GUN / THREE MAN ARMY / BAKER GURVITZ ARMY (Bio)

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GUN / THREE MAN ARMY / BAKER GURVITZ ARMY (Bio)

Messagepar alcat01 » 06 Fév 2013, 19:35

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The Gun (ou plus exactement simplement Gun) fut un 'guitar trio' Britannique de Rock de la fin des années 1960, qui a obtenu un Hit single dans le Top Ten Britannique "Race With The Devil" et qui a enregistré deux albums avant de se séparer. À l'époque de Cream, entre la mi '66 jusqu'à la fin 68, de Blue Cheer et de The Jimi Hendrix Experience, le power trio est devenu un format établi, et ce groupe du Buckinghamshire, deux frères et un ami, a mené le Hard Rock, les sons pyrotechniques de guitare au sommet des Charts Britanniques avec ce single.

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Deux de ses fondateurs, les frères Adrian et Paul Gurvitz ont, plus tard, prit le nom de Three Man Army, puis, après avoir rejoint Ginger Baker, Baker Gurvitz Army.

Gun est, à proprement parler, un groupe des annérs 60, mais leur Hard Rock sophistiqué et puissant a sans doute son principal attrait chez les amateurs classiques de Rock des années 70, même si la musique de Gun possède naturellement plusieurs influences ancrées dans les 60's.

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A l'origine, il y a un premier groupe appelé The Londoners, formé en 1963 par le guitariste chanteur Paul Gurvitz avec un certain Brian Parrish, qui formera plus tard Badger. Ce groupe devient The Knack en 1965.

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Jusqu'alors connu sous le nom de The Knack, Gun a été renommé ainsi en 1967, formé par le guitariste chanteur Paul Gurtis (né Paul Anthony Gurvitz le 6 Juillet 1944, à High Wycombe, dans le Buckinghamshire, il reprendra son véritable nom au début des années 1970).

Le père des frères Curtis, Sam, fut un roadie pour les Shadows avant de le devenir pour les Kinks, et The Knack avait enregistré quelques singles (deux produits par Tony Meehan de the Shadows) pour Pye et Decca.
Il y eut des changements de line up et finalement Adrian Curtis (guitare) avait rejoint son frère Paul (qui était alors passé à la basse et au chant) et le batteur Louis Farrell.

The Knack avait dû changer de nom avec le développement d'un style plus psychédélique pendant la période Printemps / Eté 1966, jouant finalement des concerts à l'UFO Club avec des groupes comme Pink Floyd, Arthur Brown, et Tomorrow. Des sessions d'enregistrement aux Olympic Studios produisirent un single inédit intitulé "Lights On The Wall".

En Novembre 1967, ils enregistrent pour le programme de la BBC radio 'Top Gear, alternative music' et ils jouent deux fois à la radio.
Le groupe était alors un power trio composé du bassiste Paul Curtis, de son jeune frère Adrian Curtis (né Adrian Gurvitz le 26 Juin 1949, à Stoke Newington, North London), le guitariste chanteur, et du batteur Louie Farrell (né Brian John Farrell, 8 Décembre 1947, à Goodmayes, dans l'Essex) qui avait rejoint The Knack à la mi-1966.

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Après avoir signé avec CBS Records au début de 1968, le groupe obtient un super Hit avec le morceau d'ouverture de leur premier album "Gun", sorti en 1968, "Race With The Devil".
D'entrée, on est surpris par une approche sonique assez moderne et de très bonne qualité. Bien que encore très jeune, Adrian Curtis (auparavant chez Screamin' Lord Sutch) maîtrise parfaitement sa guitare, avec un jeu d'une fluidité exemplaire, où l'on sent parfois l'influence d'Hendrix sur certains soli, mais aussi de la musique classique, voir hispanique. Un son de LesPaul qui déborde de Fuzz massive et incandescente relativement grave, chaleureux. Une basse vrombissante et alerte et une batterie parfaitement collée à la mesure, évitant tout débordements inutiles.

Toutes les chansons de ce premier album révèlent de grandioses arrangements orchestraux qui donnent au groupe un son impressionnant et exceptionnellement énorme pour n'être qu'un trio de Hard Rock. L'album sonne souvent plus comme une production à gros budget style Bob Ezrin à partir de 1975 que quelque chose enregistré en 1968, et ce n'est pas un mince exploit pour un album enregistré entièrement en mono!
L'album s'ouvre avec le Hit du groupe "Race With the Devil" et ce morceau devient, en quelque sorte, sa signature musicale. C'est un boogie assez simple et basique, mais agrémenté de cuivres de fanfares, de rires hystériques maléfiques, avec un riff de guitare tranchant d'Adrian Curtis.
"The Sad Saga of the Boy and the Bee" montre que le groupe est des plus créatifs, tant dans la composition des chansons que les arrangements.
"Rupert's Travels" est un instrumental de haute énergie où l'utilisation des cordes et des cuivres atteint de nouveaux sommets, et le jeu d'Adrian Curtis à la guitare acoustique style flamenco est également démontré.
"Yellow Cab Man" nous dévoile un rythme rapide et saccadé emmené par la batterie qui était tout à fait inhabituel pour l'époque, et il a un pont mélodique instrumental absolument magnifique qui conduit au chorus.
"It Won't Be Long (Heartbeat)" sonne surtout comme une version plus Heavy du début de Chicago, et "Sunshine" est une chanson Pop puissante et énergique.
Le moment le plus grandiose de l'album est la ballade "Rat Race" qui est bourré de chœurs, de cordes et de harpes tourbillonnantes.
Le contraste ne peut être plus grand avec le dernier titre "Take Off" qui dure près de onze minutes et qui est le morceau le plus Hard et le plus intense moment de l'album, mais même celui-ci se termine par quelques cordes d'influence classique.

