BADFINGER (Bio)

Venez lire ou déposer ici vos biographies de musiciens ou de groupes, vos chroniques d'albums autres que l'album de la semaine.

BADFINGER (Bio)

Messagepar alcat01 » 06 Fév 2013, 19:23

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En 1962, le groupe d'origine s'appelle 'The Panthers' et il comprend un jeune guitariste chanteur appelé Pete Ham, (né le 27 avril 1947 à Swansea, au Pays de Galles), avec le bassiste Ron Griffiths, le batteur Roy Anderson, et le guitariste David "Dai" Jenkins.

Après quelques changements, ils se font connaitre en 1964, à Swansea, ville portuaire et industrielle du Sud du Pays de Galles, sous le nom de The Iveys, d'après le nom d'une rue (Ivey Place à Swansea, au Pays de Galles).

En Mars 1965, Mike Gibbins (né Michael George Gibbins le 19 mars 1949 à Swansea, au Pays de Galles), devient leur nouveau batteur et, de pubs en concours, the Iveys affinent leur cohérence et leurs prestations musicales.

A cette époque, ce groupe commence à posséder une certaine renommée en dehors de Swansea en donnant des concerts à Dublin, à Liverpool ou même à Londres.
Ils y côtoient toute une génération de jeunes artistes sur le chemin de la réussite comme The Moody blues, The Who, The Hollies, The Yarbirds, et tant d'autres...

En Juin 1966, le groupe se fait manager par Bill Collins qui loue une maison au 7, Park Avenue, Golders Green, à Londres, et il emménage avec un autre groupe Anglais appelé The Mojos.
The Iveys jouent brièvement en tant que groupe d'accompagnement de David Garrick ("Dear Mrs. Applebee"), mais ils se font surtout connaitre sous leur propre nom à travers tout le Royaume-Uni.

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En 1967, David Jenkins doit quitter le groupe en raison d'un manque de sérieux et il est remplacé par le guitariste rythmique Tom Evans (né Thomas Evans le 5 juin 1947 à Liverpool), de Them Calderstones.

Ron Griffiths (né Ronald Llewellyn Griffiths le 2 octobre 1946) est encore à la basse, mais le quatuor qui deviendra Badfinger est déjà presque en place.
La rencontre avec Bill Collins, leur manager, s'avère essentielle dans la mesure où ce dernier va inciter chaque membre du groupe à s'investir entièrement dans la composition et l'écriture de leurs propres chansons.
Ray Davies de The Kinks les auditionne pour les produire pour l'enregistrement de trois de leurs chansons dans un studio de démonstration à Londres.

Toutefois, il faudra que Mal Evans, de longue date "Roadie" pour les Beatles et employé chez Apple, prenne fait et cause en leur faveur pour qu'ils soient finalement les premiers artistes signés par Apple Records, le 23 Juillet 1968.

Dés lors, les choses évoluent favorablement pour les quatre compères musiciens, dont certaines demos sont présentées à Paul McCartney, George Harrisson et John Lennon.
Au même titre que les frères Davies, les Beatles sont particulièrement impressionnés par le potentiel énorme des "Iveys" qui sont engagés par Apple Records, le label des "Fab Four", en 1969.

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Ainsi, si Paul McCartney avoue une faiblesse particulière pour la chanson de Pete Ham "They knocking down our home", si John Lennon, bien que d'avantage porté sur la musique d'avant-garde, reconnait les qualités de la formation, Georges Harrisson est le plus confiant quant au potentiel du groupe.
Quelques singles sont réalisés, ainsi qu'un premier album intitulé "Maybe tomorrow", sorti fin 1968, mais tous ces disques ne se vendent pas suffisamment pour que the Iveys ne prennent véritablement leur envol.

Grâce à son succès relatif avec "Maybe Tomorrow" en Europe et au Japon, le single suivant, "Dear Angie" (une chanson de Griffiths), est publié en Juillet 1969, mais uniquement sur ces marchés.
L'album "Maybe Tomorrow" est édité seulement en Italie, en Allemagne et au Japon en 1969.

John Lennon voulait les rebaptiser "The Prix" tandis que Paul McCartney préfèrait "Home".
Sous l'impulsion de McCartney, qui les invite à abandonner leur nom pour celui de Badfinger (suggéré par Neil Aspinall, en référence à "Bad Finger Boogie", un titre de travail de la chanson "With A Little Help From My Friends"), le nouveau groupe est alors composé de trois membres (Ron Griffiths, marrié, quitte ses camarades), jusqu'à l'arrivée de Joey Molland (né Joseph Charles Molland le 21 juin 1947 à Liverpool) engagé comme chanteur et guitariste.
C'est le seul membre encore vivant en 2007, et il vit actuellement dans le Minnesota.

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Quelques semaines plus tard, Badfinger entame l'enregistrement de la bande originale du film "Magic Christian", dans lequel joue Ringo Starr.
"Come and Get It" est une chanson qu'avait écrit Paul McCartney pour la bande sonore du film "The Magic Christian".
Ce disque est enregistré le 5 décembre 1969.

