composition du groupe
Terry Wilson-Slesser (chant)
Geoff Whitehorn (guitare)
Terry Wilson (basse)
John "Rabbit" Bundrick (claviers)
Tony Braunagel (batterie)
Crawler a été un groupe créé sur les cendres de Back Street Crawler, à la suite de la mort du guitariste, Paul Kossoff.
Après cette mort tragique, le patron d'Atlantic Records Ahmet Ertegun a suggéré aux membres du groupe restants de continuer avec un célèbre guitariste, Mick Taylor (ex-Rolling Stone) ... ou alors il les laisserait tomber.
Ils ont recruté l'ancien guitariste de If, Geoff Whitehorn pour combler le poste laissé vacant par Koss, mais l'orchestre a alors été abandonné par Atlantic Records en raison de la relative obscurité de Whitehorn d'alors ajouté au fait que c'était Kossoff plutôt que le groupe qui les intéressait.
En outre, Geoff apparaît également sur le dernier album de Back Street Crawler, appelé "Second street", à la fin de certaines parties que Paul Kossoff ne pouvait plus faire en raison de sa triste disparition.
Terry Wilson-Slesser a dit de Geoff, "Nous n'avions pas vu qui que ce soit qui nous ait réellement frappé ou que nous pourrions engager avant que Geoff n'arrive en personne. Le mec avait fait plus des tournées aux États Unis que moi. Il n'avait, par contre pas tourné en Angleterre jusqu'à ce qu'il se soit joint à Crawler! Il était venu à l'audition portant ces vieux jeans bleus tout rapiécés. Il est probablement un des musiciens les plus professionnels avec qui je n'ai jamais travaillé, et il est tellement créatif. "
Encouragé par la qualité que cet excellent groupe de musiciens pourrait produire, ils ont raccourci leur nom en Crawler et produit deux albums de blues rock pour Epic Records aux États-Unis, à la fin des années 70, qui ont été ignorés au milieu de l'explosion punk rock (bien que le morceau tiré du premier album, "Stone Cold Sober" sorte de l'orginaire).
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Leur premier album,Crawler a bien marché aux États-Unis, grâce aux radios FM. Geoff Whitehorn n'a pourtant contribué qu'à un seul titre de l'album, "One Too Many Lovers".
Cet album a été réalisé avec l'aide de Chris Wood (de traffic) à la flûte, et Stevie Lange au chant.
Même s'il est bien écrit, superbement enregistré, et a reçu de bonnes critiques, cet album a dû lutté contre la nouvelle vague du disco, et du punk rock.
Le groupe a participé avec Boxer et Moon avec succès dans une tournée commune de ces trois groupes. Leur son scènique a été dominé par Whitehorn à la guitare et les claviers tourbillonnants de John Rabbit Bundrick.
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Le groupe s'est concentré sur le marché américain et en travaillant avec le producteur Gary Lyons, ils ont sorti un deuxième LP, "Snake, Rattle & Roll" en 1978, un album un peu plus commercial ciblant principalement le marché Américain. L'album a reçu une bonne presse, mais ses ventes furent limitées.
Les contributions de Geoff Whitehorn au deuxième album ont été "How Will You Break My Heart" et "Where Is The Money?": Cœur brisé et argent, ou son absence, se sont trouvés dans de nombreux thèmes de chansons de Crawler, qui étaient pour la plupart écrits par Rabbit (et le reste par Terry Wilson).
Ces deux albums studio du groupe contiennent sans doute les meilleurs moments enregistrés par Geoff, et ils sont un must pour tout fan de Whitehorn.
Crawler réalisa une série exhaustive de concerts en public en première partie de groupes comme Robin Trower, Cheap Trick, et Foreigner et une tournée de 54 dates dans tous les États-Unis pour Kansas.
Après leur deuxième album, Crawler se sépara en 1978. Malheureusement, ce fut la fin d'un grand groupe, et Whitehorn reprit son travail de session.
À la fin d'une tournée aux États Unis en Décembre 1978, le claviériste John "Rabbit" rejoignit The Who et Terry Wilson-Slesser rejoignit Charlie et prêta sa voix sur l'album "Pyromania" de Def Leppard.
En 1984, Wilson-Slesser chanta sur scène pour Michael Schenker Group, lors d'une tournée Européenne suivie d'une tournée Japonaise.
Geoff Whitehorn a depuis joué avec Maggie Bell, Elkie Brooks, Bad Company, Roger Waters et publié plusieurs albums solo dont les deux principaux sont "Geoff Who?" et "Big in Gravesend".
Dans les années 90, le guitariste fit équipe avec l'ancien chanteur de Free et de Bad Company, Paul Rodgers et il est maintenant le guitariste de Procol Harum.
Le bassiste Terry Wilson a depuis travaillé avec Steve Bruton Band et fait des sessions sur "Darling Cruel" de l'album "Passion Crimes" de 1993.
Tony Braunagel partit travailler avec Bette Midler, Taj Mahal, Andy Fraser, Buddy Guy, B.B. King, John Martyn, John Mayall, Ian McNabb, Keb 'Mo', Maria Muldaur, Bonnie Raitt, et j'en passe.