"Gun" est tout simplement un des meilleurs albums de Rock des années 60. La couverture est presque historique aussi, puisque c'est la première à être conçu par Roger Dean.

Paru en single en Octobre 1968, "Race With the Devil" atteint le top Ten au Royaume Uni et le numéro 35 dans les Charts Australiens (Go-Set) en Mars 1969. Jimi Hendrix utilise le riff de la chanson pendant sa chanson "Machine Gun" au Isle of Wight Festival en 1970.

"Race With The Devil" a été repris par beaucoup de groupe, dont Judas Priest (sur la version CD remasterisé de "Sin After Sin"), Black Oak Arkansas, sur leur album "Race With The Devil", Girlschool, sur leur album "Demolition" et Church of Misery, sur leur album de rupture, "Acrimony".

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Leur deuxième album, "Gunsight", publié en 1969, inclut des titres comme "Long Haired Wildman" et "Drown Yourself In The River".
Les arrangements orchestraux desdébuts du groupe étant partis, "Gunsight" possède un son plus basique et moins complexe.

Le morceau d'ouverture du disque, "Head in the Clouds" est probablement la meilleure chanson, n'étant qu'un Hard Rock simple et direct, mais avec une bonne mélodie et du punch.
Le Blues partiellement acoustique de "Drown Yourself in the River" est moins intéressant, même quand il cède la place à un Rock beaucoup plus électrique au milieu.
Les cordes sur la ballade "Angeline" sont les seuls vestiges des arrengements d'orchestre de leur début.
Le plus dur, le plus agressif et le plus bruyant des morceaux que le groupe ait enregistre s'appelle "Dreams and Screams" où Farrell frappe sa batterie comme si c'était la dernière chose qu'il ferai jamais dans sa vie.
"Situation Vacant" révèle un riff assez intéressant que Hawkwind plus tard empruntera sur "Sea of Holes" de leur chef-d'oeuvre "Warrior on the Edge of Time".
"Hobo" est une joli petit chanson Pop avec des légères influences Country et Blues.
Le trio a également pénètré dans le territoire du pur Folk acoustique avec "Oh Lady You" qui est prise en sandwich entre les deux parties de l'instrumental "Lady Link" où Adrian Curtis offre encore une fois un jeu de pur style flamenco.
Le dernier morceau "Long Hair Wild Man" est essentiellement un Hard Rock avec une mélodie Pop et il montre que le groupe commançait peut-être à être parfois un peu daté et qu'il stagnait, surtout quand Led Zeppelin sortit ses deux premiers albums la même année.

Pourtant, Gun a été beaucoup plus intéressant et plus sophistiqué que la plupart des nombreux autres Power trios de la fin des années 60.
"Gunsight" n'est pas un mauvais album en lui-même mais il vaut mieux commencer par le début.
D'autres singles tels que "Drives You Mad" sont sortis, sans aucun succès.

FIN DE LA PREMIERE PERIODE...

Une fois Gun séparé, Adrian Gurvitz déménagea aux États-Unis quand il fut appelé par Buddy Miles.
Paul Gurvitz a, quant à lui, créé avec Mike Kelly à la batterie et un ami de longue date, Brian Morris, qui avait changé son nom à Brian Parrish, à la guitare et au chant, un groupe appelé "Parrish & Gurvitz".
Cela a donné lieu à deux albums, dont seulement "Parrish & Gurvitz" fut publié en 1971.

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Mais, le second n'est pas mal non plus!

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Ils enregistrèrent l'album "Parrish & Gurvitz" et tournèrent à l'appui de celui-ci à travers les États-Unis.

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Après le retour d'Adrian, les frères Gurvitz ne tardent pas à se réunir de nouveau pour à réincarner leur alliance, toujours sous le signe de l’arme à feu en fondant un nouveau groupe de Heavy Rock nommé Three Man Army.

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Initialement paru sur Pegasus Records en 1971, le premier album du groupe, "A Third of a Lifetime", est visuellement représenté sur la pochette par une arme à feu musicale délicatement manipulée par trois mains.

Les frères Gurvitz avaient une prédilection pour travailler avec des batteurs de classe, et cet album ne déroge pas à la règle; il met en vedette, en alternance en célèbre guest star, Buddy Miles, ancien membre de Band Of Gypsys et de Buddy Miles Express, ou Mike Kelly, ancien Spooky Tooth...

