à la veille du 25e anniversaire de Steppenwolf, Kay est retourné dans l'ancienne Allemagne de l'Est pour une série triomphale de concerts. Steppenwolf lui avait permis de réunir lors de ce voyage des amis et des parents qu'il n'avait pas vu depuis sa petite enfance.
La même année, Kay publie son autobiographie, 'Magic Carpet Ride', qui obligatoirement concerne les hauts et les bas de son groupe et son histoire.
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Depuis plusieurs années, le groupe avait le désir d'enregistrer quelques-uns de ses meilleurs moments sur scène.
Enfin, lors de la tournée de leur 25e anniversaire, plusieurs concerts ont été enregistrés. Résultat, cet enregistrement intitulé "Live At 25" présente quelques uns des moments spéciaux qu'ils avaient vécu sur scène.
Les deux disques, édités en 1995 et les 23 titres couvrent la plupart de leurs meilleurs titres. Par contre, "Rocket Ship" et "Best of What You Got", deux nouvelles chansons ne sont disponibles que sur cet album.
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"Rock n Roll Rebels" de 1987 contient certaines des meilleures chansons du groupe depuis de nombreuses années. Cependant, il était juste censé être une démonstration d'enregistrement et, pour diverses raisons, à sa sortie, il était devenu un superbe disque. Mais Steppenwolf avait souhaité refaire un enregistrement tel qu'il aurait du être, et en 1996, ce fut chose faite. Huit des chansons de "Rebels" et deux nouveaux morceaux "Feed The Fire" et "Bad Attitude" ont été enregistrés et / ou remaniés et les résultats ont été beaucoup plus que satisfaisants.
Ce disque est un chef d'oeuvre.
En 1976, Morgan Cavett et John Kay avai réalisé ces enregistrements, qui avaient été mis à l'écart et oubliés jusqu'aux années 90, quand ils ont été redécouverts au moment du déménagement dans le nouveau studio de Kay dans le Tennessee. Certaines de ces chansons ont été ré-enregistrées à Muscle Shoals en 1978 sur l'album solo de John Kay "All In Good Time", mais avec d'autres musiciens.
Ce qui fait que "The Lost Heritage Tapes" est spécial n'est pas seulement une partie du matériel inédit mais aussi les contributions apportées par certains musiciens comme Lowell George et Bill Payne de Little Feat, Nicky Hopkins, Jim Gordon, The Tower of Power Horns ainsi que le batteur de Steppenwolf Jerry Edmonton et bien d'autres, dont plusieurs ne sont plus depuis longtemps parmi nous.
Leur mélange de différents styles combiné avec un large éventail de chansons a abouti à cet album de diverses textures musicales et de contrastes.
A conseiller aux collectionneurs, l'album enfin prêt sort en 1997.
Aujourd'hui, Steppenwolf, opèrant sans financement de maison de disque, est le modèle de réussite d'une cyber-age industrie artisanale.
Le groupe intègre un studio d'enregistrement numérique de 24 pistes chez lui, et dispose aussi d'un site Internet 'www.steppenwolf.com' qui sert de cyber-club pour les fans du monde entier. Le site fonctionne aussi comme un débouché pour la musique de Steppenwolf, permettant aux fans d'avoir un accès facile aux travaux récents du groupe, ainsi que des rééditions CD de l'ensemble du catalogue de Steppenwolf et John Kay.
Le groupe continue à générer une nouvelle musique vitale, avec un certain nombre de projets d'enregistrement en cours, y compris le récent effort solo de John Kay, "Heretics and Privateers".
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Un autre album live, "Live in Louisville" parait en 2004.
Il contient les plus grands Hits du groupe et on sent que les membres de Steppenwolf se font plaisir à jouer et rejouer ces morceaux.
A l'heure actuelle, Steppenwolf a vendu environ trente millions de disques à l'échelle mondiale.
Et, en plus, c'est le premier groupe à utiliser le terme "Heavy Metal" dans une chanson (dans "Born to Be Wild"), et son style percutant contribue à établir les fondements du Hard Rock qui fleurissent dans les années 1970 .
Discographie
Steppenwolf (1968)
Steppenwolf the Second (1968)
At Your Birthday Party (1969)
Early Steppenwolf(1969)
Monster (1969)
Steppenwolf Live (1970)
Steppenwolf 7 (1970)
For Ladies Only (1971)
16 Greatest Hits (1973) Compilation
Slow Flux (1974)
Hour of the Wolf (1975)
Skullduggery (1976)
Live In London (1981)
Wolftracks (1982)
Paradox (1984)
Rock&Roll Rebels (1987)
Rise And Shine (1990)
Live At 25 (1995)
Feed The Fire (1996)
The Lost Heritage Tapes (1997)
sources: wikipedia, steppenwolf.com