Emmenée par "Come and get it" qui devient numero 1 des ventes en Grande-Bretagne, "Magic Christian Music" qui contient aussi quelques anciens morceaux de the Iveys et quelques excellentes nouveautés comme "Crimson Ship" et surtout "Carry On Til Tomorrow" se vend bien.
Tandis que Joey Molland prend pzu à peu ses marques à la guitare, Tommy Evans passe à la basse, et Badfinger prend de l'envergure.
Badfinger devient dès lors l'un des premiers représentants du genre Power Pop.

Le groupe participe ensuite à l'enregistrement de "All Things Must Pass", le premier album (triple) post-Beatles de George Harrison et la formation est invitée au Concert pour le Bengla-Desh.
Ils participent aussi à certaines sessions d'"Imagine" de John Lennon.

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Dans la foulée, Badfinger enregistre un nouvel album: "No dice", qui comprend notamment "No matter what" et "Without you".
En Novembre 1970, l'album atteint la 28ème place dans les Charts Américains, tandis que le single "No matter what" se classe parmis les dix meilleurs ventes du moment aux Etats-unis et au Royaume uni.

En 1971, Harry Nilsson reprend même "Without you" et il en fait un numéro 1international.

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En 1971, Badfinger commence l'enregistrement de "Staight up", qui va devenir l'album référence du groupe.
Produit en partie par Georges Harrisson, qui jouera sur scène "Here comes the sun" avec Pete Ham lors du concert de charité pour le Bangladesh, il contient une série de chansons qui vont trouver une bonne place dans les charts: "Baby blue" et "Day after day".
L'album est de toute façon une réussite complète puisqu'il contient aussi des excellents morceaux comme "Name of the game", "Sweet tuesday morning" ou "Sometimes".
Badfinger est alors véritablement à son apogée.

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Pourtant, après avoir laissé un dernier album, "Ass", qui comprend notamment "Apple of my eye", d'autres superbes ballades ainsi que des morceaux très violents, Badfinger, en quittant Apple Corps pour la Warner, entre dans un période de turbulences qui va lui être fatale.

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En effet, le groupe, mal conseillé, mal produit et escroqué par un entourage plus que malsain, entame mal sa carrière sous son nouveau label, en réalisant l'album "Badfinger", qui bien que contenant quelques bons morceaux (dont le superbe "Lonely you") est un échec commercial total...

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Le disque suivant, "Wish you were here", réalisé en 1974 au Colorado, est accueilli par des critiques enthousiastes qui le compare même au "Sergeant pepper" des Beatles se vend très honorablement.
L'album est réellement somptueux dans son ensemble, tous les morceaux s'enchaînent harmonieusement, et sont habillés de superbes arrangements de cordes et de cuivres...
En dépit d'un management déplorable, le disque se vend convenablement, mais les problèmes juridiques mettent un terme au groupe, malgré l'enregistrement d'un autre album intitulé "Head first", qui ne sera jamais réalisé... pour cause de poursuites juridiques lançées par Warner Bros contre Badfinger Enterprises, Inc. (la société de management du groupe).

En proie à une grosse dépression, Pete Ham se suicide en se pendant en Mai 1975.

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Après de nombreuses tentatives pour perpétuer Badfinger avec des bons disques comme "Airwaves" et "Say no more", Tom Evans se suicide à son tour de la même manière le 19 Avril 1983.

En 1986, Molland et Gibbins reforment Badfinger, jusqu'à la séparation définitive en 1990.

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Aujourd'hui, il existe un réel regain d'intérêt pour Badfinger, ce qui a ainsi permis de commercialiser "Badfinger in concert", enregistrement BBC de 1972 et 1973 et surtout le fameux album inédit "Head first" en 2000.

Mike Gibbins meurt dans son sommeil le 4 octobre 2005, d'une cause inconnue.
Joey Molland est donc le seul survivant de ce groupe maudit en 2007. Il vit actuellement dans le Minnesota.

En juin 2006, à Swansea, une convention a réuni Jackson, Griffiths, et différents membres des familles de Ham, Evans et Gibbins.

Discographie

Magic Christian Music (1970)
No Dice (1970)
Straight Up (1971)
Ass (1973)
Badfinger (1974)
Wish You Were Here (1974)
Airwaves (1979)
Say No More (1981)
Day after day - Live 1974 (1990)
Live at the BBC - Live 1973-1974 (1997)
Head First 1974 (2000)

sources: wikipedia, ch.detry
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Re: BADFINGER (Bio)

Messagepar alcat01 » 12 Mar 2014, 19:51

mise à jour effectuée!
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Re: BADFINGER (Bio)

Messagepar Algernon » 23 Aoû 2017, 12:17

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La vidéo est postée depuis 10 ans, mais les chiffres doivent certainement être dus à l'effet Breaking Bad. 'Baby Blue' est un très bon morceau, mais voilà.
Badfinger had four consecutive worldwide hits from 1970 to 1972: "Come and Get It" (written and produced by Paul McCartney), "No Matter What", "Day After Day" (produced by George Harrison),[1] and "Baby Blue". In 2013, "Baby Blue" made a resurgence onto the Billboard Hot Rock Songs chart at number 14 after it was featured in the series finale of the television show Breaking Bad.[2]


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