La plupart des chansons furent répétées en studio avant d'être enregistrées. Ils façonnent alors un Hard Rock de haut calibre des plus dramatiques.
Mais il y a certains instrumentaux, acoustiques, et mélangés aussi avec orchestre, plus un peu d'éléments psychédéliques qui rendent cela plus intéressant. Le chant d'Adrian est agréable. Son jeu de guitare et son songwriting sont aussi de bonne qualité.
Si les frères témoignent d'un talent certain pour la lourdeur, les riffs et le groove, ils ne sauraient renier des penchants plus doux et parfois quelque peu mielleux.
Du coté des titres plus musclés, la qualité est plus inconstante et donc, à l'image de la carrière des Gurvitz.

D’entrée de jeu "Butter Queen" démontre ce que sont capables de faire trois musiciens dans un véritable Power trio.
Buddy Miles à la batterie est tout simplement phénomènal...
"Daze" est un joli petit Hard Rock mélodique midtempo avec toujours cette guitare omniprésente.
L'irrésistible Rock quelque peu country "Another Day" avec un riff et un groove d"enfer demeure la prestation la plus efficace de l'album.
"A Third Of A Lifetime" est une très belle ballade instrumentale avec guitare sèche de style flamenco et violons; la virtuosité et la beauté de cette composition sont inimaginables.
C'est une très belle ballade orchestrale illuminée par les arrangements quasi divins de Paul Gurvitz. Sa beauté classieuse n'a d'égale que son équivalent de beauté triste...
Avec l'instrumental "Nice One", l'auditeur est littéralement scotché: La 6 cordes est triturée, torturée dans tous les sens du terme! Tous les effets y passent et au bout de 2mns20, la basse jouée par Buddy Miles, donne un nouveau départ et c'est reparti!
"Three Man Army" est un morceau du pur style Three Man Army avec la guitare toutes voiles dehors.
"Agent Man" est un peu Rock Psyché, ce qui fait penser au Jeff Beck Group, première mouture...
"See What I Took" est un Hard Rock stomper de premier ordre...
L'instrumental un peu bluesy "Midnight" où Buddy Miles joue de l'orgue est absolument renversant. Cette Wah wah, avec cet écho, ces claviers, cette basse, et le jeu du batteur, quel classe!
Le superbe et poignant "Together" est un final admirable pour clôturer cet album.
C'est une magnifique promenade acoustique rythmée par une ligne de basse poignante, dont la montée en puissante et le solo dans un style "Stairway To Heaven" fournissent l'un de plus délicieux passages musicaux du disque.

Cet album est fait pour être écouté fort, très fort même, alors ne boudez pas votre plaisir.
Il est malgré tout bien sympathique, très attachant et ne saurait être négligé par l'amateur d'un Hard Rock éclectique et ambitieux.

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Les frères Gurvitz finissent par recruter le batteur de session Tony Newman pour l'enregistrement de l'album "Three Man Army" ("Mahesha"), en 1973.
Auparavant, Celui-ci était déja une vieille connaissance du 'Rock Circus' et il avait recueilli expérience et réputation sur la scène Rock avec Sounds Incorporated, Jeff Beck Group(Beck ola), David Bowie (Diamond Dogs, David Live), Boxer, etc..., et il avait même aussi été membre du groupe May Blitz (The 2nd of May).

Newman les rejoint donc pour les deux albums suivants du groupe, et un quatrième album avait été prévu, mais il n'a jamais vu le jour.
Avec ce grand batteur, ils avaient bien choisi, car c'était un session man très recherché que l'on pouvait entendre sur de nombreux Hits singles à l'époque.

Newman devenant membre permanent du groupe, cela permet enfin au groupe de jouer en live et, bien sûr, de promouvoir "Mahesha" aux États-Unis.
"...La première tournée que nous avons faite était avec the Doobie Brothers et le second était avec the Beach Boys. Pas nécessairement des groupes avec lesquels nous avions beaucoup en commun...", se souvient Paul. "...Cependant, Warner Bros a pensé que ce serait une bonne chose...".

Le nouveau trio se recentre sur un Hard Rock franc et direct, globalement efficace, parfois original et moyennement inspiré.
Le groupe sonne alors plus brutal et plus bluesy que sur leur premier album qui avait suscité des comparaisons fréquentes avec Cream et Grand Funk Railroad.
Les douceurs orchestrales disparaissent et semblent laisser la place à une sorte de relâchement claptonien traduisant une difficulté persistante à s’affranchir de l’influence de Cream.
Le centre d'intérêt est toujours Adrian, véritable maestro de la guitare dont les solos Hard complexes ont beaucoup gagné en notoriété depuis ses jours avec Gun, aidé et encouragé par une section rythmique lourde et précise.

Il n'y a pas de déchet, toutes les chansons sont bonnes et la production est d'excellente qualité.
Curieusement, les chansons sont créditées à Adrian Curtis (Il n'utilisera son nom de Gurvitz que peu de temps après cette parution).