Heureusement pour ses fans, Crawler avait mis de côté un lot de demos et une richesse de morceaux en public.
Angel Air, a déterré une bonne partie de ce trésor caché.
Un certain nombre d'albums live, y compris, "Snakebite" (2001) et "Pastime Dreamer" (2003), enregistrés au cours de tournées en 1977 et 1978 sont sortis de la collection privée d'enregistrements de John "Rabbit".
Compte tenu de la brièveté effective de Crawler en raison d'un certain manque d'intérêt du public et d'une évolution du paysage musical, il est étonnant de constater à quel point leur musique reste durable.
Le premier disque d'Angel Air est un album de démos enregistrées entre 1975 et 1978. Cette collection de chansons, encore largement inachevées contenant une nuance de blues rock, met en lumière la grandeur du groupe qui n'a pas été en mesure de réaliser pleinement sin potentiel au cours de son temps.
"Demo Anthology" nous donne plus de chansons inachevées et nous montre un aperçu du processus de l'élaboration employé par le groupe.
18 chansons présentes sur ce disque, déposée dans l'année où la démo de la chanson a été enregistrée.
Avec ce disque, on nous offre une vue rare dans l'extraordinaire production de Crawler que le groupe prépara en répétition pour leur première enregistrements pour Epic, puis leur deuxième, "Snake, Rattle & Roll" peu de temps après.
Bonnes sélections notamment pour les demos "Sail On" et "First Class Operator", qui ont finalement été terminé et qui se trouvent sur leur deuxième album.
Il existe d'autres chansons qui ont été de simples demos pour les sessions de "Snake", mais qui ne sont pas pour autant sur le produit final.
L'importance de ce disque est qu'il nous donne des chansons qui ne seront pour la plupart nulle part ailleurs. C'est comme avoir un autre album de Crawler. Le matériel n'est pas raffiné, brut de décoffrage, comme on dit, mais si vous êtes un fan, vous ne pourrez qu'aimer.
L'écoute du début des années 75 -76 est du pur Crawler. Ces chansons étaient assez bonnes pour être éditées et c'est la raison pour laquelle Angel Air, en liaison avec Crawler, notamment John "Rabbit" Bundrick (les demos sont tirées de ses archives personnelles), l'a fait. C'est du rock!
Avec deux disques officiels de Crawler seulement sortis sur Epic Records, il est apréciable de pouvoir écouter ce genre de disque.
Chaque chanson est de bonne facture.
En outre, Angel Air a publié un live, enregistré à l'Agora Club de Cleveland, en Ohio en 1978. Le spectacle, tel que représenté sur le CD, dure un peu plus d'une heure. Il en ressort une exhibition du groupe qui joue dans un esprit très bluesy. Le show est bon! Les instruments s'entendent clairement, par contre, les voix sont un peu enterrées. Mais pour les nombreux passionnés de Crawler, ce n'est pas un problème.
La voix de Wilson-Slesser est à la hauteur.
Avec l'ardente guitare et les riffs de Geoff Whitehorn, la présence des claviers énergiques de Bundrick, les tambours de Braunagel et la basse de Wilson pour créer une des meilleurs rythmique de blues-rock que n'a jamais vu le jour, le succès na pas été à la hauteur...
Cet album présente les chansons de Crawler tirées du premier LP, "Crawler" (avec presque tout l'album représenté sauf "Sold on Down the Line" et "One Too Many Lovers") et aucun morceau de "Snake Rattle et Roll".
Le groupe méritait largement un disque live documenté et c'est celui-ci. Il n'est pas exemplaire, mais ça marche.
Si vous ne deviez avoir qu'un seul de ces deux disques, le choix de "Demo Anthology" s'impose. Le contenu est très efficace et se prend vraiment comme un autre disque de Crawler, quelque chose que la plupart des fans ont toujours souhaité.
Toutefois, "Live at Agora" est toujours un bon choix pour pouvoir écouter Crawler dans leur environnement naturel. C'est juste une honte que "Stone Cold Sober" n'ait pas obtenu le traitement de plus de dix minutes que "Blue Soul" a reçu.
Globalement, les deux albums se doivent d'être inclus dans toute collection par les fans de Crawler, car Crawler rockaient vraiment comme c'est pas permis!.
"Pastime Dreamer" a été édité en 1997 sur Red Steel, un album live qui dure 72 minute enregistré à la fin des années 1970.
Fait intéressant, les deux albums originaux du groupe totalisent environ 76 minutes de musique, qui s'intégreraient très facilement sur un seul CD si quelqu'un pensait à en faire une édition...
Discographie:
1977 - Crawler (Epic)
1978 - Snake, Rattle & Roll (Epic)
1997 - Pastime Dreamer (Live) (Red Steel; re-released 2003. Recorded 1977)
2001 - Snake Bite (Live) (Pilot; recorded 1978)
2002 - Crawler Live - Agora Club Ohio 1978 (Angel Air)[3]
Sources: Matt Rowe - analyste, sakalli.blog, w.angelair.force9