Pour ouvrir l'album, le groupe (ou plutôt Adrian seul) reprend le classique juif "My Yiddishe Mamma" de Jack Yellen, avec une guitare électrique en solitaire.
Suit "Hold On" qui est un bon vieux Hard groovy à souhait et entrainant à la Gun sorti de derrière les fagots.
"Come Down To Earth" est Hard Rock mélodique avec des solos de Adrian qui n'arrêtent pas de se succéder jusqu'à la fin.
Le Hard midtempo "Take Me Down From The Mountain" a une intro batterie / basse du plus bel effet.
Quant à "Woman", c'est un morceau slow Hard avec toujours cette guitare omni présente et une section rythmique au diapason.
"Mahesha", la chanson titre, est un autre morceau où la guitare entraine tout sur son passage avec des riffs surpuissants et des bons solos et une super wah-wah vers la fin.
"Take A Look At The Light" est une ballade Rock avec toujours une guitare omniprésente et rythmique très carrée.
La chanson uptempo "Can I Leave The Summer" a une intro hendrixienne et une guitare très Neil Shonienne (Journey n'est pas loin).
Pour finir, apothéose avec "The Trip" qui a aussi un côté psyché hendrixien et Journey (look into the future) première mouture.

L'album sera tout d'abord publié en 1972 sous le titre "Mahesha", puis réédité avec une nouvelle pochette artistique en 1973 en temps que "Three Man Army".
A L'écoute de ce disque aujourd'hui, il est difficile de penser que cet album de Blues Rock soit passé totalement inaperçu à l'époque.
Bien sûr, ses chansons n'étaient pas vraiment nouvelles ou révolutionnaires, mais dans l'air du temps.
Ce n'est certainement pas une tare et "Mahesha" démontre que Three Man Army aurait mérité plus de chance, car ils étaient non seulement d'excellents musiciens, mais Adrian était déjà un compositeur mature et polyvalent, très bon chanteur et guitariste absolument brillant.

"Mahesha" fut malheureusement ignoré par le public, et le succès commercial continua à leur échapper.
Pourtant, le groupe a souvent été loué pour ses très bonnes performances live mais aucun de leurs disques n'a jamais atteint les Charts.
C'est devenu un petit bijou de Blues Rock perdu.
Pour ceux qui aiment le style, c'est un must.

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1974 marque la dernière tentative du trio pour acquérir la gloire et la fortune avec un nouvel album intitulé "Three Man Army Two".
Celui-ci est beaucoup plus Heavy que les deux précédents et le titre a causé une certaine confusion, "Three Man Army Two".
Paul clarifie la raison derrière ce choix: "...C'était le deuxième album pour Warner Bros". Peut-être qu'une autre interprétation pourrait être que cela peut avoir été inconsciemment influencé par le fait que c'était le deuxième enregistrement présentant le line up de Gurvitz, Gurvitz et Newman. Cela aiderait à expliquer la sortie ultérieure intitulé "Three Man Army Three"...

Le trio semble parfois renouer avec la dimension épique du premier effort de Gun, réintègre quelques ballades orchestrées et flirte ponctuellement avec une démarche planante d’inspiration pratiquement floydienne.
Bien qu'Adrian ait un jeu marqué par Clapton de l'époque Cream, et même si l'on retrouve des affiliations avec des groupes comme Led Zep, Bad Co, Deep Purple ou encore Uriah Heep, les compositions font preuve d'originalités et d'innovations.
Par bien des côtés, ce Power-trio a un caractère précurseur, déjà cultivé précédemment avec Gun et Adrian Gurvitz est un guitar-hero oublié qui semble à l'aise dans tous les styles de Heavy Rock et de Blues Rock, et il se montre comme un compositeur fin, appliqué et versatile.

En ouverture, "Polecat Woman" est un Hard Rock énergique et un clin d'oeil à Led Zeppelin.
La ballade mélodique qui suit, "Today", est sombre et tendue avec un chant quelque peu 'déchiré' qui fait vaguement écho à certaines des ballades du Fleetwood Mac de Peter Green.
L'intro à la double caisse de Newman sur "Flying" a un parfum marqué d'"Overkill"!, avec un chant lyrique à la Boston et une rythmique d'acier.
Les arrangements de l'ode à la femme de l'espace avec slide et orchestration annoncée de "Space Is the Place" pourraient préfigurer le travail d'un groupe comme, par exemple, Cheap-Trïck.
L'instrumental "Irving" anticipe par bien des côtés le Heavy Metal, ce qui ne l'empêche nullement d'être pourvu de break complètement aux antipodes du genre.
Il y a quelques détours doux dans le morceau avec orchestre intitulé "I Can't Make the Blind See" (tiré de l'opéra rock inédit intitulé "Three Days to Go"), qui ressemble à une sorte de power ballade; Il aurait pu être l'archétype de la chanson Soul Blues sirupeuse avec orchestration symphonique s'il n'y avait la qualité d'interprétation, avec un chant juste et un superbe solo bluesy d'introduction tout en finesse.
"Burning Angel" est un autre proto Heavy Metal, mais avec riffs hendrixiens...et orgue purpleien...
"Three Man Army Two" est un superbe album qui nécessite plusieurs écoutes pour l'apprécier à sa juste valeur et y découvrir toutes ses facettes.
Pour clôturer l'album, "In My Eyes" est un morceau bourré de guitares avec intro lente qui débouche sur un Hard Rock plus qu'efficace et qui se termine comme il avait commencé.

Mais comme le succès commercial leur échappe encore à cette occasion, le groupe éclatera définitivement vers 1975.
Tony Newman quitte alors les frères Gurvitz pour jouer avec David Bowie. Il joueraa également avec le groupe Boxer de Ollie Halsall, et il participera, en session, à l'enregistrement de bien des albums pour, entre autres, Joan Armatrading, T.Rex, Shakin 'Stevens, Kevin Ayers et Lee Clayton.

il joua également avec le groupe Boxer de Ollie Halsall, et il participa, en session, à l'enregistrement de bien des albums pour, entre autres, Joan Armatrading, T.Rex, Shakin 'Stevens, Kevin Ayers et Lee Clayton.

En conséquence, les frères Gurvitz abandonnèrent tout à fait ce projet, et à la place, ils se lancèrent dans une autre entreprise du nom de Baker Gurvitz Army, mettant en vedette le légendaire batteur de Cream, Ginger Baker, mais ceci est une autre histoire...

A noter que Three Man Army a été élevé au niveau des étoiles culte sur le circuit underground Britannique.

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Un peu plus de trente ans plus tard, une sorte d'épilogue apparaîtra sous la forme de l'album "Three Man Army Three", publié par le label allemand Revisted Records.
Ce disque est doté d'un peu plus de trente minutes d'enregistrements de demo prévus pour l'opéra Rock "Three Days to Go", compilé et retravaillé par Paul Gurvitz dispose de neuf titres inédits.
En effet, le groupe l'avait composé en studio et il l'avait joué avec l'idée de faire un Rock Opera (dont le titre de travail était "Three Days To Go") et ils avaient enregistré quelques demos pour le projet qui malheureusement ne fut jamais publié.
Il s’agit d'un album dont la majeure partie avait été enregistrée mais qui n’avait pas vu le jour à l’époque.
Ces échantillons remasterisés laissent entrevoir un projet initial plutôt attrayant, certains d’entre eux se révélant accrocheurs sans pour autant émerveiller au point de déplorer cette non sortie.

Avec cette compilation, Paul Gurvitz a réussi un véritable coup en réunissant un mélange équilibré de chansons très différentes et des climats qui renouent clairement avec tous les points forts du groupe.
Ce voyage dans le temps est à la fois nostalgique et très agréable.
Les chansons sont si bonnes que l'on peut regretter que ses créateurs n'aient pas pu les éditer à cette époque-là, et c'est un plaisir de pouvoir les écouter aujourd'hui avec une telle qualité sonore.
Mais il est surtout bien dommage que cet excellent groupe n'a jamais enregistré toutes les pistes.

Paul a donc récemment redécouvert ces demos et les a remasterisé.
De ces sessions, neuf titres sont dorénavant dans "Trois Man Army Three".
Une collection de documents inédits qui avaient été capturés avec une qualité sonore sensationnel, qui ne peut que ravir les fans car la musique présente un groupe à la hauteur de sa puissance.

Three Man Army a toujours été mélodique comme le sont ces chansons retrouvées.
"Don't Wanna Go Right Now", "Doctor" et "Come To The Part" sont tous des Rocks très mémorables. Les deux premières chansons sont chargées avec des riffs de guitare et des grandes lignes de basse tandis que la dernière est exubérante et presque expansive avec un bon feeling.
Le morceau d'ouverture, "Three Days To Go", commence dans une ambiance très modérée, mais après échauffement, il se transforme en une chanson Rock animée, qui aurait déjà été certainement un bon concurrent pour les Charts.
Elle est suivie par "Dog's Life" et le susmentionné "Jubilee", où les compétences d'Adrian brillent avec un solo de guitare court mais intense.
"Jubilee" est un bon exemple de cela, avec l'apport d'un batteur appelé Lee Baxter Hayes.
Lorsqu'on lui a demandé qui était ce batteur 'mystère qui jouait sur la piste, En riant, Paul a dit, "...Il était l'un de nos roadies, disons ayant des compétences moyennes en tant que batteur, et nous l'avons laisser jouer. C'était juste pour le plaisir...".
"Look At The Sun" semble effectivement quelque chose tirée d'un opéra rock avec son tempo et les changements dans les arrangements, sa mélodie vocale théâtrale et son accompagnement de piano.
"Let's Go Get Laid" est une ballade mélancolique se déplaçant à merveille avec une douce guitare acoustique.
Et la dernière piste de l'album, "You'll Find Love", rappelle étrangement les Beatles avec les riffs de guitare au bottleneck et les harmonies vocales.

Les albums du groupe n'attireront malheureusement jamais le grand public, incitant alors les deux frères à s'allier, entre 1974 et 1976, cette fois avec l'ancien batteur de Cream, Ginger Baker au sein d'un nouveau groupe baptisé the Baker Gurvitz Army, mais la gloire, capricieuse et exigeante, ne sera pas davantage au rendez-vous.

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Cette nouvelle alliance d’artistes en mal de gloire aboutit à une musique soignée et efficace, à défaut de se révéler franchement mémorable. Les différents protagonistes y apportent ce qu’ils ont de mieux à proposer en limitant (un peu) les graves excès démonstratifs: Baker et sa brutalité jazzy et les frères Gurvitz avec leur délicatesse mélodique, le tout au service d’un Hard Rock somme toute assez pédant.

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Leur premier album, "Baker Gurvitz Army" est sorti en 1974 sur le label Vertigo.
Le collectif prend forme de façon séduisante et plutôt encourageante avec ce disque très éclectique.
Adrian Gurvitz fournit quelques riffs accrocheurs et d’agréables arrangements de cordes tandis que Baker imprègne les compositions de sa technicité jazzy et les propulse avec fougue.
Le jeu de batterie prend souvent une place importante, avec des effets parfois un peu trop élaborés mais leur Rock raffiné permet aux musiciens d'étirer le morceau le cas échéant.

Adrian est le compositeur principe avec Ginger l'aidant sur quelques pistes, et le trio assume les fonctions de production collective.
L'album se compose de huit morceaux. L'humeur générale est celle d'un album de Rock upbeat avec fortes influences Pop.
Les morceaux les meilleurs incluent la chanson d'ouverture "Help Me", l'apaisement "Memory Lane" et, le meilleur de tous, l'excentrique "Mad Jack" qui montre Adrian Gurvitz et Baker vraiment en pleine forme.

L'ouverture "Help Me" écrite par Adrian Gurvitz contient les synthétiseurs de l'invité John Norman B Normal Mitchell qui aident à gonfler le son de la guitare.
Le frénétique instrumental "Love Is" de Gurvitz a une orchestration dynamique et une rythmique puissante, combinée avec un superbe travail de guitare. C'est une sorte de croisement entre un solo de batterie et une pièce orchestrale dramatique. Le jeu de batterie de Baker y est naturellement bien en avant dans le mix.
"Memory Lane", co écrit par Ginger Baker et Adrian Gurvitz, est une composition unique, jouée avec le tempo relativement rapide qui est vraiment agréable, mais qui a le sempiternel solo de batterie en plein milieu du morceau comme beaucoup de disques de cette époque-là. Ce morceau est un peu plus difficile car les vocaux sonnent comme Arthur Brown et les riffs de guitare sont solides.
Adrian Gurvitz ralentit les choses pour "Inside of Me" est une bonne piste bluesy jouée magnifiquement avec de grands vocaux et une belle guitare ainsi que des jolies lignes de basse. C'est une sorte de Power Blues avec certains des meilleurs travaux de guitare de l'album.
La première face du LP se termine avec une ballade Soul orchestrée (pas une once de Rock) signée Baker-Gurvitz intitulée "I want to live again", une simple chanson Pop complétée avec un choeur vocal féminin.
La seconde face commence par un morceau intitulé "Mad Jack" (Baker, Gurvitz) qui est du Hard Rock assez prosaïque avec une jam de lead guitare qui se prolonge. Dans cette chanson, on trouve une sorte de "Hare who lost his spectacles" type section parlée sans raison vraiment apparente!...
"4 Phil" (Baker, Gurvitz) est un un léger instrumental bluesy avec un excellent travail de solo de guitare.
La dernière chanson est la plus longue de l'album. "Since beggining" (écrit ainsi sur la pochette!) offre quelques harmonies vocales complexes pour compléter une mélodie très forte. Les sons de guitare les plus caractéristiques d'Adrian sont mis en évidence. C'est certainement la piste la plus ambitieuse de l'album, un peu confuse parfois, mais agréable à écouter.

Dans l'ensemble, c'est un premier album du trio assez agréable, qui offre plus de promesses que ce qu'il offre réellement.
Mais, bien qu'inférieur à leur album suivant, ce bon premier opus tient parfaitement la route.
Ce n'est, bien sûr, en aucun cas un classique, mais il vaut bien la peine d'être exploré à fond.

En 1975, le groupe subit un changement de personnel avec l'arrivée de l'ancien claviériste de Seventh Wave Peter Lamer (avec une vaste expérience de Jazz) en remplacement de John Norman B. Normal et l'ajout de l'ancien chanteur des Sharks Mr. Snips (Steve Parsons) ancien membre de Sharks.

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Sur "Elysian Encounter", paru en 1975, le groupe démontre une ambition encore plus instrumentale, atténuant l'excès de Rock impétueux de ses membres en faveur d'un impact plus lent, plus mesuré du Rock FM encore commercialement viable tout en lorgnant sur le marché d'un Rock dit progressif.
Adrian Gurvitz semble être l'homme providentiel, sa lead guitare allant du froid et détaché au chaud et enfumé, parfois dans les méandres de la même chanson, et tandis que les percussions énergiques de Baker s'égarent parfois dans le mode un peu indulgent du speed metal, ses moments plus calmes, plus réfléchis ajoute une véritable atmosphère sereine.

Ce deuxième album est donc beaucoup plus Rock et Prog que le premier.
Les élans percutants du premier album laissent la place à des performances plus sophistiquées qui prennent volontiers la forme de divagations plus planantes et les spécificités des musiciens semblent désormais s’effacer au profit de la collectivité.

Globalement, c'est un excellent album de musique progressive, même si cette musique tend à être plutôt une sorte de combinaison de Rock sudiste, de Blues, et de Prog. Il est cependant ancré dans le Hard Rock des années 70.

Sur le morceau d'ouverture, un Rock entrainant intitulé "People", la guitare et les percussions jouent leurs parties parfaitement avec des arrangements complexes et subtiles. Cela fonctionne tout à fait dans un style proche de Humble Pie.
Cette chanson présente quelques points forts du groupe, à savoir les percussions hyperactives de Baker (oui il y a encore un bref solo), les accords de guitare musclés d'Adrien, et la voix déchirante de Parson.
'The Key' et 'Time' montrent aussi un côté plus doux des musiciens, avec des claviers teintés de psyché colorant les rythmes épiques un peu bluesy avec juste assez d'habileté pour garder le matériel accessible à ce rock des années 1970:
-"The Key" a un tempo plus lent avec un style proche de Santana et un peu de saveur de reggae. Avec la slide guitare d'Adrian (incluant un solo fantastique à mi-chanson) et la voix rageuse de Parson, c'est un morceau mid tempo étonnamment commercial. Co-écrit par Baker et Adrian, celui-ci a un rythme hypnotique et affiche de façon inattendue les harmonies vocales du groupe.
-Alors que "Time" revient vers une musique au tempo plus rapide dans le style de Rock Sudiste ou similaire à des groupes comme the Doobie Brothers.
Adrian chantait auparavant sur la plupart des chansons, mais avec l'ajout de Mr. Snips, il ne se contente que de deux cette fois-ci, dont celle-ci. Mis à part les 'spoken words' de Science-Fiction en introduction, ce morceau se transforme en l'un des meilleurs Rocks de l'album.
"The Gambler" a un tempo plus lent, un côté un peu Pop, mettant en valeur une fois de plus la guitare d'Adrian. C'est une ballade de style Southern rock (bizarre venant d'un groupe Britannique) construit sur une belle mélodie qui aurait certainement rendu fier The Allman Brothers. La meilleure performance de Parson, et quelques belles harmonies vocales en font l'un des morceaux les plus attractifs de l'album.
"The Dreamer" a un joli travail de guitare et des percussions dynamiques, mais elle semble avoir été construite avec un tas de différents fragments dont un solo d'Adrian dans un style plutôt Country et la voix de Parson n'est pas vraiment assurée.
Le morceau suivant, l'astucieux Rock un peu Pop "Remember" démontre, encore une fois, l'excellent travail de la guitare d'Adrian. Soigneusement composé, c'est peut-être le plus distingué de l'album.
Cette ballade présente à nouveau Adrian Gurvitz au chant. Le solo jazzy de claviers de Lemer est inattendu, mais très intéressant.
Tandis que "The Artist" révèle le style unique de Ginger Baker à la batterie:
Ce morceau est un changement inattendu de direction, vers le Folk Rock Anglais. Heureusement l'intro de la chanson fait vite place à une structure de Rock plus classique avec Adrian jouant ce qui est peut être le meilleur solo de guitare de l'album.
Enfin, "The Hustler", une composition du trio initial, conclut l'album dans le même tempo que le morceau d'ouverture avec un grand solo de guitare. Emmené par les synthétiseurs pétillants de Lamer, cette chanson finit l'album par une tranche de Rock rapide.
Les performances sont techniquement assez bonnes, donnant une chance de démontrer leur virtuosité à chaque membre, mais, malheureusement, le son global ne semble pas à la hauteur.

Certainement leur meilleur opus!

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https://mega.nz/#!J4RhEJhB!CSmjmVmn_ldb ... ByLsK22vjg
muro

L'album final, "Hearts On Fire", n'atteint pas tout à fait la hauteur des normes élevées de leurs efforts précédents, mais c'est encore un travail agréable.
Ils sont toujours plus Classic Rock que Prog Rock, mais malheureusement ils échouent encore et toujours à trouver le vrai succès commercial au cours de leur brève carrière.

Comme chant du cygne, le son Rock pur et simple de "Hearts Of Fire", paru en 1976, met en valeur le côté plus accessible du groupe dans ce qui était sûrement une tentative pour élargir leur fan club après les textures progressistes accrues de 'Elysian Encounter".

L'enchainement enregistrement, tournée, nouvel enregistrement, nouvelle tournée pendant près de trois ans avaient ont finalement eu raison de The Baker Gurvitz Army.
Cela et le fait que leur label voulait que le groupe fasse un single Pop fut une erreur de jugement pour ce groupe car leur point fort était plutôt un rock puissant et bluesy.
Globalement, c'est un bon album, même s'il n'y a pratiquement pas d'éléments progressifs.
Le groupe revient surtout à des compositions plus énergiques.
Dans les faits, cette musique refuse tout simplement de disparaître et aspire à être dynamique et passionnante.
Sur cet album, Peter Lemer ayant quitté le navire, le trio a été rejoint par quatre claviéristes différents (chacun jouant sur des morceaux différents). Outre John Norman Mitchell qui avait déja joué sur le premier album, on y trouve Brian Chatton, Ken Freeman et Ann Odell.
Il y a trois morceaux 'classiques' du groupe sur ce disque, "Hearts On Fire", "Neon Lights" et "Flying In And Out Of Stardom" qui sont accrocheurs et propulsés par un groove intense et fougueux.

Le morceau d'ouverture "Hearts On Fire" écrit par Baker est un court Classic Rock avec un gros riff se fondant sur les travaux à la guitare d'Adrian. "Hearts on Fire" baigne dans un son plutôt Blues Hard avec un bel exemple de la volonté de Baker d'accentuer toutes les percussions.
La deuxième piste intitulée "Neon Lights" dont Snips est le compositeur est du même acabit. C'est en fait un Blues Rock avec des chœurs subtiles et une bizarre sélection de sons de guitare avec une certaine aura psychédélique et une rythmique toujours très solide.
Composé par Paul Gurvitz, le morceau "Smiling" a, quant à lui, un style Pop funky beaucoup plus marqué que le reste de l'album.
suit "Tracks of My Life", une autre ballade au tempo lent qui a un joli soutien orchestral et des choeurs féminins plutôt mélancoliques.
Puis vient un excellent Rock, "Flying In And Out Of Stardom" qui a un côté Hendrix dans tous les aspects, des vocaux à la lenteur de la fonte des accords de la guitare dans lequel l'auditeur a vraiment l'impression d'être invité par le groupe de se tenir sur les ondes du Rock avec ces superbes solos de guitare d'Adrian.
"Dancing The Night Away" est une autre chanson funky traité de manière énergique, mais qui n'apporte rien à l'ensemble.
"My Mind Is Healing" a un côté Cream dans son approche et sa conception.
Comme son nom l'indique "Thirsty For The Blues" est un simple Blues sans fioriture avec piano et guitare.
"Night People" est une ballade très légère musicalement parlant, certainement le morceau le plus faible.
L'album se termine avec un autre Rock intéressant écrit par Mr Snips, "Mystery", qui a une jolie mélodie et un joli pont musical.

En conclusion, ce disque est décevant au niveau composition et certainement au niveau des deux autres.

Malheureusement pour eux, la mort de leur manager se révélera être la goutte d'eau qui fait déborder le vase, et en 1977, The Gurvitz Army Baker, l'un des plus sous-estimé de tous les groupes de Rock Britanniques, aura cessé d'exister.

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Plus tard, les frères Gurvitz joueront sur deux disques du Graeme Edge Band, (ancien batteur des Moody Blues dans le milieu des années 70): "Paradise Ballroom"...

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...et "Kick Off Your Muddy Boots".

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Plus tard encore, Adrian Gurvitz sortira deux albums solo en 1979 , "Sweet Vendetta" et "The Way I Feel"

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et un 1980 Il Assassino";

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et enfin, un en 1982, pour RAK, le label de Micky Most, "Classic" avec lequel il obtiendra un Hit single important.

Discographie:

Gun

Gun 1968
Gunsight 1969

Three Man Army

A Third of a Lifetime 1971
Mahesha 1973
Three Man Army Two 1974
Three Man Army 3 Recorded 1973-4 released 2005

Baker Gurvitz Army

Baker Gurvitz Army (1974)
Elysian Encounter (1975)
Hearts On Fire (1976)


Sources: wikipedia, Religionnaire, Alex Gitlin's Home Page, rockernaute, amazon, progarchives
Dernière édition par alcat01 le 20 Aoû 2016, 21:38, édité 45 fois.
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Re: GUN (Bio)

Messagepar alcat01 » 08 Mar 2014, 18:37

mise à jour effectuée!
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Re: GUN (Bio)

Messagepar Algernon » 25 Fév 2015, 12:33

photos !

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Re: GUN (Bio)

Messagepar Jo Bolais » 25 Fév 2015, 13:00

J'aime beaucoup le son et parcours des frères Gurvitz. Et "Race With The Devil"est un morceau dont je ne me lasse pas, malgré une écoute intensive :respect: C'est en achetant tout à fait par hasard, il y a bien longtemps, le 45t dans un Emmaüs que je me suis pris de passion pour Gun, et la suite. Et par extension le Hard rock des '70 :miam:
http://leboncraignos.blogspot.fr/
Le rendez-vous du microsillon inouï.
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Re: GUN (Bio)

Messagepar Algernon » 25 Fév 2015, 15:26

J'ai découvert d'abord Baker Gurvitz Army avec "Elysian Encounter" à sa sortie : un coup de foudre, comme j'en ai eu pour pas mal de groupes catégorie B (ou C, comme on veut)
Et Three Man Army beaucoup plus tard, dont j'aurais eu plaisir à réunir les LP. Je n'ai pas le souvenir d'avoir croisé leurs vinyles au cours de mes nombreuses déambulations devant des bacs (bizarre).
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Re: GUN (Bio)

Messagepar Unserious Sam » 26 Fév 2015, 13:53

Quel ecclectisme !

Adrian Gurvitz - Untouchable And Free.mp3
http://www3.zippyshare.com/v/Vv5KVkrU/file.html

Et surtout, évidemment...

Adrian Gurvitz - Classic.mp3
http://www78.zippyshare.com/v/UbO9O2SV/file.html
Abondance de biens n'amasse pas mousse
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Re: GUN (Bio)

Messagepar Algernon » 26 Fév 2015, 15:04

Je réécoutais justement son LP solo de 82 pas plus tard qu'hier soir. C'est imbuvable !
Et pourtant, j'aime même le Graeme Edge Band. C'est dire...
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Re: GUN / THREE MAN ARMY / BAKER GURVITZ ARMY (Bio)

Messagepar alcat01 » 12 Sep 2015, 16:24

je viens de finir un complément à cette bio avec l'ajout de Three Man Army et the Baker Gurvitz Army...

J'espère que cela sera assez intéressant pour vous!
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